
Des trois grands événements prophétisés à Garabandal : l’Avertissement, le Miracle et le Châtiment, celui qui a toujours suscité le plus grand intérêt et celui que tout le monde attend le plus est le grand Miracle.
Photo : Parting the Veil (The Second Coming), de Jon McNaughton
Sources : The Miracle at Garabandal
Auteur : Barry Hanratty
Traduction Pierre et les Loups
Pour lire la série depuis le début :
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Le grand Miracle

La raison principale en est que le Miracle est de nature positive tandis que les deux autres sont négatifs. L’Avertissement et le Châtiment impliquent une punition et de la souffrance, ce qui est contraire à notre nature humaine tandis que le Miracle est joyeux, glorieux et fécond ; il apporte la guérison, l’unification, la restauration. Nous ne savons pas quel effet immédiat il aura sur ceux qui le verront à la télévision, si seulement il est transmis à la télévision, mais pour ceux qui le verront en personne, l’impact sera si grand que, comme la Vierge l’a dit à Conchita, ils auront besoin d’une grâce spéciale pour ne pas mourir de joie.
Une manifestation du Christ
Lorsqu’on a demandé à Conchita comment les non-chrétiens interpréteraient l’Avertissement, elle a répondu qu’ils croiront qu’il s’agit d’un avertissement de Dieu (ndtr, cela ne veut pas dire que le monde entier reconnaîtra qu’il vient de Dieu, certains tenteront certainement d’y donner une explication rationnelle et scientifique). Alors que beaucoup croiront en l’origine divine de l’Avertissement, ne pourra-t-on pas également dire que l’Avertissement vient de Jésus lui-même ? Le Seigneur n’a-t-il pas dit en effet : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Mt 28:18) ?

Mais Jésus ne se révélera pas universellement à tout le monde lors de l’Avertissement. Quand le Miracle se produira, cependant, il n’y aura aucun doute puisque Conchita nous a dit à l’avance que « ce sera le plus grand Miracle que Jésus ait jamais accompli pour le monde ». [1] Nous ne pouvons nous empêcher d’attendre avec impatience cet événement qui changera le monde en profondeur par l’effet qu’il aura sur les chrétiens et les non-chrétiens.

Le Miracle est-il plus grand que l’Avertissement ? Quand on considère que l’Avertissement touchera l’ensemble de la population du monde, il ne semble pas qu’il puisse y avoir événément plus universel. Cependant Conchita a dit que l’Avertissement « corrigerait la conscience du monde et le préparerait pour le grand Miracle ». Quelque chose qui vise à préparer à quelque chose d’autre lui est normalement subordonné. Alors, en quoi le Miracle est-il plus grand que l’Avertissement ? Il est plus grand dans sa finalité. Tandis que l’Avertissement a pour but d’éclairer et de corriger toutes les consciences, il n’a pas pour finalité de convertir le monde. Cela est réservé au Miracle. Dans la locution de Conchita avec Notre Seigneur datée du 20 juillet 1963, elle lui a demandé : « Pourquoi le Miracle va-t-il avoir lieu ? Pour convertir beaucoup de gens ? » Et Il lui répondit : « POUR CONVERTIR LE MONDE ENTIER. »
Alors que le Miracle ne se produira que dans un seul endroit géographique, les grâces qui en rayonneront couvriront le monde entier. (Ndtr, on peut donc espérer que ce ne seront pas seulement les personnes présentes à Garabandal ce jour-là qui seront guéries, comme le prétendent certains, mais toutes personnes de foi à travers le monde. Tout comme il n’est pas indispensable d’être présent physiquement à Lourdes pour être guéri par l’intercession de Notre Dame de Lourdes, la présence spirituelle compte aussi.)
L’accomplissement
« Nous devons faire beaucoup de sacrifices, faire beaucoup pénitence et visiter fréquemment le Saint Sacrement. Mais, avant tout, nous devons mener une vie bonne. Si nous ne le faisons pas, il nous viendra un châtiment. La coupe se remplit et si nous ne changeons pas, un très grand châtiment nous viendra. »

