Samedi 20 février 2021
Le salut par la Croix
Mes enfants, ceux qui M’aiment et Me le prouvent par leur présence fréquente à l’église, sont le doux calmant de Mes plaies. Leur simplicité et leur bonne volonté sont de puissants cicatrisants de ces plaies profondes et tuméfiées, et cette douceur a été ressentie très réellement lors de Mon Sacrifice sur la Croix.
Vous M’êtes très chers, Mes enfants, vous qui assistez à la messe sacrificielle avec ferveur et compréhension. Vous Me consolez et vous M’êtes très chers.

Quand J’étais suspendu à la Croix, Ma douleur était immense. Je souffrais dans toutes les parties de Mon Corps, Mon Ame aussi était désolée et Je ressentais en elle tous les sarcasmes du monde entier et de tous les temps.
J’étais suspendu par les mains, appuyé sur les pieds et la douleur des nerfs transpercés par les clous était intolérable. Bien que J’aurais pu M’en défaire, étant le Tout Puissant, Je désirais plus que tout sauver Mes frères et créatures de la terre. J’avais décidé, en tant que Dieu, de Me donner totalement, de M’anéantir afin de ne rien retenir de telle sorte que tous, même les plus méchants, puissent avoir recours à Mon Sacrifice et se convertir. Cette conversion de toutes les âmes asservies par Satan était Mon plus cher désir, Mon objectif assumé et consenti. Si J’avais pu Me donner plus encore, Je l’aurais fait.

J’ai souffert, oui, incommensurablement, J’ai conservé toute Mon énergie tandis que la douleur Me dévorait mais Je n’ai pas faibli ; Je Me suis donné à Mon Père en tout instant, en chaque seconde de ce supplice. Il l’a accepté avec une bonté qui dépasse l’entendement humain et tous Mes futurs saints, qui devaient peupler le Ciel par la suite, M’ont consolé et M’ont encouragé dans cet océan de douleur.
Les âmes méchantes qui n’ont pas voulu reconnaître Mon sacrifice, Je ne leur en ai pas voulu parce que Je M’offrais aussi pour elles. Ce sont elles qui ont perdu Mon Amour en Le repoussant, ce n’est pas Moi qui le leur ai refusé. Elles peuvent s’approcher de Moi à tout instant, Je ne les refuserai jamais. Si elles ne le veulent pas, c’est leur volonté, non celle de Dieu.
Je te donne ces paroles pour que tu les publies car, aujourd’hui encore, elles peuvent s’approcher de Moi, Je les attends suspendu au gibet de la Croix. Qu’elles viennent s’agenouiller à l’église, celle de leur village ou de leur ville, et qu’elles regardent la croix qui s’y trouve. Qu’elles Me contemplent et qu’elles s’imaginent être au pied de cette croix quand J’y étais suspendu, le corps ensanglanté et dégoulinant de sang en partie déjà séché. Oui, sur la croix, J’étais ensanglanté à cause des plaies de Mes mains et pieds et aussi à cause du châtiment de la flagellation.

La couronne d’épines qui M’avait été enfoncée sur la tête M’avait traversé un œil et l’arcade sourcilière. Cette douleur était tenace et lancinante. Je l’ai offerte pour tous les péchés commis par les regards impurs et malsains, curieux et indiscrets. Ces péchés commis par des regards osés ou impurs ternissent grandement les âmes qui en sont coupables mais, elles aussi, peuvent s’agenouiller devant Ma croix et Me demander pardon. Je les accueillerai, Je les bénirai, je les absoudrai. Leurs péchés seront oubliés à condition qu’elles veuillent s’en détacher ; et Je serai leur Bon Pasteur, les portant sur Mes épaules pour les ramener au bercail.
Que toutes ces âmes pécheresses soient sûres de Ma Miséricorde, de Mon Amour, de Ma très grande Joie de les retrouver et de les replacer dans Ma Bergerie.

J’ai souffert aussi grandement dans Mes mains et Mes pieds percés. Ils Me tenaient en place et chaque respiration Me faisait souffrir intensément. La pression de ce mouvement sur Mes mains et pieds cloués était extrême et la douleur Me lacérait. Mais il Me fallait respirer et à chaque inspiration, à chaque expiration, les flammes de la douleur M’envahissaient tout le corps. Ces flammes étaient offertes pour toutes les âmes que J’arrachais aux flammes éternelles et les démons qui M’entouraient haineusement se livraient déjà à Ma saisie. Mais tant que Je vivais, ils ne pouvaient rien contre Moi.
C’est lorsque Mon Ame quitta Mon Corps, après Ma dernière expiration, qu’ils se précipitèrent tous sur Moi pour M’entraîner dans leur antre. Je Me dégageais d’abord de la puanteur et de tous les péchés que J’avais pris sur Moi et qui M’avaient valu un tel châtiment ; Je Me dégageais alors de leur emprise par Mon regard et Mon Autorité silencieuse. Ils reculèrent un à un jusqu’à ce que le dernier Me lâcha et Je n’eus qu’une seule hâte, celle de rebrousser chemin car ils M’avaient déjà entraîné bien loin.
Je pris le chemin inverse de cette horrible destination et lorsque Je fus totalement libéré, J’apparus auprès de Mes fidèles dans les limbes, celle des Justes, et les emmenais avec Moi dans les lieux qui leur étaient destinés.
Je passais aussi par le purgatoire afin de donner de l’espoir à ces malheureux prisonniers, qui attendaient eux aussi leur délivrance. Chacun fut réconforté et la vertu lumineuse de l’Espérance les encouragea à continuer leurs efforts de satisfaction et de purification avant d’entrer eux aussi dans la joie divine.

C’est ainsi que le Sacrifice de la Croix fut, est et sera pour tous mais tous ne l’acceptent pas. Certaines âmes la refusent, d’autres la méconnaissent, d’autres encore ne la connaissent même pas. Il y a aussi celles qui la connaissent, la respectent et l’admirent, en sont reconnaissants et puis, il y a les premières, celles qui s’y associent et désirent soulager Mes souffrances en y participant ; ce sont Mes saints et Mes élus que Je prends à Mes côtés dans Ma Demeure éternelle et qui ne Me quitteront plus.
Toutes les âmes sont destinées à entrer dans Mon éternelle Demeure et elles y seront toutes à partir de la Résurrection Générale et du Grand Jugement dernier car, à ce moment-là, toutes les phases préparatoires seront achevées.

Celles qui n’y auront pas accès seront les oubliées de l’Abîme mais, oubliées de Dieu et des hommes, elles ne sont plus ni intéressantes ni le sujet de quoi que ce soit.
Source : https://srbeghe.blog/2021/02/20/le_salut_par_la_croix/