Extraits de Divins Appels, de Marie Sevray – 70 : Imitez les mages

Extraits de « DIVINS APPELS »

Travail intérieur de Dieu dans l’âme

 

 

Imitez les mages

 

Suivez-Moi à l’exemple des Mages : Ils ont tout quitté, leur jugement, leurs habitudes, ils ont suivi l’Etoile !

 

Quand après des siècles et des siècles, on lit ce récit, cela semble tout simple, tout facile. Vous, âmes attentives, âmes intérieures, et qui voulez l’être de plus en plus, mettez-vous bien en face de la réalité de ces jours qu’il leur a fallu vivre, de ces luttes intérieures qu’ils ont pu avoir, puis de cette sublime docilité : eux, les puissants, les savants, les voilà livrés à la conduite d’une Etoile…

 

Et si leur jugement avait dit : si nous nous trompons, quelle humiliation ! On nous tournera en dérision… Et mille autres objections…

 

Ils auraient pu dire : comment ? laisser nos occupations, nos travaux, pour risquer un voyage, long peut-être, en pure perte ! Que n’auraient-ils pu objecter encore, s’ils avaient écouté leur jugement… Mais non ! ils ont tout quitté pour s’élancer en plein sublime, car il était sublime cet abandon de leurs vues, cette perte de leur jugement, en l’Appel, le divin Appel !

 

Et quand l’Etoile a disparu… quelle beauté que cette poursuite, que cette attente, cette ferme attente… puis cette nouvelle poursuite jusqu’au bout…

 

Imitez-les… suivez l’étoile de mes Vouloirs… Suivez-Moi !

 

O vous que Je convoite, que Je cherche, venez. Ma Vie divine s’écoulera en vous comme à l’infini. Je vous comblerai de mon Essence : vous serez le repos de mes Yeux, le charme de mon Cœur, vous serez le rassasiement à ma faim de Me complaire dans ma créature telle Je la voulais, telle que Je la veux : pure, innocente et attentive… Vous apaiserez ma Soif ! Et vous me permettrez de donner libre cours à mon besoin de M’épancher en ma créature, de Me communiquer à elle ! Plus vous viendrez à mes appels et plus vous me satisferez.

Je vous emporterai alors comme l’aigle, sa proie, en de mystérieuses et toutes divines régions, où tout est dilatation, ou l’âme respire à l’aise ! où elle Me trouve, Moi, son Dieu, et se laisse entraîner par Lui !

 

Extrait de « Divins Appels » aux éditions du Parvis

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