La chose la plus importante à propos de Garabandal est le Message. (Lire « Les deux messages donnés à Garabandal » en fin d’article) La première raison pour laquelle la Sainte Vierge est apparue à Garabandal est pour transmettre le Message. L’Avertissement et le Miracle sont des moyens d’encourager le monde à vivre toujours plus profondément ce Message. Mais ces deux événements surnaturels ont néanmoins, en tant que moyens d’arriver à une fin, une très grande importance, et pour le Miracle, cette importance peut être déterminée par le moment où celui-ci commencera à se manifester dans le cours des événements.
Lire Que s’est-il réellement passé lors des apparitions de Garabandal ?
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Les notes du curé du village, le Père Valentin Marichalar, nous informent que dans la nuit du 3 au 4 septembre 1961, deux mois après la première apparition de Notre Dame, Jacinta, Mari-Loli et Conchita ont eu une merveilleuse extase devant la porte de l’église qui a duré jusqu’à trois heures du matin. Alors que les jeunes filles étaient allongées sur le sol […], on entendit Conchita dire : « Comme le Miracle est beau ! Comme j’aimerais que vous l’accomplissiez bientôt ! Pourquoi ne l’avez-vous pas déjà fait ? Faites-le, même si ce n’est que pour ceux qui croient. Pour ceux qui ne croient pas, cela n’a pas d’importance. »
Le 20 octobre 1961, deux jours après que le Message fut lu aux Pins en suscitant tant de déception, on entendit Jacinta dire pendant l’une de ses extases : « Plus personne ne nous croit, vous savez ? … Vous pouvez donc accomplir un grand miracle afin que beaucoup croient à nouveau. » La Sainte Vierge sourit et répondit : « Ils croiront. »
Le 16 mars 1962, Mari-Loli demanda avec insistance à Notre Dame la guérison d’une femme qui était en train de perdre la vue et finit par s’écrier à haute voix : « Allez-y ! Guérissez cette femme, la mère d’Alicia, qui ne voit déjà pas d’un œil, et ne verra pas le miracle que vous accomplirez dans le ciel. » [2]

Au début de juillet 1962, lorsque Conchita informa le Dr Celestino Ortiz de Santander au sujet du Miracle de l’Hostie Visible qui aurait lieu le 18 juillet 1962, ce dernier lui répondit que cela devrait être un très grand miracle pour être ainsi annoncé à l’avance avant sa réalisation. Elle lui répondit : « Mais pour moi, cela semble être un tout petit miracle. Plus tard, le miracle de la Sainte Vierge viendra, et celui-là sera un Miracle ! Alors il n’y aura plus le moindre doute. »
Au fur et à mesure que les événements de Garabandal continuaient de progresser et que davantage d’éléments furent progressivement révélés au sujet du Miracle, il devint de plus en plus clair que, parmi les petites voyantes, seule Conchita en saurait quelque chose.
Vers la fin d’une extase aux petites heures du matin du 5 septembre 1962, alors que quelqu’un avait placé un microphone près de sa bouche, Conchita s’adressa à Sa vision [ndtr, probablement l’Archange Saint Michel] par ces mots : « Vous dites qu’il va y avoir un miracle ? Et le miracle va être cela ? … Et la Sainte Vierge sera vue de tous ? … Dans combien de temps ? … Tant que ça ? Avec moi seule… Non, je ne veux pas ça… Ne faites pas ça ! Faites-le pour nous quatre… »

Quelques jours plus tard, le 9 septembre 1962, le Dr Ortiz, son épouse et le cousin de celle-ci étaient sur le point de s’asseoir pour prendre un repas dans la maison de la tante de Conchita, Maximina, lorsque Conchita se présenta chez eux. Maximina commença à la taquiner : « Nous connaissons déjà tes secrets — qu’il va y avoir un miracle ! Tu ne peux pas le nier, car il a été enregistré sur bande. » Conchita lui sourit, et après un moment de silence répliqua : « Oui, il va y avoir un miracle. La Vierge me l’a dit, et il sera très grand… »
« Quand se produira-t-il ? »
« Je ne sais pas. »
« Alors aucun de nous ne le verra. »
« Tous ceux qui sont ici le verront. Et le Pape, où qu’il soit à ce moment. […] Chaque jour, je prie pour que le miracle soit accompli en la présence de chacune de nous [quatre]. Mais ne dites rien à personne. »
Alors que Conchita devait être la seule à être pleinement informée du Miracle, dans une lettre du 8 octobre 1962 adressée au Père José Ramon Garcia de la Riva, Mari-Loli précisa que les autres voyantes en avaient au moins entendu parler : « la Sainte Vierge nous a dit qu’il allait y avoir un miracle. »

