Bien chers amis en Notre Seigneur,
Une seule prière brûle mon cœur en ce moment béni par Notre Seigneur ; qu’Il me permette de vous l’exprimer le plus clairement possible afin de vous interpeller, vous aussi, pour vous rendre participants actifs à cette demande urgente adressée à notre Dieu par ses fils et filles de prédilection dans un intense mouvement d’amour, d’espérance et de charité :
![Dieu tout-puissant - Porte Ouverte Chrétienne [avec paroles] - YouTube](https://i0.wp.com/i.ytimg.com/vi/DQ2JZiuuCyI/maxresdefault.jpg?resize=470%2C264&ssl=1)
Oh ! Dieu tout Puissant, majesté infinie, Gloire de notre humanité, Force vive qui illumine de ses rayons bienfaisants le fond du cœur de ses enfants, nous vous supplions d’ouvrir le cœur et l’esprit de notre jeunesse actuelle si abîmée par les erreurs véhiculées en ce monde.
Que nos jeunes gens et jeunes filles puissent suivre la trace offerte amoureusement par Votre Fils Jésus qui, dans un élan constant de Votre Excellence, a pu donner aux générations ses dons les plus ineffables: sa Vie emprunte de Votre Majesté, son Ame d’éternelle gloire, son Cœur Sacré et son Corps Sanglant, en véritable nourriture pour nous, pauvres sœurs et frères accablés par les peines et les difficultés de l’existence !
Oh ! Dieu, plein de bonté et de tendresse, daignez exaucer cette requête que nous osons déposer à vos pieds en toute confiance et pleine responsabilité.
Qu’elle trouve au plus vite, tant qu’il est encore temps, votre chemin de vie, cette jeunesse actuelle si perturbée par les multiples sollicitations injectées en elle par satan, auteur du mal profond de notre société !

Oh ! Dieu si généreux, obtenez de tous les membres de nos familles d’être à l’écoute de Votre Esprit Saint pouvant tout régénérer en une seule fois !
Que les rochers de leur ego puissent se fendre et s’éventrer pour y trouver la manne cachée sous les décombres de leur jeune vie !
Que les montagnes qui obstruent leur vue et inhibent leurs agissements vers le Souverain Bien que vous êtes et que vous désirez réaliser en eux, Seigneur, s’amoncellent sous votre Grandeur en s’évaporant comme l’éther afin de faire goûter à vos enfants la bonne odeur du sacré, la joie intense qu’il procure et l’ordonnance de vos commandements d’Amour !
Père éternel, Joie Indicible qui peut ravir nos cœurs de chair, réanimez ces cœurs de pierre pour obtenir cette transformation radicale indispensable à l’impression de Votre Image en nos âmes en détresse.
Que les mauvais exemples de notre société contaminée par la pourriture du malin ne soient plus, pour eux, comme pour nous, qu’un cauchemar qui s’évanouit !

Nous vous en prions avec insistance toute particulière : faites que leurs vies professionnelles, affectives et surtout spirituelles deviennent le terreau de Votre Bienveillance !
Plût au Ciel qu’ils se nourrissent abondamment de Votre Parole, de vos louanges, de votre imitation !
Ouvrez en eux, Seigneur, un esprit nouveau, une pureté d’excellence à la hauteur de celle qui fut véhiculée toute son existence par votre mère bénie, Notre Très Sainte Mère.
Puisse son intervention maternelle trouver écho favorable et leur ouvrir le terrain de la charité si joyeuse et chaleureuse lorsqu’elle est vécue et désirée en toute liberté !
C’est aussi cette vraie liberté docile, celle de vos enfants touchés par vos douces caresses, vos marques de haute estime pour l’humanité en route vers la sainteté que nous vous demandons pour eux.
Bien chers amis, cette ouverture d’esprit, sollicitée et forgée par le Saint Paraclet, donnera, j’en suis sûr, des élans de fraîcheur aux générations nouvelles.

