Extrait de « Divins Appels »
Travail intérieur de Dieu dans l’âme
Ames de désir
Où trouver les âmes de désir ?
J’ai en Moi toutes les Richesses spirituelles, Je les possède toutes. Je suis l’Infini et Je ne demande qu’à communiquer ce que Je possède, dans la mesure, évidemment, où le fini que vous êtes peut contenir.
Mais ! Que cette mesure serait immense, si les âmes Me désiraient ! Elles n’y pensent même pas…
Trop souvent on se juge indigne d’avoir de grandes Grâces, et l’on y prétend pas.
La fausse, la pernicieuse humilité que celle-là ! Elle tarit l’effort ! Elle étouffe le zèle ! Elle dessèche le cœur ! Elle fait des indifférents !
Ah, qu’au lieu de cela, on Me dise : je suis indigne, oui, mais je veux m’épurer pour m’approcher chaque jour plus de Vous, ô mon Dieu !
Je désire recevoir ce que Vous brûlez de me donner ! Je tiens, par le silence, le désir, la fuite de toute faute volontaire, si petite soit-elle, je tiens mon âme continuellement ouverte pour recevoir les divins effluves de l’Esprit-Saint…
Oh, je vous désire ! Je vous désire, donnez-vous à moi…
On le dirait dans la ferveur sensible, on le dirait dans la sécheresse, on le dirait toujours ! Oh alors, il est impossible de rendre l’impétuosité avec laquelle Je me précipiterais en une telle âme !
C’est la créature qui limite mes élans…
Si je ne trouvais pas d’obstacle en elle, et, à plus forte raison, si Je la voyais Me désirer ardemment, Je me verserais en elle à un point qui, suivi d’une nouvelle correspondance à ma Grâce, en attirerait d’autres, et ainsi toujours…
J’ai en Moi toute plénitude pour Moi-même. Mais, si J’ose dire, en quelque sorte cela ne Me suffit pas… car ayant créé l’homme, et l’ayant voulu à mon Image et à ma Ressemblance, J’ai besoin de lui donner continuellement de Moi-même pour le faire monter de plus en plus, et se rapprocher de plus en plus en plus aussi, de cette divine ressemblance !
Encore ! Encore ! Encore plus !
Oui ! Si une âme Me désirait ardemment, continuellement, Je puis dire que Je la comblerai à un point inconcevable pour le jugement humain !
Il faut ! Il faut, avant la fin des temps, des âmes de désir, que Je puisse envahir à ma guise, et comme à l’infini !
Contentez-Moi ! Et vous serez, par ma Grâce, pleinement contentés !
Le contentement, c’est une nourriture, c’est un rassasiement, c’est une possession qui remplit, qui vivifie, qui ravit, qui dépasse la terre…
Extraits de « Divins Appels » aux Ed. du Parvis