Publié par wikistrike.com sur 8 Février 2022, 10:01am
La rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron a bien eu lieu. Entre eux, le vent s’est engouffré. La date pour une offensive russe sur la capitale ukrainienne, Kiev, aurait même été choisie.
Le déploiement d’unités spécialisées dans l’approvisionnement en carburant et d’hôpitaux de campagne, la livraison de poches de sang sont autant de signaux inquiétants qui laissent penser que l’option militaire est sérieusement envisagée par Vladimir Poutine.
Le refus par l’Occident de retirer les troupes de l’OTAN des pays de l’est (Roumanie, Bulgarie entre autres) nonobstant un accord de “non-approche” signé il y a presque trois décennies, la main mise par l’organisation atlantiste sur l’Ukraine, oblige la Russie à un effort de réaction.
Depuis plusieurs semaines, les signes ne trompent pas, bien qu’aucun parti ne désire la guerre, les mouvements militaires incessants montrent le contraire.
V. Poutine prévient : “Si l’Ukraine devient membre de l’Otan et récupère la Crimée par la voie militaire, les pays européens vont être entraînés automatiquement dans un conflit avec la Russie“. Ajoutez à cela une bataille gazière…
Si la date du 15 février pour une offensive éclair russe est désormais révélée (fin des Jeux de Pékin), les surprises demeurent nombreuses autour d’un conflit qui s’enfonce dans le temps (10 ans).
Un dernier rendez-vous entre Porochenko et Macron se tient aujourd’hui, mais l’espoir est infime, l’Ukraine, pour l’instant, n’appartient à personne, Porochenko lui-même ne sait plus à quel saint se vouer.
Au final, les deux camps ont tort, l’Occident qui arme l’Est, et la Russie qui arme l’Amérique.
Alexander Doyle pour WikiStrike