La purification annoncée par tant de prophètes anciens et actuels nous invite à croire profondément en l’intervention divine bénéfique qui fera revivre en l’homme nouveau le véritable esprit d’amour, de fraternité et de sincère charité.
Remercions aussi et surtout notre Dieu pour ce don si merveilleux abandonné pour nous en permanence dans tous les tabernacles du monde entier.
Que ceux-ci soient ouverts à nos yeux ahuris par une telle générosité ; puissions-nous faire honneur au Très Saint Sacrement en Le visitant souvent, ne fût-ce que quelques minutes par jour, selon nos disponibilités.
Justement, que nous nous rendions disponibles, malgré les contraintes de cette vie stressante, afin que Jésus, qui, Lui, l’est toujours pour nous, puisse recevoir notre adoration et nous suggérer en retour ses divins conseils.

Que la Sainte Communion nous soit distribuée en de bonnes conditions le plus souvent possible car nous le savons bien, c’est le Corps véritable de Dieu fait homme qui est offert en breuvage royal à ses oisillons affamés.
Je ne résiste pas non plus au plaisir de vous communiquer ci-dessous un texte (1) soulignant l’importance de la fréquence à obtenir ce précieux trésor ; c’est St Jean-Marie Vianney, le saint curé d’Ars qui vous parle :
Tous les êtres de la création ont besoin de se nourrir pour vivre : c’est pour cela que le Bon Dieu a fait croître les arbres et les plantes ; c’est une table bien servie où tous les animaux viennent prendre chacun sa nourriture qui lui convient.
Mais il faut que l’âme aussi se nourrisse. Où est donc sa nourriture ? Lorsque Dieu voulut donner une nourriture à notre âme pour la soutenir dans le pèlerinage de la vie, il promena ses regards sur la création et ne trouva rien qui fût digne d’elle. Alors il se replia sur lui-même et résolut de se donner.

Oh, mon âme, que tu es grande, puisqu’il n’y a que Dieu qui puisse te contenter ! La nourriture de l’âme, c’est le corps et le sang d’un Dieu. L’âme ne peut se nourrir que de Dieu ! Il n’y a que Dieu qui lui suffise ! Il n’y a que Dieu qui puisse la remplir ! Il n’y a que Dieu qui puisse rassasier sa faim !
Heureuses les âmes pures qui ont le bonheur de s’unir à Notre Seigneur par la communion. Dans le ciel elles brilleront comme de beaux diamants, parce que Dieu se verra en elles (2).
Il y a dans toutes les maisons un endroit où l’on conserve les provisions de la famille : c’est l’office. L’église est la maison des âmes : c’est notre maison à nous, qui sommes chrétiens. Dans cette maison, il y a un office. Voyez-vous le tabernacle ? Si l’on demandait aux âmes des chrétiens : Qu’est-ce que cela ? Vos âmes répondraient : « C’est l’office… »
Gloria ejus in te videbitur, a dit le Saint-Esprit (Is 40,2)

Il n’y a rien de si grand, que l’Eucharistie ! Mettez toutes les bonnes œuvres du monde contre une communion bien faite : ce sera comme un grain de poussière devant une montagne. Faites une prière quand vous aurez Dieu dans votre cœur : Dieu ne pourra rien vous refuser si vous lui offrez son Fils et les mérites de sa sainte mort et de sa Passion.
Si on comprenait le prix de la sainte communion, on éviterait les moindres fautes pour avoir le bonheur de la faire plus souvent. On conserverait son âme toujours pure aux yeux de Dieu. Je suppose que vous vous soyez confessés aujourd’hui, vous veillerez sur vous-mêmes ; vous serez contents dans la pensée que demain vous aurez le bonheur de recevoir le Bon Dieu dans votre cœur. Demain vous ne pourrez pas non plus offenser Dieu : votre âme sera toute embaumée du sang précieux de Notre-Seigneur.
Une âme qui aura reçu souvent et dignement Dieu sera belle dans l’éternité ! Le corps de Notre-seigneur brillera à travers notre corps, son sang adorable à travers notre sang ; notre âme sera unie à l’âme de Notre-Seigneur pendant toute l’éternité. C’est là qu’elle jouira d’un bonheur pur et parfait. Quand l’âme du chrétien qui a reçu Notre-Seigneur entre au paradis, elle augmente la joie du ciel. Les anges et la Reine des anges viennent au-devant d’elle, parce qu’ils reconnaissent le Fils de Dieu dans cette âme. C’est alors que cette âme se dédommage des peines et des sacrifices qu’elle aura endurés pendant la vie.

