Mardi 6 octobre 2020

Comprendre l’œuvre divine auprès des hommes

Je suis le Dieu Très Haut, le Très Grand, l’Immense, le Tout Puissant. La Grandeur de Dieu est tellement immense tandis que la petitesse de la créature est une minuscule poussière qui, pourtant, a condamné ce Dieu si grand et L’a mis à mort. Comment Dieu a-t-Il permis cet effroyable acte d’orgueil, cet immense affront, ce si gigantesque meurtre ?

C’est un mystère d’Amour divin, d’Humilité et de monumentale Miséricorde. L’homme pécheur n’aurait-il pas plutôt dû être oublié de Dieu ou réduit à rien ? La grandeur de Dieu en a décidé autrement. Il a désiré la Rédemption de cette minuscule poussière déchue et pour cela, Il est venu à sa rencontre. Il est venu vers elle pour l’attirer à Lui et Il lui a donné l’exemple de la conduite à suivre : la pénitence, la prière, la simplicité, la disponibilité. Il a montré par Sa lumineuse sainteté comment il était possible de vivre sans pécher, sans jalouser, sans repousser ceux qui venaient à Lui, recherchant toujours à panser les plaies des corps et des âmes.

Le Seigneur Jésus-Christ, comme l’écrit l’apôtre st Paul, « ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu (…) mais devenant semblable aux hommes (…) il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur la croix ! » (Ph 2, 6-8). C’est ainsi que fit Dieu. Il se rendit plus petit que la plus minuscule poussière et plus vil que la plus petite parmi elles toutes. Il ne s’épargna pas et se mit au rang des criminels, sans l’être mais en prenant leur place. Dieu a fait cela ! Lui, le si grand, le plus puissant, le si majestueux qui domine la totalité de l’univers.

Que je Vous aime, mon Dieu, mon Jésus, mon très excellent Rédempteur. Vous Vous êtes mis à mon niveau et Vous êtes montré plus excellent que chacun de nous. Votre Grandeur s’est humiliée et dans votre humiliation d’avoir pris la chair d’une race dévoyée par le péché, Vous Vous êtes montré bon, accueillant, doux et toujours compatissant. Vous êtes descendu de la hauteur inatteignable du Ciel pour nous y emporter avec Vous, à condition que nous suivions votre exemple. Mon Dieu, quelle extraordinaire bonté, quelle merveilleuse délicatesse, quelle sublime prévenance à notre égard.

Nous Vous aimons à notre tour, Seigneur. Comment pouvons-nous encore Vous dédaigner, Vous mépriser, Vous ignorer ? Or malheureusement le monde actuel est impie, blasphémateur et il rejette Votre Nom si honorable.

Seigneur Jésus, comment faire pour réparer, pour Vous remercier, pour Vous honorer ? Seigneur Jésus, Je désire être un fidèle disciple, un chrétien pratiquant la religion véritable que Vous nous avez donnée, l’Eglise catholique dont Vous avez donné les clefs à l’apôtre Pierre et aux autres apôtres, la charge de la faire rayonner à travers le monde. Les apôtres se sont séparés et ils sont partis en mission. D’autres les ont succédés et la religion, malgré les tempêtes, les raz de marées, les orages ou même les ouragans, s’est développée. A présent, elle a atteint tous les lieux de la terre et elle se rétracte, elle perd sa pureté non en elle-même mais en ses adeptes. La religion catholique est mal enseignée, mal connue et mal dirigée. Seigneur, nous Vous adressons cette prière : sauvez-nous, nous périssons !

Oui, Mes enfants, vous êtes dans la barque de Pierre et elle est balancée par les flots.

Ces flots sont en furie, ils sont agités comme ceux des 40^e et 50^e parallèles : rugissants et hurlants, et nous périssons. Nous Vous en supplions, Seigneur, venez et sauvez-nous.

Je vous entends, Mes enfants, et Je vous sauverai. Il vous faut prier pour l’Eglise, pour les évêques et les prêtres, pour le pape et la Curie romaine, pour les autorités des Eglises d’Orient, pour leurs prêtres et leurs fidèles, chrétiens et frères en Jésus-Christ. Je vous rassemblerai et vous unirai tous de nouveau en une seule Eglise, Mon Eglise, celle unique de Jésus-Christ. Il n’y aura plus d’hérésies, plus de schismes, plus de querelles, plus de disputes. La foi est simple : c’est celle que Je vous ai enseignée. Il n’y en a pas d’autre et les différences que vous avez créées seront aplanies.

La foi en Dieu est tout simplement la confiance en votre Père du Ciel, qui vous a donné une loi, les Dix Commandements, et une discipline, les Commandements de l’Eglise. Si vous y êtes fidèles et dociles, vous serez Mes bien-aimés, Mes frères, Mes enfants. La sainte liturgie est la reproduction de la Passion et la Mort de Jésus-Christ sur la croix pour vous pardonner, vous racheter et vous ouvrir le Ciel à la fin de vos jours ; et vous, pendant l’assistance à ce Saint Sacrifice de la croix, vous vous repentez de vos péchés, vous en recevez la satisfaction, vous remerciez Dieu de Sa Miséricorde, vous Le louez et Le glorifiez pour Sa paternité et Sa bonté.

Telle est, en quelques mots, la signification de la liturgie, de la messe et de la nécessité d’y assister toutes les semaines : le dimanche en particulier selon le 3e Commandement de Dieu : ‘Son saint jour garderas en Le servant dévotement’. Il s’agit du dimanche et non d’un autre jour. La pratique actuelle d’anticiper le dimanche en le commençant dès le samedi en soirée, a déshabitué les fidèles de la messe du dimanche et, petit à petit, l’obligation de la messe dominicale s’est érodée. Les fidèles oublient qu’il s’agit d’un ordre divin que l’homme ne peut changer. Cet ordre est pour l’homme de tous les temps ; ceux qui y adhèrent sont aimés de Dieu, ceux qui y dérogent agissent comme des infidèles.

Seigneur, donnez-nous d’aimer votre saint Sacrifice, qui nous a rouvert le Ciel à condition de suivre Vos lois. Que Votre Nom soit béni et que Votre Règne arrive.

Source : https://srbeghe.blog/2020/10/06/comprendre_loeuvre_divine_aupres_des_hommes/