Dimanche 21 février 2021
La Volonté de Dieu en Sa création
Je suis le Très Haut, le Tout Puissant et personne sinon le Père et le Saint Esprit ne connaît Ma Pensée, les dispositions que Je prends dans tel ou tel sujet, ou Mes intentions. Quand Je décide, Je le fais par Ma Volonté qui est celle du Père et du Saint Esprit. Je fais la Volonté de Mon Père et celle-ci n’est autre que la Mienne car Je veux tout ce que Mon Père veut et tout ce que veut le Saint Esprit. Notre Volonté est une, elle est totalement une, une absolument. Quand Mon Père a décidé de sauver l’humanité par le sacrifice de Son Fils unique sur la Croix, afin de se la réunir autour de Lui dans le Ciel, Je le désirais aussi et le Saint Esprit de même.
Cette unité dans la Volonté est la marque de l’Unité divine parce qu’il n’y a qu’un Dieu, le Père le Fils et le Saint Esprit. Il n’y a donc qu’une seule et unique Volonté, un seul et unique Amour, une seule et unique Justice, une seule et unique Miséricorde : celle de Dieu, Un et Trine.
Cette unité dans toute expression divine est le propre de Dieu, Sa Parole est une, Sa Vie est une, tout ce qu’Il est, toutes Ses vertus, Ses pensées sont uniques. L’Unité de Dieu n’est jamais contrariée, Il pense, Il agit et Il aime parfaitement, constamment et impérativement. Ce qu’Il fait l’est par Son Action, ce qu’Il dit l’est par Sa Parole, ce qu’Il vivifie l’est par Son Esprit.
C’est par l’eau que la vie a été créée : « l’esprit de Dieu planait sur les eaux » (Gn 1,2). Le Vivificateur a donné la vie dans l’eau d’abord, puis vint la vie végétale, le 3e jour. Vient ensuite la population marine et la gent ailée, le 5e jour. Ensuite toute la terre porta la vie et ce fut le 6e jour. Ainsi fit Dieu, la vie par étape et dans un ordre qui est le Sien. Les animaux et les hommes furent créés le 6e jour, et le 7e jour, Dieu se reposa, admirant Son œuvre et la vie qu’Il avait créée.
Cette vie venait de Lui, le Vivificateur, sans qui rien ne bouge. La vie corporelle et la vie de l’âme, la vie des animaux et la vie de l’homme.
Quand Adam fut créé, il le fut à partir du limon de la terre et Eve fut créée à partir d’Adam afin qu’elle soit sa chair et son sang et qu’ils vivent ensemble, se donnant l’un à l’autre et vivant l’un pour l’autre. Si Eve avait été créée du limon de la terre, comme Adam, elle eût été autre, tandis que venant d’Adam, ils étaient semblables et fait l’un pour l’autre.
Cette familiarité entre eux, cette similitude fit qu’ils se reconnurent et n’eurent pas à chercher ailleurs leur complément. L’homme était fait pour la femme et la femme faite pour l’homme. Cette union de ces deux êtres devait se perpétuer jusqu’à la fin du monde, de telle sorte que l’humanité se multiplie et se sanctifie au fur et à mesure de son développement et de son déploiement sur toute la surface de la terre.
Les hommes devinrent sédentaires et le soleil et la qualité du sol les façonna de telle sorte que les habitants d’une contrée de la terre prirent un aspect tandis que les habitants d’une autre contrée furent légèrement différents. Cette variété du sol et du soleil créa au fur et à mesure du temps des types particuliers et, les uns et les autres se reconnaissaient par leur aspect propre. Dieu désirait cette variété naturelle car Sa création est incroyablement riche en plantes, en arbres, en paysages et en créatures. Cette diversité est l’œuvre divine de création et elle est bonne ainsi.
Que l’homme veuille tout mélanger est encore un acte d’indépendance par rapport à l’ordre divin qui, Lui, avait tout classifié. Les hommes, étant d’une même espèce, peuvent se mélanger, c’est faisable, mais est-ce une nécessité ? Les cas particuliers le permettent et c’est bien dans la mesure où la religion catholique est privilégiée. Si le mélange est opéré pour dissoudre cette religion voulue par Dieu pour le monde, cette intention est néfaste, elle est blâmable et contraire à la Volonté de Dieu pour le monde.
