Lettre d’un ami à un ami n° 19 (ASDE 27) – Mettre toute sa confiance dans le Seigneur

Mettre toute sa confiance dans le Seigneur

Bien chers amis en Notre Seigneur,                                                    

      1/  Dans sa prison du temple, madame Elisabeth de France ressassait avec foi ce cri du Saint Abandon juste avant de mourir sur l’échafaud le 16 mai 1794 :

« Que m’arrive-t-il aujourd’hui, Ô mon Dieu ? Je n’en sais rien ; tout ce que je sais, c’est  qu’il ne m’arrivera rien que vous n’ayez prévu, réglé, voulu ou ordonné de toute éternité dans la pensée divine ! Cela me suffit, ô mon Dieu, cela me suffit. J’adore vos desseins éternels et impénétrables, et je m’y soumets de tout mon cœur pour l’amour de vous. Je veux tout, j’accepte tout. Je vous fais un sacrifice de tout et j’unis ce sacrifice à celui de Jésus-Christ mon divin Sauveur. Je vous demande en son nom et par ses mérites infinis, la patience dans mes peines et la parfaite soumission qui vous est due pour tout ce que vous voulez et permettez. Ainsi soit-il. »

Voyez-vous, biens chers amis, cette confiance presque inimaginable en de telles circonstances nous permet, à nous aussi, d’espérer, et cela à travers toute épreuve, au point qu’il me vient à l’esprit de supplier notre Dieu tout puissant d’accorder sa clémence aux  pauvres martyrs décapités en notre époque barbare, en ce siècle décadent et enfermé dans les sordides certitudes…

Bien évidemment nous pouvons sans hésiter la faire nôtre, cette prière de supplication, en l’octroyant par pure charité à tous ces malheureux (innocents et même bourreaux) afin qu’infusés de la sorte spirituellement en leur être brisé, ils puissent tous sauter à pieds joints dans la Lumière divine, véritable feu dévorant d’Amour et de suprême consolation.

      2/ Parallèlement, j’aimerais, si vous me le permettez, vous emmener un instant au cœur d’un important message reçu cette fois par une prophétesse de notre époque, Vassula Ryden, afin que vous puissiez ressentir l’intensité des interventions célestes hurlant à tous vents leurs désirs urgents de nous voir convertis, en paix et remplis d’espérance.

Je vous laisse savourer les secours, similitudes, compléments et cohérences des textes actuellement divulgués à ses enfants de bonne volonté (ceux qui acceptent de se laisser toucher par la grâce) ; qu’à l’occasion de  la découverte en cette lettre amicale, ils viennent parfaire  les dons gratuitement déjà enfantés en vous par la Bonté Infinie de Dieu !

(Jésus à Vassula le 09/02/1990) «  … Si vous faites de ma Parole votre demeure, votre âme sera élevée à Moi et vous m’atteindrez ! Si seulement vous saviez combien mon Sacré Cœur est blessé chaque fois que l’un d’entre vous remet à plus tard mes désirs ; louez-Moi, votre Sauveur, jour et nuit pour vous avoir nourris de  ma propre Main ; je vous ai écouté d’en haut et aussi je suis venu à votre secours ; acceptez de vous soumettre à mes Enseignements et à mes Désirs que, comme des graines, j’ai planté en vous ; que vos prières viennent du cœur ! »

      3/ Quels sont ces désirs si pressants à satisfaire pour notre bien à tous ? N’hésitons plus à les réaliser car ils nous éviteront de sombrer dans la tiédeur qui mène inévitablement au péché et à l’enfer.

–        Oh, mais le Seigneur est bon, me direz-vous, et Il est si miséricordieux !

De nos jours, on ne sombre plus dans ces funestes dérives et puis… tout le monde va au paradis, c’est bien connu !

–        Malheureux que vous êtes, détrompez-vous si vous pensez ainsi car c’est le malin qui vous trompe ; il est menteur et homicide ; il vous bande les yeux ! Jamais il n’a été plus adroit dans ses abominations qu’en nos jours de fin des temps où la plupart des gens ne croient même plus en son existence ! C’est bien là d’ailleurs sa grande réussite ! Que d’erreurs et de tristesse de tels aveugles de nos jours n‘amasseront-ils pas !

Que désire Notre Seigneur ?

Je me réjouis de vous le rappeler car, croyez-moi, vivez intensément son enseignement et votre vie se transformera déjà ici sur terre en un bonheur immense, celui qui soulève les volcans de l’Amour, véritable épanouissement de l’apôtre volontaire, docile et persévérant ! Quelle joie profonde vous attend, mes amis !

Voici que Jésus nous propose pour atteindre cette incroyable récompense (la gloire de Dieu en nous) :

1.      Nos  prières venant du cœur : simples, discrètes, courtes, elles s’élèveront comme l’encens devant Ta Face, seigneur !

