Vendredi 4 septembre 2020
L’humilité de Dieu
Que Mon Nom soit sanctifié, que Mon Règne vienne. Oui, il est important que Mes créatures sanctifient Mon Nom et le louent. La louange divine est une action de grâces faite par les créatures à l’égard de leur Dieu qui leur en sait gré. Il n’en a pas besoin mais c’est une action juste de la créature envers son Créateur. C’est pourquoi Il l’accepte et les leur en récompense.
Lorsque Dieu est loué, Il n’en tire aucune gloire personnelle, Il est loué, c’est juste et cela suffit. Ainsi, lorsque les habitants de Jérusalem M’ont loué avec des palmes alors que Je montais un âne, c’était juste et rien de plus en ce qui Me concerne. Le fait de monter un âne et non un autre animal de plus grande taille était un signe d’humilité car Dieu dans Sa Puissance, Sa Grandeur, Sa Démesure est humble comme peut l’être un Roi ou même un très grand Roi. L’humilité accentue la Grandeur, car celle-ci ne se rengorge pas en Elle-même, Elle est grande et c’est tout.
Dieu possède toutes les qualités, toutes les vertus, et la Grandeur, la Splendeur, la Magnificence en font partie. L’Humilité et toutes les vertus de Dieu sont parfaites et le moindre orgueil, le moindre égoïsme, le moindre personnalisme sont absents, totalement absents de la divine Exception. Oui, car Dieu est exceptionnel, Il est hors de toute similitude avec quiconque. Il est le très Grand, le tout Puissant, Maître de toutes choses ; par Ses Vertus, Il dépasse toute chose. Les vertus divines embrasent l’univers, elles actionnent tout le créé et par elles les corps créés interagissent entre eux.
C’est ainsi que la lune interagit avec la terre, les planètes et le soleil entre eux, les galaxies entre elles, et tout ce qui se meut entre soi également. La terre, parce qu’elle est connue des hommes, est le plus bel exemple de la capacité de Dieu à créer, à gérer, à dynamiser et à rendre solidaires entre les créatures la vie qu’Il a créée. Elles s’entraident souvent sans le savoir grâce à leurs propriétés physiques, se donnant les unes aux autres, s’utilisant les unes les autres, se recommandant les unes aux autres. La passion qui s’est emparée d’elles les détruit aussi, mais le flux des naissances remplacent les partantes, et le cycle est en perpétuel renouvellement.