On sait quand une âme a reçu dignement le sacrement de l’Eucharistie. Elle est tellement noyée dans l’amour, pénétrée et changée, qu’on ne la reconnaît plus dans ses actions, dans ses paroles. Elle est humble, elle est douce, elle est mortifiée, charitable et modeste ; elle s’accorde avec tout le monde. C’est une âme capable des plus grands sacrifices ; enfin, elle n’est plus reconnaissable.
Allez donc à la communion, mes enfants, allez à Jésus avec amour et confiance ! Allez vivre de lui, afin de vivre pour lui ! Ne dites pas que vous avez trop à faire. Le divin Sauveur n’a-t-il pas dit : « Venez à moi, vous qui travaillez et qui n’en pouvez plus : venez à moi et je vous soulagerai. »
Pourriez-vous résister à une invitation si pleine de tendresse et d’amitié ?- Ne dites pas que vous n’en êtes pas digne. C’est vrai, vous n’en êtes pas dignes, mais vous en avez besoin. Si Notre Seigneur avait eu en vue notre dignité, il n’aurait jamais institué son beau sacrement d’amour ; car personne au monde n’en est digne, ni les saints, ni les anges, ni les archanges, ni la Sainte Vierge, mais il a eu en vue nos besoins.

Ne dites pas que vous êtes pécheurs, que vous avez trop de misères et que c’est pour cela que vous n’osez pas en approcher. J’aimerais autant vous entendre dire que vous êtes trop malades, et que c’est pour cela que vous ne voulez pas appeler le médecin.
Toutes les prières de la Messe sont une préparation à la communion ; toute la vie d’un chrétien doit être une préparation à cette grande action.
Nous devons travailler à mériter de recevoir Notre Seigneur tous les jours. Combien nous devrions être humiliés lorsque nous voyons les autres aller à la sainte Table et nous, rester immobiles à notre place ! Qu’un ange gardien qui conduit une belle âme à la sainte Table est heureux !

La communion fait à l’âme comme un coup de soufflet à un feu qui commence à s’éteindre, mais où il y a encore beaucoup de braise : on souffle, et le foyer se rallume.
Homme, que tu es grand, nourri et abreuvé du corps et du sang d’un Dieu ! Quelle douce vie que cette vie d’union avec Dieu ! C’est le paradis sur la terre : il n’y a plus de peines, plus de croix. Lorsque vous avez le bonheur d’avoir reçu Dieu, vous sentez pendant quelque temps une jouissance, un baume dans votre cœur. Les âmes pures sont toujours comme cela ; aussi cette union fait-elle leur force et leur bonheur

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Les personnes qui reçoivent la sainte communion au moment de la mort sont bien heureuses ! Au jugement particulier qui se fait tout de suite après la mort, Dieu le Père voit son Fils en elles : il ne peut pas les condamner à l’enfer. Voyez, comme il est avantageux de recevoir les derniers sacrements.
voir n°13 p. 104 à 109 du livre de l’abbé Monnin « Esprit du curé d’Ars » Ed.Téqui
Après cette lecture rafraîchissante, espérons simplement que le saint patron des prêtres aura su toucher en vous les cordes sensibles pour accorder vos violons sur les notes éternelles de son Saint Chef d’orchestre.

Merci aussi d’avoir accepté ce petit temps précieux d’une prière et de cette lecture pour intervenir comme acteur principal dans ce petit intermède en y infiltrant vos petits grains de sel personnels qui, je puis vous l’assurer, ne manqueront pas alors de saveur et de goût.
Jean-Michel Moulart