Lui et moi – Septembre 1941

LUI et moi

 

 

Mois de Septembre 1941

145. [II,188] — 3 septembre.  Heure sainte.

« Emploie cette heure comme Moi,

« En Moi.

« Dans le Jardin,

« à supplier, à aimer.

« Tant, tu peux faire à travers Moi…

« Et c’est toujours nouveau, Ma prière !

« Et c’est toujours d’actualité pour chaque temps.

« Le pardon !

« il te sera donné, puisqu’à terre

« Mon sang est tombé pour cela.

« La paix du coeur ?

« Elle est à toi, puisque, Moi, Je suis dans la détresse.

« Je t’achète tout, aux Oliviers.

« Et l’Amour ?

« Mon pauvre amour !

« Y manque-t-il quelque chose ?

« Voici que Je vais lutter avec la souffrance.

« C’est le corps-à-corps que Mon Amour a désiré,

« afin que vous Me connaissiez, que vous reconnaissiez votre Sauveur.

« Tu Me vois, défiguré ?

« Pierre est stupéfait de Mon visage défait.

« Mes cheveux ruissellent de sueur et de sang.

« Mes yeux implorent Mes trois Apôtres.

« Mon amour est aux excès.

 

 

« Sois bien près de Moi.

« Offre-Moi.

« Demande des saluts de pécheurs.

« Pour ce soir.

« Pour demain.

« Donne-Moi des âmes.

« Nous deux, nous pouvons tout.

« Prends confiance. Implore·

« Au nom de Moi. Au nom de Ma Mère qui, mystérieusement, partageait Ma Douleur.

« Paie-Nous en âmes.

« Aie Ma soif de pécheurs.

« Tu sais la puissance de la Prière ?

« Parce que J’ai prié, prie.

« Parce que Je Me suis donné, donne-toi.

« Si tu as peur, regarde-Moi.

« Considère qui Je suis et qui tu es.

« Cache-toi en Moi.

« Regarde le Père nous regarder.

« J’emploie des mots que tu puisses comprendre.

« Sa miséricorde nous embrasse à la fois.

« Cette union fait ta Force.

« Tout est facile dans l’Amour.

« Perds ton petit amour dans mon Grand Amour toujours.

« Ne le reprends jamais. »

1146. [I,311] — 14 septembre. Fête patronale.  La décoration de fleurs naturelles était ravissante.

Dans l’église vide : « Je suis contente que Ton autel soit si joli ! »

« Quand il était entouré d’âmes pieuses, comme ce matin, il était encore plus joli.

« Tu ne peux pas savoir. Tu ne connais pas la magnificence d’une âme… c’est le souffle,

« l’Esprit de Dieu.

« Rien de la matière.

« Pas même d’une fleur.

« L’âme est esprit.

« Et cette beauté de l’âme grandit selon vos soins.

« Un effort, un désir, un acte d’amour,

« quelque patience ou dévouement, ou regret qui ne te semble rien,

« lui donne sur-le-champ un aspect plus merveilleux,

« comme une lumière qui prendrait une autre lumière, puis une autre, à mesure que les vertus, les mérites s’augmentent de nombre,

« Vous dites que vos corps changent tous les sept ans,

« que diriez-vous de la métamorphose de vos âmes fidèles à la grâce ?

« Ah ! si l’on donnait chaque jour à l’âme le même souci qu’on prend pour son corps !

« Cependant, vous savez qu’il n’est qu’une enveloppe de boue. »

« Seigneur, les âmes de ma famille, qui ne sont pas dans Votre Grâce, ayez-en pitié ! »

« Place-les souvent dans Ma propre âme,

« dans celle de Ma Mère.

« Si Mon corps, en les touchant, guérissait les corps, ne crois-tu pas que Mon âme a aussi ses traits vainqueurs ?

« Et les pécheurs ne sont-ils pas sans cesse dans Ma pensée ?

