Lui et moi – Janvier 1942

LUI et moi

 

 

Mois de Janvier 1942

 

1196. [III, 6] — Ier janvier 1942. —

« Mon mot d’ordre pour cette année ? « Passer en Moi pendant ta vie. Ainsi tu sauras passer en Moi en ta mort.

« Tu comprends ? Tu vivras en Moi, et si c’est en Moi que tu pries, comme bien tu regarderas le Père.

« Si c’est en Moi que tu parles ? comme tu ne diras plus ceci ou cela.

« Si c’est en Moi que tu penses : comme tu seras près du Père.

« Oh ! Mon Aimée, sèvre-toi de plus en plus des choses terrestres… Qu’attends-tu désormais ? Sinon Moi. »

 

1197. [I,319] — 2 janvier 1942. A la messe —

« Garde ta robe sans taches. Je veux dire, des taches volontaires.

« Si tu te promenais à la campagne et qu’une ronce ou de l’herbe verte ait marqué ta jupe blanche, ce ne serait que peu de chose.

« Mais si tu y avais fait des trous avec des ciseaux, ou des dessins grossiers à l’encre, quelle négligence… quel mépris du beau.

« A l’âme, c’est plus grave puisqu’elle est Mon image ».

 

1198. [III, 129] — 2 janvier. A la grand’Messe. 

« Offre-toi en Moi au Père, tu es Mon épouse.

« Est-ce que l’Époux n’est pas heureux de la présence fidèle de l’épouse ? Et elle ? Pourrait-elle se séparer de Lui ? dans les joies ou dans l’infortune, elle est là, avec Lui. Donne-Moi ton désir d’être en Moi toujours. Démeuble ton chez toi : toutes les pensées inutiles de la terre, pour l’établir chez Moi dans les grands horizons du Ciel. Entre avec ton Époux dans les voies du sacrifice. Ne crains pas d’en faire trop. Il a tant fait pour toi, Lui !… Sacrifie-toi, mais n’en dis rien. Oh ! les beaux secrets à nous deux. Tu en as oublié, Je te les rappellerai ; ils sont mis dans Mon Coeur.

« Je voudrais… (tu veux bien que Moi aussi Je fasse des voeux ?). Je voudrais qu’être vivante en Moi te devienne une constante habitude. Cette union tant désirée avec Ma créature peut accomplir de grandes choses : M’aider aux conversions. Tu veux bien M’aider ? M’aider à te sanctifier. Tu veux bien ? Et comme toujours Je te dis : « Essaie. Fais les premiers pas. Après, Je continuerai. »

 

1199. [III, 130] — 8 janvier. Ancenis.  Près de l’agonie de ma soeur, je pensais à Son Agonie.

« La Mienne était plus violente. Ne fallait-il pas que le Christ souffrît plus qu’aucun sur terre ? Placez vos agonies dans Mon Agonie si pleine d’Amour et donnez-Moi confiance. Considère Mon immense douleur et le peu de consolations. Vois, ta soeur si heureuse de l’Extrême-Onction, du Saint Viatique, de la dernière absolution. C’est Moi qui suis sa Joie. Toi, n’essaieras-tu pas de Me consoler ? en remerciement de ce que J’ai fait pour tous les tiens ? Laisse ton coeur s’ouvrir et M’aimer… bien simplement. »

 

1200. [III, 131] — 15 janvier.  Nantes. Notre-Dame, « des torrents ». —

« Il y a si longtemps que tu Me demandais des torrents de grâces spirituelles et temporelles !… N’ai-Je pas répondu au-delà de tes espérances ? Oh ! Ma petite Fille, confiance… confiance en Moi ! Attends tout de Moi ton grand Ami. Donne-Moi souvent l’âme de ta chère soeur en sachant Me faire plaisir. Tu sais comme Je les aime, les âmes ? et comme J’ai hâte de l’Union. Prépare-toi. Ne vis que pour mourir. C’est donc l’Amour qu’il faut travailler, car il faut mourir d’amour. Et par de fréquents actes d’amour, tu répares tous ces petits manquements qui te peinent. « Oh ! Ma Fille chérie ! traite-Moi en Amant aimé, pendant que tu es encore dans le temps. Bientôt c’est l’Éternité. Là, on ne mérite plus. Et ce sont les mérites qui Me réjouissent. Fais-toi aimer de tous, surtout des pécheurs. Fais-toi aimer pour l’amour de Mon Amour. Vous savez bien que ce que vous faites à votre prochain, c’est à Moi que vous le faites. »

 

1201. [III, 132] — « Seigneur, par cette neige glissante, je ne pourrai pas aller Vous recevoir demain matin. »

« Tu sais bien que chaque année Je fais un arrêt, comme si Moi-Même, Je voulais te préparer de nouvelles grâces. Emploie cet arrêt à activer tes désirs. Profite de tout. Deux époux séparés préparent plus belle leur nouvelle rencontre. »

 

1202. [II, 193] — 20 janvier 1942. — 12e station.