Quand l’homme agit sans tenir compte de la divine Volonté, il a la liberté d’agir comme il le fait, mais il pèche en se rendant indépendant du bon vouloir de Dieu qui sait tout mieux que lui et qui a mis sur la terre un ordre parfait qu’il est blâmable de désordonner.
Quand l’homme s’écarte du chemin proposé par Dieu, il s’égare et se perd. Quand il se calque sur la volonté divine, il se sanctifie et gagne le Ciel. Que désire-t-il ? Se perdre ou gagner le Ciel ? Je présume, dit le Seigneur, qu’il devrait choisir sans hésitation de gagner le Ciel. Jésus-Christ lui en a montré le chemin et ce chemin se trouve dans la soumission aux Dix Commandements, donnés à Moïse sur le Mont Sinaï (Gn 10, 1-17). La Parole de Dieu est Une et les Dix Commandements ne changeront jamais. Ils ont été largement commentés et expliqués par Jésus-Christ dans son enseignement pendant Sa vie publique, puis par le Magistère de la sainte Eglise catholique à travers les siècles. La loi de Dieu ne change pas et quiconque la change, la module ou la tronque est infidèle à la Loi de tous les temps.
Quand un homme se marie, comme Adam a aimé sa femme, et elle était unique, ainsi l’homme doit aimer sa femme et elle doit aimer son mari. Il n’y a pas d’exception à l’unité, un homme est fait pour une seule femme et la femme n’a pas le devoir de le partager. Ils sont deux en une seule chair, c’est ainsi que Dieu a créé l’homme et la femme, l’un pour l’autre et seulement pour cet(te) autre. Les mixtures, les mélanges, les indépendances, les ruptures d’avec l’ordre établi par Dieu sont l’œuvre du démon qui ne pense qu’à détruire l’ordre divin et qui incite l’homme à cette rupture.
« Ce que Dieu a uni, l’homme ne doit pas le séparer » (Mt 20, 6) et, de même, ce que Dieu a ordonné, l’homme ne doit pas le désordonner. Quand Dieu créa le ciel et la terre, Il vit que c’était bon. Quand Il créa la vie végétale, Il vit que c’était bon. Après qu’Il eut créé l’homme et la femme, Il vit que tout était très bon (Gn 1). Il était heureux de Sa création et Jésus-Christ se réservait un temps pour s’incarner dans ce paradis terrestre, où tout était très bon. Mais voilà… Le démon vint rompre le bien, il vint semer le mal, il provoqua le désordre et il détricota tout ce qui était cohérent.
Ainsi en est-il aujourd’hui, Mes très chers enfants, vous vous trouvez dans un monde qui perd toute cohérence, les grands hommes rabaissent les plus petits, les grands groupes avalent les petites entreprises ou les balayent, les petits pays sont noyés dans de plus grandes entités, les peuples sont incités à se déplacer et la caractéristique de chaque région est noyée dans une dislocation universelle.
Telle est la réalisation de ceux qui se prennent pour des dieux et qui rompent les nombreux liens qui garantissaient l’ordre voulu par Dieu pour le monde.
C’est maintenant que Moi, Dieu, Je reprendrai les rênes de Mon Pouvoir, celui de Maître et Seigneur de Ma création et que Je redresserai ce qui a été abaissé, J’aplanirai ce qui a été élevé et Je consoliderai ce qui a été distendu. Je reprendrai le gouvernail de Mon bateau et Je redeviendrai le pécheur d’hommes que J’ai été, le Bon Pasteur en qui Mes brebis ont confiance et qui Me suivent.
J’avais confié cette mission à Mes apôtres et la Sainte Eglise a été la sainte Mère de Mes enfants et il faut qu’elle le reste. Si elle les détourne de la voie droite qui mène au Royaume de Dieu, Moi, l’Epoux, Je Me dois de reprendre la barre et de refixer le cap. Ainsi en sera-t-il, Amen.
Priez, Mes enfants, parce que les temps sont mauvais, ils s’enfoncent dans le mal et Je ne veux pas cela pour vous. Priez beaucoup et ne vous lassez pas de prier, je suis auprès de vous et Je ne vous abandonnerai pas.
Que la Volonté de Dieu soit faite et que Son Règne, Mon Règne, vienne.
Source : https://srbeghe.blog/2021/02/21/la_volonte_de_dieu_en_sa_creation/