
Ecrits d’Elisabeth de la Trinité
L’apostolat de la souffrance supérieur à celui de l’action
(1905)
Je vois que le Maître vous tient toujours clouée sur la Croix avec vos névralgies. Saint Paul disait : « Je souffre dans mon corps ce qui manque à la passion du Christ » (Co 1, 24) Vous aussi, vous lui êtes en quelque sorte une humanité de surcroît en laquelle vous lui permettrez de souffrir comme une extension de sa Passion ; car vos douleurs sont vraiment surnaturelles. Que d’âmes vous pouvez sauver ainsi. Vous exercez l’apostolat de la souffrance en plus de celui de l’action et je crois que le premier doit attirer bien des grâces sur le second.
Je sens tant d’amour sur mon âme
(Août 1903)
Je sens tant d’amour sur mon âme ! C’est comme un océan en lequel je me plonge, je me perds ; c’est ma vision sur la terre en attendant le Face à face en la lumière. Il est en moi, je suis en Lui, je n’ai plus qu’à L’aimer, qu’à me laisser aimer et cela tout le temps, à travers toutes choses, s’éveiller dans l’amour, se mouvoir dans l’amour, s’endormir dans l’amour, l’âme en son âme, le cœur en son cœur, afin que par son impact Il me purifie, me délivre de ma misère.

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Puisses-tu avoir la paix intérieure aujourd’hui.
Puisses-tu avoir la certitude que Dieu
t’as placé exactement où tu devais être.
Puisses-tu ne pas oublier les possibilités infinies
qui émanent de la foi.
Puisses-tu utiliser ces cadeaux que tu as reçus
et transmettre l’amour qui t’as été donné.
Puisses-tu être heureux de savoir
que tu es un enfant de Dieu.
Laisse cette présence s’enfoncer jusqu’au fond de toi,
permet à ton âme de chanter.
Danse, glorifie, aime.
C’est là pour chacun de nous.
Ste Thérèse