« Oui, prie pour les pécheurs !

« Mais prie aussi pour les Justes

« afin qu’ils soient saints.

« Mes pauvres Petits ! qui est saint ?

« si ce n’est Moi en vous.

« Et quand il y aura des saints,

« la face du monde sera changée.

« Rappelle-toi :

« quelques-uns seulement pour sauver toute une ville. »

 

1203. [III, 133] — 21 janvier. 

« Tu ne M’as pas beaucoup embrassé aujourd’hui ! »

 

1204. [III, 134] — 22 janvier.  Je dis à la Communion : « Fais que je sois un autre Toi. »

« Il y a un moyen, malgré tes misères et tes défauts, c’est d’être toute « charité ». Non seulement envers les pauvres d’argent, les pauvres de bonheur, mais surtout envers le Pauvre que Je suis ; sois tendrement « toute charité ».

 

1205. [III, 135] — Heure sainte. 

« Sois toute à Moi ! C’est bien Mon tour ! Tu t’es donnée aujourd’hui à tant de gens !… A tant de choses !

« C’est ton Seigneur, ton Ami qui te réclame… pour toi… pour d’autres. Ne te marchande pas avec Lui, car Il n’a rien marchandé pour toi, même dans Son Corps. Tout ce que tu fais, fais-le pour Lui, en Lui, portée par Lui. Tu sais que Je suis infini, que tu ne M’épuiseras pas en puisant.

« Peux-tu savoir Ma Profondeur ? Que rien n’arrête ta confiance ! Remets-Moi souvent ton désir d’être sainte. Tu es sur la terre pour être sainte. Je suis venu pour que vous soyez saints.

« Alors ? Si ton désir rencontre Mon Désir, que ne ferons-nous pas ensemble ? Mais il faut croire à l’Amour. Tu sais comme souvent dans l’Évangile il est écrit : « Votre Foi vous a sauvés. » Oh ! Mes petits enfants, croyez bien et vous Me déroberez toute grâce. Surtout pense à Ma Gloire ! Tu veux bien que ton Christ, que Son Église soient glorifiés ? Alors, demande-Le-Lui souvent.

« Quel repos pour toi à l’heure de la mort, si tu peux te rendre ce témoignage d’avoir peiné, d’avoir travaillé pour cette Gloire chérie de ton Unique ! »

 

1206. [III, 136] — 24 janvier. 

« Tu pries pour tes intentions. Prie aussi pour les Miennes. »

Je pensais à la parfaite harmonie de mon corps, à ma santé inaltérable : « Merci mon Constructeur chéri »

« Pour ce merci, quand il te faudra souffrir, tu sauras souffrir. »

 

1207. [I,320] — 27 janvier. 

« Souviens-toi que tu M’as promis d’être plus sainte aujourd’hui qu’hier.

« Ce sera ta devise de chaque jour. »

 

1208. [III, 137] — 28 janvier. Comme je lisais des révélations. 

« Lis surtout dans tes cahiers. Vois-tu une personne qui se pénétrerait de la correspondance adressée à l’une de ses amies, plutôt que de la sienne propre ?

On me demandait mille services.

« Dérangée de ton temps près de Moi ? Qu’est-ce que cela fait ? si les entrecoupes sont aussi pour Moi… »

 

1209. [III, 138] — Basilique Montmartre. 

« Je te donne le moment de ma mort. Et en ma mort, toutes les morts de ma famille. »

« Oh ! Ma petite Fille ! recommande-Moi souvent les mourants au nom de Moi sur la Croix. Tous, n’excepte personne ! Même ceux que tu penserais trop grands pécheurs. Mon sang est si puissant… Mon Amour, si grand ! Quelle joie pour toi et pour Moi, de les sauver ces pauvres mourants !… »

 

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