La seule vraie et unique religion – 1ère Partie

Le présent article, parmi de nombreux autres qu’il a écrits, m’a semblé de nature à retenir toute votre attention dans le cadre de cette revue. Je n’ai donc pas hésité à le reproduire. Il est récent puisqu’il date de ce mois de mars 2015. Mais qui en est l’auteur ?

Louis d’Allencourt – c’est un pseudo – est un père de famille, chef d’entreprise, catholique pratiquant de sensibilité traditionnaliste. S’interrogeant sur l’évolution du monde actuel, il cherche à savoir comment expliquer, que malgré des apparences de bon fonctionnement, de plus en plus de choses ne fonctionnent plus comme elles le devraient dans notre XXIème siècle.

Il a donc cherché pendant des années à comprendre le « dessous des cartes », la partie visible du fonctionnement du monde ne correspondant qu’à celle que l’iceberg nous montre à la surface de la mer. Après 10 ans de réflexion, il s’est mis à aider le prochain à mieux appréhender ce monde qui nous entoure, tant dans ses aspect économiques et géopolitiques que spirituels. Le règne de l’Anté-Christ étant proche, il est en effet urgent d’éclairer nos contemporains sur ce que nous vivons.

Si ses propos sont parfois mordants, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils sont justes et qu’il ne craint pas d’appeler un chat un chat, en contraste total avec le monde qui veut plaire à tout un chacun, ce dernier noyant le vrai et le faux à qui mieux-mieux, y compris dans certains milieux de l’Eglise. Il fait sienne ces paroles de Paul VI qui nous dit que « les fumées de Satan sont entrées dans l’Eglise ».

En  apôtre des derniers temps, il puise sa force dans toutes les richesses de l’Eglise pour étayer ses propos. Peu importe en fin de compte pour lui ceux qui n’acceptent pas son point de vue, il n’oblige personne à le suivre mais met en garde son prochain à ne pas perdre son âme – n’est-ce pas là l’essentiel –, car il tient à mettre en pratique les paroles de Notre Seigneur : « Que votre oui soit oui, et que votre non soit non ».

Il existe une différence fondamentale entre la religion catholique et les autres religions. Une caractéristique unique qui la différentie de toutes les autres et la place à un niveau inégalé et inégalable. Un élément qui, sans conteste, permet d’affirmer haut et fort qu’il n’y a qu’un seul Dieu, qu’une seule foi et qu’une seule religion chargée de relier ce Dieu aux hommes sans aucune ambiguïté.

Pour cela, le Seigneur nous a donné un signe distinctif qu’aucune autre religion ne possède.

En effet, toutes les religions prient une entité supérieure et surnaturelle que nous appelons Dieu. Ce n’est donc pas cela.

Toutes les religions ont codifié leurs croyances en dogmes, tirés de textes inspirés par le divin (les livres Saints), ou censés l’être, et transmettent aux hommes l’art de s’adresser à Dieu par l’intermédiaire d’une doctrine, elle-même appliquée au quotidien par l’intermédiaire d’une liturgie et de rites. Même si on peut contester, à juste raison, l’origine divine des textes saints de la plupart des autres religions, ce n’est pas non plus cet élément qui nous différentie.

N’oublions pas que les trois grandes religions monothéistes (catholique, juive et musulmane) se réclament toutes trois des premiers livres de la bible et se disent filles d’Abraham.

La bible étant le livre saint par excellence.

Toutes les religions ont une morale et enseignent aux hommes un comportement directement inspiré des dix commandements ; et la plupart préconisent la charité comme base des rapports humains. Même les athées ont une morale et défendent la veuve et l’orphelin ; ils parlent de solidarité et de fraternité ; ces humanistes ont même codifié leurs dogmes sous le nom de droits de l’homme et de morale laïque, montrant par là qu’on peut mener une vie droite sans en référer à Dieu, du moins le croit-on.

Donc ce n’est pas la prière qui nous distingue. Ce n’est pas l’adoration d’un Dieu non plus. Ce n’est pas l’application de règles de bonne conduite et d’une morale. Ce n’est pas le rassemblement des hommes sous une entité et une organisation précises. Tout cela, les païens le font aussi, pour paraphraser Jésus.

Ce qui nous distingue de toutes les autres religions et qu’elles n’ont pas parce qu’elles ne peuvent pas l’avoir, c’est le mystère le plus grand, le plus puissant et le plus surnaturel qui soit : l’EUCHARISTIE.

L’Eucharistie, ou mystère de la Présence Réelle de Jésus-Christ sur terre et dans nos âmes sous la forme des saintes espèces, le pain et le vin, consacrés par le prêtre à chaque messe. Pas de messe sans Eucharistie, pas d’Eucharistie sans consécration, où s’effectue le miracle permanent de la Transsubstantiation, qui a permis à Jésus de nous dire : « Et moi, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. »

L’Eucharistie, distinction fondamentale entre les catholiques et les autres.

Toutes les religions sont humaines. Même si elles se basent sur des livres inspirés, elles ne sont que des entités humaines créées par des humains. Sauf une, créée par le Fils de Dieu en personne, descendu sur terre pour accomplir quatre actes fondamentaux :

1) Révéler le mystère de Dieu aux hommes
2) Racheter l’humanité de ses péchés
3) Fonder UNE Eglise pour pérenniser et transmettre sa Parole à tous les hommes
4) Instituer LE moyen qui reliera les hommes à Dieu par sa grâce sanctifiante : l’Eucharistie.

