Mardi 27 avril 2021
Les âmes damnées
Mon Amour est tel que Je le donne à tous ceux à qui J’ai donné la vie. J’aime la vie, toute vie, et Je désire la communiquer largement. La vie est un don si grand car il est donné personnellement et totalement. Je donne et la vie donnée appartient à qui l’a reçue. Je ne retiens rien, Je l’ai donnée entièrement, elle ne M’appartient plus bien que Je veille sur elle.
Toute vie continue à dépendre de Moi totalement ; si Je devais l’oublier, elle disparaîtrait. Les seules vies que J’oublie sont celles qui Me refusent éternellement. Je ne puis plus rien pour elles, leurs âmes sont éternelles et si Je les avais oubliées déjà de leur vivant sur la terre, leur corps mortel serait mort aussitôt.

Je chéris les vies créées, les corps mortels sont destinés à la résurrection parce qu’au Ciel les corps sont tous comme le Seigneur Jésus-Christ, glorieux et ressuscités. Les corps des âmes damnées sont ressuscitées aussi mais pas de la même manière car, sans la grâce, ces corps ne seront qu’associés à leur âme déchue ; ces corps seront réunis à leur âme mais dans la mort, non dans la vie. Ces corps seront, comme l’âme, morts et ils continueront à mourir tout en revêtant une âme déchue et morte à la vie. Ces corps seront viles, mourant éternellement, usés, défraichis, pouilleux et sans éclat. Les âmes abjectes seront visibles les unes des autres, elles se haïront et se détesteront, et leur aspect corporel infâme ne les attirera pas les unes vers les autres.
L’enfer sera fermé pour toujours et à jamais, et plus personne ne se souciera plus d’aucune d’entre elles. Que leur existence se poursuit mais sans plus de joie, plus d’attirance vers quoi que ce soit, tel est leur destin atroce et rebutant. Au Ciel, les âmes revêtues de leur corps glorieux ignoreront tout d’elles, même leur existence car elles seront absentes, comme n’existant pas, oubliées de Dieu et des saints.

Leur existence ne finira jamais mais elles seront ignorées, inconnues, définitivement rayées et éliminées de la divine Pensée. Elles seront conscientes de leur état mais ne l’accepteront pas. Pendant toute l’éternité sans fin, elles seront révulsées par cette situation d’inintérêt, d’existence honteuse. Elles ne sont tout simplement plus alors qu’elles existent et qu’elles le savent bien. Leur situation est si peu enviable qu’elle serait refusée si ces âmes pouvaient encore avoir une volonté positive mais, là encore, elles sont si négatives qu’elles préféreraient mille morts plutôt que de consentir au moindre acte d’humilité. Elles détestent, elles se détestent entre elles, elles se haïssent, elles sont viles, teigneuses, agressives et violentes. Se trouver parmi elles est déjà une épouvante mais être soi-même son propre épouvantail ne s’imagine même pas.
De plus, les démons les invectivent, leur causent mille tourments, ils les tentent jusqu’au paroxysme mais elles ne peuvent même pas accéder à quelque tentation qui leur apparaîtrait comme une variété de leur quotidien. Il n’y a plus d’espoir, plus de bonté, que de la laideur extrême qui les dégoûte et les révulsent, mais chacune est semblable : sale, veule, dégoutante, repoussante, immonde et agressive.

Il vaut mieux se détourner de ces images qui n’apportent que de la tristesse et de l’horreur afin de se tourner vers Dieu qui apporte la Paix, le Bonheur, la Quiétude et le Charme de l’Exquis. La belle lumière du Ciel, encore plus chatoyante que la plus belle perle céleste, étonne et ravit tous les regards, et les saints sont heureux, au sommet de leur gloire, en la compagnie incomparable de Dieu, la Très Sainte Trinité et Jésus-Christ, leur Frère et leur Dieu.
Puissiez-vous tous, Mes enfants, entrer dans le merveilleux destin qui vous a été préparé de toute Eternité. Que le monde ne soit pour vous qu’un passage, ne vous y attachez pas sauf pour y acquérir toutes les vertus.