Au cours d’une extase matinale le 25 novembre 1962, Placido Ruiloba était présent avec son enregistreur et a enregistré ce que Conchita disait en extase concernant le Miracle. Plus tard, elle confirma ce qu’on l’entend dire sur la bande, et qui fut résumé comme suit :
- Le miracle aura lieu à 8h30 du soir, tout comme pour la première apparition.
- Il durera un quart d’heure.
- Il sera vu dans le ciel, et si clairement qu’il n’y aura aucun doute qu’il vient de Dieu.
- Les malades qui viendront ce jour-là seront guéris.
Mais qu’en est-il de la date à laquelle il se produira ? Le Dr Ortiz, qui était présent pendant l’extase mentionnée ci-dessus, a rapporté : « Après l’extase, la fillette était rayonnante de joie. Nous avons insisté pour qu’elle nous dise la date du Miracle, mais elle a dit que le moment n’était pas venu et que nous devions avoir de la patience. Elle ne pourrait révéler la date que huit jours à l’avance, mais a dit que le Miracle viendrait certainement, puisque la Sainte Vierge l’avait dit, et elle ne pouvait pas mentir. »

Si Conchita ne connaissait pas la date exacte à ce moment-là, elle savait approximativement quand cela se produirait et qu’elle finirait par connaître la date.
Le 6 décembre 1962, elle eut une extase de 90 minutes vers 5h30 de l’après-midi, après quoi, elle [précisa qu’un jour], peu de temps avant le Miracle, quelque chose se produira suite à quoi beaucoup de gens cesseront de croire aux apparitions de Garabandal. Les doutes et les désertions ne seront pas dus à un retard excessif du Miracle. […]
[Nous pouvons lire dans les notes] du Père Valentin [du 15 décembre 1962] : « Conchita a dit à Mercedes Salisachs qu’un homme totalement paralysé serait guéri le jour du Miracle, où qu’il se trouve à ce moment. »

Le 15 janvier 1963, alors que Mari-Cruz, Jacinta et Mari-Loli avaient cessé d’avoir des visions, Conchita tomba à nouveau en extase. Plus tard dans la journée, elle dit à sa tante Maximina : « Ecoute tante, ne dis pas ça à ma mère, mais aujourd’hui l’ange m’a dit la date du miracle. »
À partir de ce moment, Conchita n’aura plus que quatre apparitions : une de plus en 1963, aucune en 1964 et trois en 1965, la dernière ayant eu lieu le 13 novembre 1965. Cependant, à partir de mars 1963, elle commença à avoir des locutions, et assez significativement, sa première locution fut en lien avec le Miracle.

Lorsque les trois autres voyantes cessèrent d’avoir des visions, elles commençèrent immédiatement à douter de leurs expériences, comme Notre Dame l’avait dit, et Conchita semble également avoir été frappée par le doute comme elle l’explique dans son journal :
J’ai aussi douté un peu que le miracle aurait bien lieu. Et un jour, alors que j’étais dans ma chambre à douter que le miracle se produise, j’ai entendu une voix qui me disait : « Conchita, ne doute pas que mon Fils accomplira un miracle ! Je l’ai entendue intérieurement, aussi clairement que par mes oreilles et encore plus clairement que si cela avait été dit avec des mots. Cela m’a laissé une paix et une joie encore plus grandes que celles éprouvées lorsque je l’ai vue.
Le 2 août 1964, Conchita écrivit une lettre au Père Ramón Andreu qui contenait cette révélation surprenante : « Le 18 juillet [1964], jour de la fête de Saint-Sébastien de Garabandal, j’ai eu une locution, et au cours de cette locution, il m’a été dit qu’au lendemain du Miracle, votre frère [le Père Luis Andreu] sera retiré de la tombe et que son corps sera retrouvé intact. »
Comme un fil d’or

