Lors de la Parousie
de Jésus-Christ,
les croyants toujours vivants
seront enlevés sur des nuées
à la rencontre du Seigneur.
Sommes-nous prêt ?
Toute dissertation sur l’enlèvement serait incomplète si l’on n’en tirait pas une application pratique. C’est une chose de savoir que Notre Seigneur Jésus-Christ peut revenir à n’importe quel moment, c’en est une tout autre que d’être prêt pour le moment de Son Retour. Souvenons-nous de la parabole des 10 vierges ! Cinq sur dix étaient prêtes, c’est-à-dire une sur deux !

Sans aucun doute, l’enlèvement sera, pour certains chrétiens de nom, comparable à la brusque fermeture d’une trappe, tout simplement parce qu’ils ne se seront pas préparés à rencontrer le Seigneur et surtout parce qu’ils n’auront jamais attendu, aimé ou même cru au retour du Christ.
Lorsqu’Il viendra chercher son Eglise, sa venue sera soudaine et foudroyante comme l’éclair. Et Dieu a tenu à garder secrète la date de ce retour afin que nous soyons constamment sur la brèche.

Dans une telle perspective, quels doivent être les attitudes et les actes qui assurent au chrétien à la fois sécurité et pleine approbation de Dieu? L’apôtre Paul, qui attendait pour lui-même aussi bien l’enlèvement que la mort en Christ, pouvait écrire : « Pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche » (2 Tim 4, 6).
Il est un fait inéluctable : le jour vient où notre séjour terrestre prendra fin, soit par la mort, soit par l’enlèvement. Dans ce passage, Paul envisage sa mort comme imminente, en même temps il affirme sa conviction inébranlable par rapport à la couronne de justice qui lui est destinée et que le Seigneur a réservée à tous ceux qui auront aimé son avènement (2 Tim 4, 8). Parce que Paul vivait dans la perspective de l’apparition de son Seigneur, il pouvait affirmer : Maintenant je suis prêt…

Peut-être avons-nous l’intention louable de nous préparer au retour de Jésus, mais cela ne veut pas dire que nous soyons réellement prêts aujourd’hui. Et pourtant, vivre dans l’expectative du retour de Notre Seigneur Jésus-Christ ne peut que produire en nous le besoin pressant d’une vie sanctifiée et d’être entièrement dévoué à son service « en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ. » (Tite 2, 13)
Tous ceux qui ont réellement reçu le Saint-Esprit ont à cœur de se préparer journellement à la Venue du Seigneur en secouant leur torpeur, en se sanctifiant et laissant briller bien haut la flamme divine.

L’ultime épreuve de l’église avant son enlèvement
Avant son enlèvement, l’Église sera soumise à une épreuve ultime. En effet, cette épreuve déterminera si notre cœur est totalement au Seigneur ou pas : « Car là où est ton trésor, là aussi SERA ton cœur » dit Jésus.
Si le trésor de notre cœur est le Seigneur tout entier, nous passerons l’épreuve avec succès : « Parce que tu as gardé ma parole avec persévérance, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve, qui va venir sur l’humanité entière, et mettre à l’épreuve les habitants de la terre. » (Apocalypse 3, 10). Croyants et incroyants sont donc concernés, personne n’échappera donc à cette épreuve ultime à la fin des temps. Cependant, une promesse particulière est donnée de la part du Seigneur à celui qui aura gardé Sa Parole avec persévérance : « moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve ».

Si le Seigneur nous dit qu’IL nous gardera de cette ultime épreuve, cela veut clairement dire que nous devrons y passer, car Il n’a pas dit que nous serons exemptés de cette ultime épreuve, mais Il a dit qu’Il nous gardera durant cette épreuve finale avant que ne vienne LE JOUR DU SEIGNEUR !
Quelle sera donc cette fameuse épreuve pour l’Eglise à la fin des temps ?!
L’Épreuve ultime de l’Église
selon le Catéchisme de l’Église Catholique
(CEC)
675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants.
(cf. Lc 18, 8 ; Mt 24,12).
La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20), dévoilera le ” mystère d’iniquité ” sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité.
L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair.
(cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
Comme nous le voyons très bien dans tout le Nouveau Testament et ici dans le CEC aux N° 675, cette ultime épreuve a surtout et principalement à voir avec l’apostasie prévue pour la fin des temps (2 Thess 2, 3). Apostasie qui est, comme le CEC l’écrit, « une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité » Il s’agit donc clairement d’une terrible épreuve de la foi !

Il y aura donc à la fin des temps, de terribles et insolubles problèmes dans tous les domaines pour toute l’humanité, problèmes tels QU’AUCUNE solution ne pourra être trouvée, car il n’y en aura pas ! Mais l’imposture suprême sera de faire croire qu’il y a bel et bien UNE SOLUTION à tous les problèmes que rencontrera l’humanité entière à la fin des temps, mais elle ne sera qu’une solution APPARENTE, UN LEURRE, UN MENSONGE, UN PIÈGE.
Ce piège sera le risque de tomber dans l’apostasie déclarée en reniant publiquement la VÉRITÉ. Et comme l’écrit le CEC, « cette imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire [non pas celle d’une personne particulière, mais] celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair. » C’est cela l’apostasie déclarée, la suprême imposture religieuse : l’homme qui se fait Dieu comme le dit l’Apôtre Paul : « l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, … se proclamant lui-même Dieu… Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. » (Cf 2 Thess 2, 1-12).
Bref, l’ultime épreuve de l’église avant son enlèvement sera celle de RÉSISTER à l’apostasie, à la séduction finale du Diable. C’est pourquoi dès aujourd’hui nous devons demander à Dieu la Grâce pour pouvoir y résister, car cette séduction diabolique sera d’une puissance phénoménale, inouïe, prodigieuse ! Ne pensons pas que cela ne pourra pas nous atteindre nous qui nous déclarons ouvertement aujourd’hui pour la VÉRITÉ, le Christ et Sa Divinité, car Notre Seigneur et les Apôtres nous ont prévenus : à la fin des temps (et nous y sommes !), la Vraie Foi disparaîtra presque partout sur la terre au profit du MENSONGE, c’est-à-dire au prix de l’apostasie de la VÉRITÉ : « Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Lc 18, 8) ; « Parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » (Mt 24, 12-13)