« Si Je suis enchaîné par Ma justice, romps Mes liens par une prière, un sacrifice, un charme.

« Tu Me crois insensible à un geste charmant de Ma petite fille ?

« Moi ? le plus tendre, le plus compatissant ?

« Oh ! Mes chers voleurs de grâces ! Combien Je suis prêt à vous remercier de vos audaces…

« Combien Je souhaite que vous Me dérobiez encore…

« Beaucoup croient que Je suis le méchant qui n’a que des désirs de vengeance.

« Et Je suis là, avec Mes bras et Mon coeur ouverts… Oh ! Mes chers pécheurs si attendus… »

 

1147. [III, 92] — 14 septembre.  J’allais partir pour jouer au loin et quitter ce cher Fresne :

« Je Vous en offre le sacrifice pour les pécheurs, prenez tout pour eux. »

« Unis toujours tes souffrances aux Miennes, afin d’en infinir la puissance.

« Crois que ce que tu fais, toi seule, n’est rien.

« Mais tu peux toujours mettre tes pas dans les Miens. »

 

 

1148. [II,189] — 21 septembre. Ozoir.  Des avions passaient. Je sentais mon désir de mourir.

« Quand Je voudrai. »

 

1149. [III, 93] — 22 septembre.  Paris, à Montmartre. 

« Je t’ai choisie. Tous les tiens, donne-les Moi.

« Tout ce qui t’a touchée, tous ceux que tu as croisés, tes troupes, même celles que tu n’a vues qu’une fois. Donne tout. Tu sais que Mon Coeur est un hôpital : Je soigne et Je guéris. »

« Alors je vous donne tout le mauvais de ma nature ».

« Mets tes heures mauvaises dans Mes Heures douloureuses à Mon Corps, à Mon Coeur.

« Crois que Je rachète tout. Je remets à neuf.

« Je suis le grand Collectionneur : Mes collections à Moi, se métamorphosent dans Mes Mains.

« Ah ! Si vous aviez la Foi. »

« Seigneur, l’amour me manque pour croire au Tien ».

« Demande-le tous les jours à Moi, puisqu’il est en Moi.

« Est-ce que Je pourrai te le refuser ? Moi qui désire tant vous le donner !

« Vous ne demandez pas assez, parce que vous manquez de Foi.

« Cependant ai-Je besoin d’acheter de nouveau pour donner ?

« Est-ce que tout n’est pas en Moi ?

« Dans le mystère. »

« Oui, pour le mérite de vos âmes. Tu veux bien que Je vous aide à gagner le Ciel ?

« Et comment le gagneriez-vous sans quelque épreuve ? »

1150. [III, 94] — De l’ostensoir 

« Repose-toi sur Mon Coeur : bois et mange.

« Il vous faut vous nourrir de cette nourriture que vous ne connaissez pas.

« Osez, comme l’amour sait oser.

« Reste là. Et quand tu t’éveilles, que ce soit toujours sur Mon Coeur ; au nom de l’humanité tout entière, comme s’il était en ton pouvoir de Me donner, en un seul instant, tous ceux qui respirent.

« Aie ce désir. Oh ! le Désir… C’est un joli fruit que tu peux présenter souvent à Ma soif.

« Va, maintenant, et emmène-Moi. »

 

1151. [III, 95] — Au restaurant sur les Boulevards. 

« Es-tu là ? »

« Si Je n’étais pas ici avec toi, est-ce que Je t’aurais demandé de M’emmener. Crois. »

 

1152. [III, 96] — 23 septembre. Le Fresne. 

« Me posséder davantage, c’est posséder plus d’amour, puisque Je suis Amour.

« Prends-Moi. Prends-Moi.

 

1153. [III, 97] —27 septembre. Après la communion. 

Je n’osais pas demander son Règne sur la terre entière.

« Tu ne crois donc pas que s’il y avait mille mondes, Mon Sang n’aurait pas le pouvoir de les sauver tous ? »

 

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :