Qu’est le présent par rapport au futur ? – Jean, messager de la Lumière

Qu’est le présent par rapport au futur ?

 

Livre Tome 5 : En route vers la Jérusalem céleste

Page 36 : Qu’est le présent par rapport au futur – message du 29 mars 2005 –

 

Pensez à la dette que vous aurez à acquitter quand vous quitterez la terre …

En prévision de ce passage, il vous appartient de faire des efforts pour devenir sages si l’abus et la jouissance avivent encore vos désirs impurs et font partie de votre existence.

 

Oui, il est encore temps de bien réagir, il n’est pas de vertu que vous ne parveniez à atteindre sachant que Dieu ne vous a jamais rien ordonné que vous ne puissiez accomplir.

 

Si les commandements de Dieu et de l’Église vous paraissent difficiles, c’est tout simplement dû à votre négligence !

 

En demeurant fervent, tout ce qui semble lourd vous paraîtra léger et facile. En revanche si vous êtes superficiel, ce qui est léger vous semblera toujours fort insupportable. Pénétrez-vous bien de ces considérations, et loin des gens qui vivent dans la mollesse vous serez encouragés à réagir sainement.

 

Sur terre le bonheur, pour bien des personnes, a pour finalité la matière, et ceux qui n’ont pas suivi les commandements de Dieu et de l’Église verront dans l’autre vie le ver rongeur et le feu les dévorer.

 

Considérez ce langage et ces images de l’enfer, confrontez- les à vos mauvais penchants et ainsi vous arriverez rapidement à fuir le péché, à pratiquer la vertu, à étouffer en vous l’amour des biens présents pour y allumer celui des biens à venir. 

 

Etes-vous conscients du peu que représentent les biens présents, ce qu’ils ont vraiment de solide, de nouveau, de surprenant, pour que vous leur consacriez toute votre activité alors qu’ils disparaîtront complètement ? Pensez aux tremblements de terre et aux raz de marée

 

C’est plutôt à l’amour des biens futurs que vous devez vous consacrer.

 

Ainsi vous recevrez cette magnifique récompense, réservée aux justes, qui sera de revêtir après la Résurrection, un corps incorruptible et la gloire et la royauté du Christ.

 

Pour mieux appréhender toute la grandeur de cette félicité, pensez à la comparaison suivante : si on vous proposait de rajeunir tout à coup, de vous ramener à la fleur de l’âge, de telle sorte que vous l’emportiez sur tous en force et en beauté durant mille années au milieu de la plus profonde paix, vous seriez décidés à faire bien des efforts, et même à subir la souffrance la plus insupportable pour jouir de ces avantages considérables.

 

Ainsi pénétrés de cette image, pensez que le Christ vous promet, non ces biens, mais des biens infiniment plus précieux et encore plus merveilleux ! Ce n’est pas d’après la différence qui existe entre la vieillesse et la jeunesse que vous avez à juger, mais de celle qui existe entre la corruption et la sainteté, entre la pauvreté et la possession d’un empire.

 

La différence qui sépare la gloire présente de la gloire future est comme celle qui existe entre un songe et la réalité.

 

Imaginez que l’on vous introduise dans la Cour céleste, que le Seigneur vous adresse la parole en présence d’une foule nombreuse, et vous invite à partager avec Lui Sa table et Son palais, vous vous proclameriez le plus fortuné des hommes…

 

Oui, il dépend de vous de monter au Ciel, de vous présenter au Seigneur Dieu, d’y briller de l’éclat des anges, d’y jouir de toute Sa gloire si vous renoncez aux biens de la terre.  Si les parties apparentes du ciel sont si belles, si douces à observer, vous ne pouvez imaginer l’infinie beauté des parties invisibles !

 

 

Essayez de vous élever par la pensée, de monter au-dessus de ce ciel, et contemplez le Ciel supérieur dans sa lumière d’amour, ses myriades d’anges, ses archanges et toutes les puissances incorporelles. Puis revenez sur terre et vous comprendrez que tous vos efforts doivent porter sur la vraie vie en Dieu. 

 

 Jean, votre messager d’amour

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