Samedi 6 juin 2020

Le Saint Sacrifice de la Messe

Je suis le Très Haut, le Merveilleusement Aimant, seul Mon Amour est désirable. Les amours de la terre sont de l’ordre temporel tandis que l’Amour de Mon Sacré-Cœur est divin. La grandeur, la profondeur, la puissance de cet Amour divin est d’un autre ordre que celui de l’amour humain. L’amour humain est de l’ordre du fini car il va de l’être fini à un autre être fini, et pourtant il embaume la vie humaine d’un parfum contagieux. Celui qui aime, particulièrement dans un amour dit familial, paraît comblé et il donne ce qu’il peut.

’Amour divin, lui, brise le plafond de l’amour humain et le dépasse d’une hauteur infinie. Il est total, il est contagieux certes, mais il est créateur. L’amour humain, lui, est collaborateur, sans aucun contrôle sur ce qu’il paraît produire. La nature humaine donne ce qu’elle a reçu de Dieu, de Son Amour, tandis que l’Amour divin gère, produit, crée et se glisse en la créature. Le Saint Esprit pénètre l’âme de la créature et vit en elle, cette âme habitée par Lui devient Sa demeure. Cet Amour là est divin, l’amour humain ne peut y exceller, il donne ce qu’Il est, c’est-à-dire entier mais limité. L’Amour divin qui se donne prend possession et se meut en l’être qui Lui a donné sa personne.

C’est ainsi que Mes prêtres opèrent le Saint Sacrifice de la Croix en Mon Nom, mais pas seulement. Je prends possession de leur être et c’est Moi qui officie, c’est Moi qui sacrifie. Le sacrement de l’Ordre les rend d’autres christs et s’ils sont fidèles, Je suis à l’autel étant autant le sacrificateur que le Sacrifié. Cette vertu du sacrement de l’Ordre est puissante, elle est surnaturelle et elle accomplit la Rédemption. Pourquoi le saint Sacrifice de la Croix a-t-il besoin de se répéter ainsi tout au long de la vie de la sainte Eglise catholique ? Il ne se répète pas, il ‘est’ celui de la croix. Et parce qu’il est le sacrifice de la croix, Je suis le Sacrifié tout en étant complètement le prêtre, le sacrificateur.

Ce sacrifice de la croix a été le plus grand acte d’Amour de tous les temps. J’ai pris sur Moi physiquement et moralement la totalité des péchés de l’humanité, les grands et les moins grands péchés, tous sans qu’aucun n’ait été oublié. J’en ai subi la pénitence, c’est-à-dire que chaque faute a été réparée, chaque faute a reçu de la part de Dieu le Père sa rémission. Chaque faute, de la plus petite à la plus grande, a été accusée par Jésus-Christ sur la Croix et pendant Sa Passion dès le moment de Son arrestation dans le Jardin des Oliviers. Il a prié pour la rémission de chacune d’elles ; Il a offert chaque blessure, chaque injure, chaque humiliation, pour ces si nombreux et terribles péchés qui noircissaient en surface Son Ame si digne, lumineuse et exemplaire.

Le démon assistait à cette réparation mais il n’avait ni l’état ni la grâce pour en comprendre quoi que ce soit. Il avait le seul désir de fondre sur cette Ame sans éclat et l’emporter comme un butin de choix, hors norme et étonnamment déchue. Elle n’avait pas de péché personnel, il le savait, mais elle était à lui, cela était certain. Il la vit quitter le corps du Seigneur Jésus-Christ et aussitôt, il se précipita, lui et tous ses semblables démoniaques, il l’accrocha sans qu’elle eut pu émettre la moindre résistance si elle avait été pécheresse.

Mais l’Ame de Jésus-Christ était l’Ame de la Seconde Personne de la Très Sainte Trinité, elle ne pouvait être séquestrée. Sa grandeur, Son autorité et Sa colère devant ces anges damnés les firent reculer et ils se défirent de leur prise. Jésus-Christ, en Son Ame, se montra à eux dans Sa blancheur immaculée retrouvée et sans qu’ils n’aient pu Lui faire un commencement de mal et d’appropriation, Il s’éleva hors de leur emprise les laissant consternés, humiliés et à jamais bafoués.

Cette victoire directe du Fils de Dieu sur l’enfer et son engeance était nécessaire pour dominer définitivement cette horde et leur faire manger le pain de leur affront personnel qui causa la chute de l’humanité dans leurs filets. Cet affront de Lucifer et des anges qui le suivirent, devait être vengé aussi et c’est dans cette dernière épreuve de la Rédemption, invisible aux yeux des hommes – mais que seul le Fils de l’homme peut révéler -, que l’humanité fut définitivement sauvée.

L’humanité, admise de nouveau dans l’amitié divine, reste malgré tout blessée ; c’est par la participation individuelle de chaque être humain au Saint Sacrifice de la messe catholique, par la réception de la Sainte Eucharistie et par la réception de tous les sacrements, au fur et à mesure de sa vie personnelle et humaine, que l’homme progresse dans la voie de la sainteté.

La sainte Eglise une, catholique et apostolique est la Mère de l’humanité et elle cherche à s’approprier Ses enfants pour les amener sur le chemin du Ciel par la pratique de la vie chrétienne et la réception des sacrements.

Je suis le Seigneur Jésus-Christ, Je suis la Tête de Mon Eglise et Je vous attends, Mes enfants, à l’église pour M’adorer, Me remercier, demander pardon et Me présenter vos demandes et vos soucis. Je vous attends et ne vous laisserai pas quitter l’église sans vous accorder une abondance de grâces et de bienfaits.

Source : https://srbeghe.blog/2020/06/06/saint_sacrifice_messe/