La révélation du Miracle à Garabandal fut comme un fil d’or tissé à travers la riche tapisserie des événements qui commencèrent peu de temps après le début des apparitions et qui se poursuivirent tout au long de celles-ci. Enfin, lorsque Conchita eut reçu la révélation complète, elle put dire à Francisco Sanchez-Ventura tout ce qu’il lui était permis de dire, et qu’il publia dans son livre Las Apariciones No Son Un Mito :
Je suis la seule à qui la Sainte Vierge a parlé du miracle. Elle m’a interdit de dire en quoi celui-ci consisterait. Je ne peux pas non plus annoncer la date si ce n’est huit jours avant qu’il ne se produise. Ce que je peux révéler, c’est qu’il coïncidera avec un événement dans l’Église et avec la fête d’un saint martyr de l’Eucharistie ; qu’il aura lieu un jeudi soir à huit heures trente ; qu’il sera visible pour tous ceux qui se trouvent dans le village et les montagnes environnantes ; que les malades présents seront guéris et les incrédules croiront. Ce sera le plus grand miracle que Jésus ait jamais accompli pour le monde. Il n’y aura pas le moindre doute que cela vient de Dieu et que cela sera pour le bien de l’humanité. Un signe du miracle, qu’il sera possible de filmer ou de diffuser à la télévision, restera à jamais aux pins.
Dans ce résumé, cependant, Conchita a fait une omission qui est incluse dans son journal et qui devrait se produire juste après ce dont elle a parlé en disant que « les incrédules croiront », à savoir que « les pécheurs se convertiont. »
Avec tant de personnes pressant Conchita pour avoir davantage d’informations concernant le Miracle, elle consentit à révéler ce qui suit : il se produira entre le 8 et le 16 du mois de mars, avril ou mai.
Son impact
Nous ne savons pas avec certitude quel sera l’impact mondial du Miracle, mais tout indique qu’il sera massif. Dans sa locution avec Notre Seigneur le 20 juillet 1963, Conchita lui demanda si, à la suite du Miracle, la Russie sera convertie. Il lui répondit : « Oui, elle aussi se convertira, et ainsi tout le monde aimera Nos deux Cœurs. » Le mot « aussi » a été mis en italique ici en raison de son importance. Dans son livre Our Lady Comes to Garabandal (page 144), traduction par ailleurs excellente de cette locution, le Père Pelletier omet le mot « aussi », mais il apparaît dans le journal manuscrit original de Conchita. Il indique que d’autres pays que la Russie seront également convertis.
Le Miracle initiera-t-il l’unification de tous les chrétiens ? Nous ne le savons pas, mais cette unification a également été prédite par Notre Dame de Garabandal.
Le sceaux des événements
Le plus grand événement de l’histoire de l’humanité fut l’Incarnation lorsque la Seconde Personne de la Sainte Trinité prit chair humaine. Aucun autre événement ne pourra jamais lui être comparé. Mais il a fallu un autre grand événement, la Résurrection, pour confirmer que le premier s’était vraiment produit. Car si le Christ n’était pas ressuscité le troisième jour comme Il avait dit qu’Il le ferait, alors Il n’aurait pas pu être le Messie et par conséquent il n’aurait pas pu y avoir l’Incarnation. Tous Ses grands enseignements et miracles auraient été écartés et réfutés si, le troisième jour, il n’y avait pas eu de tombeau vide. Mais Il est ressuscité et le reste appartient à l’histoire du salut.