La religion catholique est une religion révélée par Dieu lui-même ; Jésus-Christ est vrai homme et vrai Dieu, il est le Fils de Dieu, seconde personne de la Sainte Trinité. Sa venue sur terre va bouleverser à jamais les fondements de l’humanité ; il y a un avant et un après Jésus-Christ, tout le monde le sait. Aucun autre personnage dans l’histoire de l’humanité ne peut en dire autant.

C’est pourquoi le livre saint par excellence, la bible, ne peut être dissocié entre Ancien et Nouveau Testament : « Je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir » nous a dit Jésus. Lui-même citait d’ailleurs fréquemment l’Ancien Testament, et respectait la loi de Moïse.

Mais, au-delà de ces aspects historiques, il y a deux éléments fondamentaux qui sont UNIQUES à Jésus-Christ :

1) La Rédemption des hommes par le rachat de nos péchés sur la croix. Cette rédemption s’adresse à l’ensemble de l’humanité, et non au seul peuple élu.
2) L’institution de l’Eucharistie, trait d’union mystique mais réel entre Dieu et les hommes, du jamais vu dans aucune religion.
Le jeudi saint et le vendredi saint réunis.

Le jeudi saint et le vendredi saint réunis.

Toutes les religions ont des moments de prières, des prêtres, des lieux saints, des rites sacrés, mais aucune n’a l’équivalent de notre Eucharistie, c’est à dire un lien direct et palpable entre Dieu et les hommes. Toutes s’arrêtent à la dimension humaine. Seule la religion catholique possède une dimension divine du fait même de l’Eucharistie.

Car les Saintes Espèces sont une manifestation divine concrète que seule notre religion possède, un trait d’union entre le Ciel et la terre qui est d’une incroyable puissance. Il y a un double élément différentiateur dans notre religion : avoir été instituée par Dieu lui-même d’une part, et posséder une façon concrète de rester lié à Dieu d’autre part.

De même, aucune religion n’a l’équivalent de la grâce. Avant Jésus, certains hommes étaient remplis de la grâce de Dieu, mais ils ne savaient pas la définir. Depuis le Christ, nous savons à quoi correspond cet état de communion avec le divin qui nous donne la force de nous extraire du monde terrestre.

C’est la grâce qui exprime le mieux la dimension spirituelle de l’homme. Quand un être humain est rempli de la grâce divine, il se détache du matérialisme au profit de l’esprit : il vit selon l’esprit et non selon la chair nous dit saint Paul.

La grâce est le seul moyen de contrer efficacement l’action du tentateur. Il ne faut pas se leurrer : sans la grâce nous ne sommes rien, et en tout cas absolument pas suffisamment forts pour résister au péché. Les grands saints bénéficiaient d’abord de grandes grâces et c’est pour cela qu’ils sont devenus saints.

Premier palier, donc : l’Eucharistie.

Le divin reste durablement aux côtés de l’humain. Une première dans l’histoire du monde et des religions, que personne n’a jamais réussi à égaler jusqu’à maintenant.

Second palier : la grâce sanctifiante, qui s’obtient et s’entretient justement par l’Eucharistie. L’homme pécheur retombe naturellement dans le péché. Or le péché a trois effets principaux :

  • – Eloigner l’homme de Dieu,
  • – Le pousser à flatter ses mauvais instincts, dans une sorte de spirale infernale,
  • – Couper la grâce qui est en lui.

Le troisième point est le plus important : comment recouvrer cette grâce nécessaire pour résister au péché, car seuls nous sommes trop faibles ?

Par les deux sacrements institués par Notre Seigneur Jésus-Christ :

  • – La confession, ou sacrement de pénitence, qui permet d’effacer nos péchés, à condition d’un repentir sincère, première étape ;
  • – La communion, qui permet de recouvrer la grâce, justement.

Car en effet, même si on obtient de fortes grâces par le biais des autres sacrements (baptême, confirmation, mariage…), ceux-ci ne nous garantissent pas le maintien de la grâce en nous puisque celle-ci est coupée, nous l’avons vu, par le premier péché grave. Il est donc nécessaire de recouvrer cette grâce et seulement deux sacrements réguliers nous permettent de le faire : la confession et l’Eucharistie.

Troisième palier : la messe.

Le saint Sacrifice de la messe est le renouvellement non sanglant de la Passion du Christ. Le jeudi saint et le vendredi saint réunis. La sainte messe n’est donc pas une assemblée de prière et de méditation comme ailleurs dans les autres religions. C’est l’accomplissement du miracle de la transsubstantiation par l’offrande du Fils au Père via les Saintes Espèces, qui se transforment, à la consécration, en Corps et Sang de Notre-Seigneur.

Pas de messe, pas d’Eucharistie, pas de grâce, pas de Dieu en nous.

C’est pourquoi la messe catholique est infiniment supérieure à toute autre assemblée de prière, aussi sincère et profonde soit-elle.

C’est pourquoi aussi notre religion possède l’unique privilège de pouvoir renouveler ce sacrifice à tout moment ; la messe catholique peut être dite partout, à tout moment, et en présence de tout homme quel qu’il soit. Seules conditions : un prêtre, du pain et du vin.

Aucune autre religion n’a, à ma connaissance, l’équivalent. Leurs cérémonies sont à heures fixes à des jours préétablis à l’avance. Et bien entendu personne, je dis bien personne, n’a ce privilège d’accueillir son Dieu, réellement présent sous les Saintes Espèces, à chaque cérémonie et encore moins la possibilité de le recevoir dans son cœur.

A suivre…

Louis d’Allencourt

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