Extraits de Divins Appels, de Marie Sevray – 73 : Action de Grâce et Abandon

Extraits de « DIVINS APPELS »

Travail intérieur de Dieu dans l’âme

 

 

Action de Grâce et Abandon

 

Je ne suis pas assez remercié de mes Dons, on s’attarde à ce qui manque, et on laisse passer tant de sujets de Me louer, de Me chanter !

 

Oh ! loue-Moi ô âme : Viens contempler les fulgurantes beautés de ma Trinité adorable et pénétrant d’une stabilité et d’une immuabilité dont tu as besoin.

 

Comme une coupe vide, demeure tendue vers Moi. Et en cette coupe, Je mettrai tout ce que je voudrai ! Je me précipiterai en toi comme un torrent en un gouffre béant… Je t’envahirai comme l’océan immense : Je t’emplirai de Moi… Tu seras remplie de la plénitude de ton Dieu…

 

Tu garderas cette plénitude, tu te laisseras remplir par elle… Oui, laisse-Moi passer en toi, en tous les replis de ton âme, jusqu’aux plus profonds et tout purifier, sanctifier, compléter, embellir : laisse-Moi faire de divines merveilles.

 

Sois continuellement ouverte à mon action. Avec soin, tiens-toi toujours en étant de pleine réceptivité de mes Grâces comme à l’infini : jamais Je ne me lasserai de t’en combler.

 

Abîme sans fonds, océan sans rives… « Je suis Celui qui suis ! » Je veux me communiquer à toi. Je veux creuser en toi des abîmes nouveaux et plus profonds, et plus béants… pour pouvoir M’y engouffrer toujours davantage…

 

Elle est immense la vie que peut avoir une âme qui Me possède. J’ai dit que Je la remplissais de ma plénitude. Evidemment, le fini ne peut contenir l’Infini : il faut savoir comprendre ! Remplie de ma plénitude, tel un fleuve dont les eaux coulent à pleins bords : quel calme dans la plénitude ! C’est le rassasiement complet, c’et le bonheur immuable…

 

Il y a des conditions terrestres qui empêchent, ou du moins rendent difficile, disons impossible, cette immuabilité de bonheur… Mais, écoute-Moi, écoute-Moi bien : si l’âme M’était bien livrée, si elle en était arrivée à monter au-dessus de tout ce qui s’agite en elle-même et sur cette pauvre terre, elle goûterait en ma pleine possession une telle plénitude, que ce serait un avant-goût du Bonheur immuable (du Ciel !).

 

Extrait de « Divins Appels » aux éditions du Parvis

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