Tomber dans l’apostasie ne se fera pas du jour au lendemain, il y a une préparation, une mise en état d’apostasier qui se fait déjà en amont. Comme Sœur Lucie de Fatima le disait au Père Fuentes : « C’est maintenant qu’il faut sauver son âme, attendre c’est trop tard, car le démon est en train de livrer une bataille décisive avec la Vierge, et une bataille décisive est une bataille finale où l’on saura de quel côté est la victoire, de quel côté la défaite. Aussi, dès à présent, ou nous sommes à Dieu ou nous sommes au démon ; il n’y a pas de moyen terme ! »
« MALHEUR À LA TERRE ET À LA MER ! CAR LE DIABLE EST DESCENDU VERS VOUS, ANIMÉ D’UNE GRANDE COLÈRE, SACHANT QU’IL A PEU DE TEMPS. » (AP 12, 12).
Si notre cœur est tout entier au Christ AUJOURD’HUI, il le sera à l’heure de l’épreuve finale. Si notre cœur est aujourd’hui partagé, c’est MAINTENANT que nous devons nous réformer. Car ce que nous sommes aujourd’hui déterminera ce que nous serons demain… au jour de l’ultime épreuve ! Ou nous sommes aujourd’hui à Dieu ou nous sommes aujourd’hui au démon… il n’y a pas de moyen terme !


Quand aura lieu l’enlèvement de l’Église ?
Ce qui est sûr et certain, c’est que l’enlèvement de l’Église aura lieu AVANT le JOUR DU SEIGNEUR, avant le Jugement des nations, avant la Colère à venir, car l’Épouse du Christ ne peut la subir : « Car Dieu ne nous a pas destinés à subir SA COLÈRE, mais à posséder le salut par notre Seigneur Jésus-Christ, mort pour nous afin que, veillant ou dormant, nous vivions alors unis à lui.» (1 Thes 5, 9-10).
La mise à l’abri de Noé dans l’arche, la sortie de Lot hors de Sodome, donnèrent le signal du jugement, comme le fera, croyons-nous, le départ de l’Église lors de son enlèvement à la rencontre du Seigneur.

Est-il possible que nous ne soyons pas enlevés ?
Suite à ce qu’a dit Jésus : « Prenez garde à vous-mêmes, que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » (Luc 21, 34-36), plusieurs se sont posé la question suivante : Mais comment cela se fera-t-il, comment pourrons-nous échapper à toutes ces catastrophes et calamités apocalyptiques qui arriveront comme l’Ecriture le déclare, au JOUR DU SEIGNEUR ?
La réponse est : PAR L’ENLÈVEMENT DE L’EGLISE… à condition toutefois de veiller et de prier en tout temps comme nous le recommande Notre Seigneur.


Réconfortons-nous dès à présent par
les paroles des Apôtres :
« Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâce à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l’Esprit et par LA FOI EN LA VÉRITÉ.
C’est à quoi il vous a appelés par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre.
Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole ! » (2 Thessaloniciens 2, 13-17)
Oui, mon retour est proche !
Amen, viens Seigneur Jésus !
Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous !
Amen.
(Ap 20, 21-22)

Source des deux parties de cet article : L’enlèvement de l’Eglise – https://www.vie-nouvelle.net/
Le plan de la Rédemption a été révélé en Lévitique 23 sous la forme d’un calendrier de Saintes Convocations prophétiques.
Les fêtes du printemps annonçaient la première venue du Messie et ont été accomplies au jour prévu :
– le quatorzième jour du premier mois, la fête de la Pâque (Pessah) : Sa mort
– le lendemain du premier sabbat qui suit la Pâque, la fête des Prémices (Yom haBikkourim) : Sa résurrection
– le lendemain du septième sabbat qui suit les Prémices, la fête des Semaines (Shavouot) : l’envoi de Son Esprit.
Les fêtes de l’automne prophétisent Sa seconde venue et seront également accomplies au jour prévu :
– le premier jour du septième mois, la fête des Trompettes (Yom Terouah) : le Seigneur Yeshoua enlèvera Son ÉPOUSE
– le dixième jour du septième mois, la fête des Expiations (Yom haKippourim) : Il livrera la bataille d’Harmaguédon contre l’Antichrist et le faux prophète, ce qui sauvera ISRAËL
– le quinzième jour du septième mois, la fête des Cabanes (Souccot) : Il établira Son règne de mille ans sur les NATIONS.
Plus d’explications dans le livre “Voici, Je viens !” que vous pouvez télécharger gratuitement ici : https://lirenligne.net/detail-oeuvre-a-decouvrir/Alain%20COUPP%C3%89%20DE%20LAHONGRAIS/Voici%2C%20Je%20viens%20%21/9584