Avec Garabandal, une analogie peut être faite en ce sens qu’un événement servira à confirmer l’authenticité de tout ce qui l’a précédé. Pour Garabandal, tout repose sur le Miracle. S’il n’y a pas de miracle alors toutes les extases merveilleuses et les phénomènes extraordinaires qui leur sont associés, les messages, les prophéties — tout sera discrédité.
Mais pour nous aider à croire que le Miracle se produira, d’abondantes preuves de l’origine divine des événements eux-mêmes nous ont non seulement été données, mais nous avons aussi le témoignage de ceux qui ont déjà vu le Miracle en la personne du Père Luis Andreu et du saint Padre Pio.
De plus, nous avons pu constater par nous-mêmes l’accomplissement de certaines prophéties faites à Garabandal (ndtr, par exemple le retour du Communisme, ou le prochain voyage du pape à Moscou, ou encore l’annonce d’un important Synode). Alors pourquoi devrions-nous douter que le Miracle se produise aussi ? Un autre point à considérer est que, comme le démontre cet article, la promesse d’un grand miracle était contenue dans ces événements, événements qui ont prouvé leur véracité. Comment le Miracle prédit comme devant faire partie de ces événements pourrait-il ne pas avoir une valeur égale ? D’ailleurs, à l’époque du Miracle, nous aurons déjà été conditionnés au spectaculaire puisque l’Avertissement se sera à ce moment produit.
Une dernière raison pour laquelle nous ne devrions pas douter du Miracle est que nous en avons besoin. (Ndtr, pensons aux conséquences de ces injections expérimentales et des millions d’effets indésirables déjà recensés que seule une divine chirurgie sera en mesure de guérir) Dans le journal de Conchita se trouve l’entrée suivante :
La Sainte Vierge m’a informée d’un grand miracle que Dieu, Notre Seigneur, accomplira par son intercession. De même que le châtiment sera très, très grand, à la hauteur de ce que nous méritons, de même le miracle sera extrêmement grand, à la hauteur des besoins du monde.
L’espérance est l’une des trois vertus théologales et dans ce contexte, notre salut éternel fait l’objet de notre espérance. Mais même pour les besoins de la vie quotidienne, nous devons avoir de l’espoir, surtout aujourd’hui dans un monde de plus en plus sécularisé — et dangereux. Le Miracle nous donne l’espoir de jours meilleurs lorsqu’il inaugurera le temps de paix promis par Notre Dame.
[1] Tous les passages cités dans cet article sont tirés du livre She Went in Haste to the Mountain d’Eusebio Garcia de Pesquera, o.f.m., sauf indication contraire.
[2] Note du Père Valentin
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Les deux messages donnés à Garabandal
Source : etoilenotredame.org
Le premier message formel :

Le 4 juillet 1961, Notre Dame donna aux enfants ce qui fut connu par la suite comme le « premier Message de Garabandal ». La Vierge Marie leur dit de ne le publier que le 18 octobre. Ce jour est la fête de saint Luc, l’évangéliste de l’enfance de Jésus, de la tendresse et de la miséricorde de Dieu. Ne pourrions-nous pas percevoir ici l’harmonie profonde de toute « L’histoire de Garabandal » avec l’évangile de St Luc ?
Ce 18 octobre 1961, les petites publièrent pour le monde ce premier message de Notre Dame :
« Nous devons faire beaucoup de sacrifices, faire beaucoup pénitence et visiter fréquemment le Saint Sacrement. Mais, avant tout, nous devons mener une vie bonne. Si nous ne le faisons pas, il nous viendra un châtiment. La coupe se remplit et si nous ne changeons pas, un très grand châtiment nous viendra. »
Le deuxième message formel :
Le 8 décembre est la fête de Conchita, elle porte en réalité le nom de l’Immaculée Conception. Conchita n’est en effet que le diminutif espagnol de Marie de la Conception. L’apparition du 8 décembre 1964 fut très importante.
Ce jour-là, Notre Dame du Carmel lui annonça que le 18 juin 1965, elle reverrait Saint Michel. Cette annonce prophétique, datant de plus de six mois, se réalisa à la lettre. Et ce fut le deuxième message donné par l’intermédiaire du grand archange saint Michel.
« Comme on n’a pas accompli mon message du 18 octobre, je vous avise que celui-ci est le dernier. Auparavant, la coupe se remplissait ; maintenant, elle déborde.
Beaucoup de cardinaux, d’évêques et de prêtres vont par le chemin de la perdition et entraînent avec eux beaucoup d’âmes.
On donne de moins en moins d’importance à l’Eucharistie.
Nous devons éviter par nos efforts la colère de Dieu sur nous. Si vous lui demandez sincèrement pardon, II vous pardonnera. Moi, votre Mère, par l’intercession de l’archange saint Michel, je vous demande de vous amender.
Vous voici aux temps des derniers avertissements. Je vous aime beaucoup et je ne veux pas votre condamnation. Priez-nous sincèrement et nous vous exaucerons. Il faut vous sacrifier plus. Pensez à la Passion de Jésus. »
La dernière apparition eut lieu aux Pins, à la sortie du village, le 13 novembre 1965. C’est à cette occasion, qu’au cours d’une conversation extrêmement émouvante pour nous, notre Mère du Ciel dit à Conchita les paroles que voici: « Parle-moi donc de mes enfants de la Terre. Je les aime tant, Je les garde sous mon manteau. »