2.      Nos supplications pour obtenir la sainteté de nos évêques et de nos prêtres : fréquentes, insistantes, elles réjouiront la soif inassouvie de note Dieu.

3.      Nos écoutes attentives des vrais prophètes anciens et nouveaux : utiles et formatives, elles combleront nos nombreuses lacunes.

4.      Nos privations et pénitences : chacune bien adaptée à nos êtres fragiles, elles contribueront à forger en nous la vertu de persévérance.

5.      Nos communions fréquentes : Dieu nous attend, présent en l’hostie consacrée ! Soyons à son rendez-vous et accueillons-Le amoureusement.

6.      Nos confessions (au moins une fois par mois) : indispensables et sources de nouvelles grâces, elles oxygèneront à nouveau nos âmes meurtries par les faiblesses.

7.      Nos lectures quotidiennes et méditations des Ecritures et livres Saints : elles nous feront parvenir par l’Esprit Saint la Volonté de Dieu en nous (à rechercher toujours).

8.      Nos réparations des péchés (les nôtres et ceux des autres) par divers sacrifices : elles attireront vers nous tous la Divine Miséricorde.

9.      Nos  récitations des prières du chapelet médité (le Rosaire) : encore une fois chacun selon ses possibilités car c’est l’intention qui compte.

      C’est la mitraillette redoutée de l’adversaire !

10.    Notre Saint Abandon quotidien et même à chaque seconde : Dieu en nous et nous en Lui ; c’est si bon de Le laisser vivre en Sa Créature.

Dans son immense bonté, le Sauveur nous rappelle aussi que nous ne sommes jamais seuls « Je suis toujours avec vous » « Mon Corps est Saint, alors venez manger ma Chair et boire mon Sang car quiconque vient à Moi, je ne Me détournerai pas, je suis le Pain de vie. »

Vous rendez-vous compte, bien chers amis, de la chance que nous avons ? Il suffit de Le laisser vivre en nous et c’est Lui qui fait le reste. Nous demeurons ses instruments et de ce fait, entrons déjà un peu, par avance, en son Royaume et son Rayonnement. Il nous guide et nous place là où Il veut que nous soyons actifs. Pour sa Gloire, pour notre bien, pour l’éternité …

4/ Biens chers amis, pour terminer cette entrevue avec vos âmes assoiffées de vérité (je l’espère), je me permettrai d’attirer votre attention vers cette envolée remplie de joyeuse espérance ; méditons-la avec l’aide de l’Esprit Saint que nous appelons à nous envahir ; il s’agit de cette admirable pensée réconfortante et pleine de promesses que j’ai redécouverte au point 10 du 3ème mystère glorieux (p.76) dans le petit livret de  « Prières du Ciel » de « chemin de vie » par les Editions du Parvis.

La voici :

« Vous êtes une lettre du Christ écrite avec l’Esprit même de Dieu sur les tables vivantes de vos cœurs » (1)

(1)      « clausule » (ou bout de verset de la Parole de Dieu) à lire entre chaque «  Ave Maria » pour aider à bien pénétrer dans le mystère de la Pentecôte (3ème dizaine des mystères Glorieux)

Mais quelle joie ne devrait-elle donc pas nous habiter, cher lecteur, sachant maintenant que nous sommes tous (donc vous qui lisez et moi aussi) une « lettre du Christ » ?

Pensez comme elle doit être belle cette lettre de vie écrite ! Depuis notre naissance… mieux, depuis notre premier battement de cœur, neuf mois plus tôt, jusqu’à ce jour que nous magnifions en Jésus Vainqueur… mieux encore jusqu’à notre souffle ultime dans quelques années ou quelques heures ! Notre vie est écrite en un long fleuve (la lettre) même s’il n’est pas tranquille…

Et de plus avec quel stylo est-elle rédigée ?

Avec l’Esprit même de Dieu ! Vous rendez-vous compte du soin qu’Il nous apporte en personne (3ème personne divine) ? Quel honneur ! Nous ne devrions plus jamais nous en faire pour quoi que ce soit. Laissons-Le remplir sa Page de chaque jour. Oui, nous pouvons vraiment placer notre orgueil en Dieu, créateur. Et nos indignités se transformeront en dignité royale, le corps (nous) devant bien évidemment suivre la tête (Lui).

Enfin remarquons aussi où Il désire écrire Sa volonté ; ce n’est pas n’importe où ! Il imprime sur les « tables vivantes de nos cœurs ». Cela signifie que nous en avons plusieurs (ce sont sans doute les diverses époques de notre vie). Pourrions-nous peut-être alors imaginer en avoir dix ? Elles seraient ouvertes à l’impression des dix commandements (rappelons-nous les tables rapportées par Moïse)

Et si j’ose aller plus loin, je pourrais espérer les rendre bien vivantes en moi par mon adhésion jusqu’à leur plein épanouissement qui aboutirait inévitablement à notre entrée en Paradis…

Qu’en pensez-vous ?

Jean-Michel Moulart

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