9 conseils opportuns du Padre Pio – Vidéo de Jean Goyard

 

Si vous souffrez, ces 9 conseils du Padre Pio sont pour vous, sans tarder !

  1. Placez votre confiance en Dieu seul.

« L’homme a été créé pour louer Dieu Notre Seigneur, L’honorer et Le servir et, moyennant cela, sauver son âme. Et les autres choses, sur la face de la Terre, ont été créées pour l’homme et pour l’aider dans la poursuite de la fin pour laquelle il a été créé. D’où il suit qu’il doit en faire usage autant qu’elles l’aident dans la poursuite de sa fin, et qu’il doit s’en défaire autant qu’elles l’en empêchent. Pour cela, il est nécessaire de nous rendre indifférents à l’égard de toutes les choses créés, en tout ce qui est laissé au choix de notre libre arbitre et ne lui est pas défendu ; de telle manière que nous ne voulions de notre côté pas plus la santé que la maladie, la richesse que la pauvreté, l’honneur que le mépris, une vie longue qu’une vie courte, et ainsi pour tout le reste ; désirant et choisissant uniquement ce qui nous conduit plus sûrement à la fin pour laquelle nous avons été créés » (Principe et fondement de saint Ignace de Loyola).

  1. La souffrance supportée chrétiennement est la condition que Dieu, auteur de toute grâce et de tout don conduisant au salut, a établie pour nous accorder la gloire au Paradis.
  2. Supportez les souffrances pendant toute votre vie afin de pouvoir participer aux souffrances du Christ
  3. Plus vous souffrirez, plus vous recevrez d’amour. Saint Louis Grignion de Montfort dit cela autrement : « Dieu envoie la souffrance à ses élus pour justifier les grandes grâces qu’il souhaite leur donner ».
  4. Jésus veut combler votre cœur tout entier. Saint Louis Grignion de Montfort : « La croix est un mystère très profond ici-bas, Sans beaucoup de lumière on ne la connaît pas ; il faut pour la comprendre, un esprit relevé, il faut pourtant l’entendre afin d’être sauvé ».
  5. Dieu veut que votre incapacité soit le siège de sa toute-puissance. Cela renvoie à une phrase de la Mère supérieure du Carmel dans Le Dialogue des Carmélites, de Bernanos : à la novice, jeune, ardente, voulant prendre l’initiative de la souffrance pour sauver les âmes, elle pondère : « Ma fille, Dieu ne veut pas éprouver votre force, mais votre faiblesse ». Dieu veut notre amour et notre humilité quand nous défaillons et que nous sommes persuadés de notre faiblesse.
  6. Plus les tentations du diable augmentent, plus l’âme se rapproche de Dieu. En effet c’est dans la lutte que se forge le bronze de notre âme et que celle-ci se purifie.
  7. La prière est la meilleure arme dont nous disposons : c’est la clef qui ouvre le cœur de Dieu.
  8. Bénissez le Seigneur pour la souffrance que vous recevez, et acceptez de boire au calice de Gethsémani.

Soit un pécheur qui n’a plus aucun espoir de rémission au pont que son visage reflète la profondeur de ses fautes. Il croise un homme bon mais assez puissant pour qu’on puisse le comparer au Padre Pio. Celui-ci a pitié de lui et prie Dieu pour que le scélérat soit délivré de ses péchés et de sa lèpre. Dieu accepte la prière de l’innocent mais sollicite une contrepartie : l’innocent devra prendre sur lui les marques du visage et du corps du scélérat, conséquences de son péché mais aussi souffrir les tentations auxquelles l’homme est incapable de résister. Soudain les gens ne ressentent plus envers le pécheur la répulsion qu’ils éprouvaient précédemment ; inversement, l’innocent est l’objet du mépris de tous. En vertu de la justice, que doit être la gratitude du scélérat envers son bienfaiteur ? Son amour, ses marques d’affection, son estime, sa compassion, sa disposition à l’aider et souffrir pour lui ? Nous sommes ce scélérat et l’innocent, c’est Notre Seigneur Jésus-Christ. Tout est dit. Voilà pourquoi tout ce qui parle de Gethsémani est sublime et nous oblige à penser à l’authenticité de notre relation avec Jésus.

Source : fr.aleteia.org ; et Plinio Corrêa de Oliveira (méditation)

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :