Lui et moi – Décembre 1941

LUI et moi

 

 

Mois de Décembre 1941

1185. [III, 119] — 2 décembre 1941. Fresne. 

« Ne vois-tu pas qu’il te faut augmenter le travail de tes désirs ? Puisque désirer est pris par Ma Miséricorde pour le fait accompli ? Élève donc tes souhaits bien des fois par jour, ton coeur s’en échauffera, et Moi Je cueillerai tes efforts. Pendant cet Avent, porte-Moi à tous comme Ma Mère et garde le sentiment de Ma présence en toi. Cela Me consolera de ce qu’il n’y avait pas de place pour Moi dans les hôtelleries… »

 

1186. [III, 120] — 4 décembre. Fresne. 

« Tu ne te repentiras pas de t’être livrée à l’Amour. Marche. Avance dans cette voie. Je t’indique le chemin. Toi, suis-le, puisque l’Amour te suit.

« Oh ! Ma Gabrielle, sais-tu bien que Je te suis partout ?

« Vivons donc à Deux toujours. Dis-toi : « Je suis ici, mais pas seule. »

« Deux amants, les rencontre-t-on l’un sans l’autre ? Pense à Ma Présence ; cela augmentera ta Force : Ce que tu ne feras pas par faiblesse, Moi, je le ferai pour toi.

« De même, ce que l’on ne M’offre pas dans ces souffrances actuelles, offre-le-Moi, afin que tant d’épreuves ne soient pas perdues. Et demeure bien près de Mon Coeur. Tu aimes aller voir ceux qui souffrent de la solitude : Tu as des mots délicats… Donne-M’en ! Bien sûr, actuellement Je ne puis plus souffrir et tu t’en réjouis ; mais J’ai tant souffert dans le temps, que toutes les générations, jusqu’à la fin du monde, peuvent Me consoler. N’est-ce pas doux pour ton coeur ? Tu peux réparer les méchancetés de tous les temps, en M’aimant plus fort… en M’en exprimant le désir et en Me demandant de t’aider. Tu le peux encore par la Bonté au prochain. Sois aimable jusqu’à l’extrême. Si ta charge est très lourde, prends en plus celle des autres, tu soulèveras ainsi un peu Ma Croix sur le chemin, Sois ingénieuse à M’aimer ; Moi Je serai ingénieux à te récompenser. Donne tout toi… Je remplirai tout toi.

 

1187. [III, 123] — Clôture de la Neuvaine.  Tandis que j’essayais de louer Dieu avec toutes mes forces.

« Pense qu’en ce moment tous ceux qui sont « rendus », dont beaucoup te sont connus, Me louent, Me chantent dans les transports indicibles du Ciel. Aide-t’en. Ils rendent gloire à l’Immaculée. Aide-t’en. Sois une Dame de Ma Cour ».

« Seigneur, faites que les 5 Parties du Monde Vous louent et spécialement mes pauvres Arabes. »

« Il leur sera moins demandé. Toi, loue-Moi pour eux. »

 

1188. [III, 121] — 8 décembre. Nantes. Notre-Dame.  Le prédicateur faisait à 3 heures le même sermon que le matin.

« Et quand même tu ne viendrais ici que pour dire

« bonjour à Ma Mère !… »

 

1189. [III, 122] — 11 décembre.  En pensée à Gethsémani. 

« Tu es avec Moi ?

« En toute vérité ?

« Aide-Moi à porter le monde.

« Console-Moi du monde. Qu’il y ait, au moins, un coeur qui soit tout au Mien, et qu’étant tout à Moi, il Me reste fidèle.

« Oh ! que Je ne puisse pas dire : J’avais une seule amie et on Me l’a prise !… Je dis « seule », une âme ne ressemble pas à une autre. Chacune M’est « seule ». Oui, sois à Moi en vérité ».

 

1190. [III, 124] — 16 décembre. — « Être hostie » ce mot m’effrayait.

« Tout ce qui est offert est Hostie.

« Quand tu t’offres pour faire plaisir à Dieu, tu es Hostie.

« Eucharistie, Action de Grâces. »

 

1191. [III, 125] — 18. Réparatrices. 

« Non, ne pas faire plus. Mais faire autrement : davantage de joie dans les petites épreuves quotidiennes. Ces choses ennuyeuses sont pour Moi… alors… réjouissons-nous ensemble… Nous sauvons des pécheurs… Quand tu penses à Moi, essaie d’y mettre autant d’amour que Moi quand Je pense à toi. Essaie d’augmenter ton zèle, ton enthousiasme en vue de t’unir à la sainteté de ton Saint Époux. Appelle souvent l’Esprit-Saint : « Descendez en moi ! » Et s’il descend en toi, c’est avec la sainteté : cela ne vaut-il pas la peine que tu L’appelles ? Et vois-tu, la sainteté, c’est dans la manière d’amour à vivre les choses ordinaires. Réchauffe ton amour dans Mes Plaies. Emploie de petites industries. Ne néglige rien de ce qui peut t’approcher de Moi. Rappelle-toi Zachée, montant sur un arbre. Son grand désir de Me voir lui valut Ma visite. Vis plus à l’intérieur qu’à l’extérieur. C’est dans ton intérieur que Je te rends visite. A chaque fois que tu descends en toi, tu M’y trouves car J’y siège. »

 

1192. [III, 126] — Soir, Veille de Noël. 

Dans mon Rosaire j’avais peine à dire les Mystères Douloureux.

« Je veux que tout soit joie, ce soir, même Mes souffrances. C’est ton salut. C’est tes richesses, c’est ton Sauveur plein d’amour. Vois la beauté de la souffrance. Quand elle se présentera, salue-la comme Je l’ai saluée dans Mon grand Amour qui vous appelait. Toi, tu feras de la souffrance un Amour qui M’appelle et Je ne pourrai pas ne pas te répondre.

 

1193. [I,318] — Noël. A la cathédrale. 

« Puisque Je suis descendu vers vous, quelle n’est pas Ma puissance immense mise à votre service par l’amour ?

« Ne doute pas que Je puisse emporter ton travail de transmission jusqu’aux extrémités du monde.

« Demande encore que Mon Règne arrive !

« Demande ! »

 

1194. [III, 127] — 31 décembre 1941. —

« C’est surtout quand vous vous croyez quelque chose que vous n’êtes rien, car vous n’êtes que de pauvres petits enfants… Alors, remercie-Moi de M’être tant occupée de toi tout le cours de cette année. Y a-t-il eu un seul instant où Je n’étais pas là ? Offre-Moi ton grand désir d’être de même toujours avec Moi.

« Et n’est-ce pas naturel à ton amour d’être toute à ton Sauveur plein d’amour ?

« Quand sauras-tu Mon Amour ?

« Demande-Moi pardon pour les fautes contre l’Amour, dans le passé, dans cette année qui se ferme ce soir et ouvre un amour plus chaud dans la nouvelle année. »

 

1195. [III, 128] — Comme je revenais de la Messe, je le remerciais de mes maisons. Je disais :

« Mon tombeau est aussi une maison. Ma chaise à l’Église est aussi une maison. »

« Tu as surtout une autre Maison : Mon Coeur. »

 

 

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :