27 août 2005
Courage, mon enfant, le Golgotha n’est pas loin, par où je suis passé, tu dois passer aussi. Sois toujours sur tes gardes, mes ennemis guettent leur proie, fais toujours appel à ma sainte Mère, cite mon Nom plusieurs fois et laisse-moi faire. Douce colombe, persévère dans cette direction, j’ai besoin de ton abandon total à moi, tout ne se fait pas en un jour, je te transfigurerai plus tôt que tu ne le penses, rien ne m’est impossible. J’apprécie tes efforts, ils t’aident à combattre tes mauvais penchants, tes petites haltes au désert me ravissent. Les âmes qui jeûnent régulièrement avancent plus vite, celles qui m’aiment ne désirent rien d’autre que mon bonheur et elles le font lorsqu’elles s’abandonnent totalement à moi ; en me chargeant de leur fardeau et en m’offrant leur confiance totale, je reconnais en elle les êtres admirables que j’ai créés.

Je m’occupe de chaque âme comme si elle était seule au monde, ce que je fais pour une, je ne le fais peut-être pas pour l’autre, chacune est différente et les besoins sont différents… Avec moi pour Maître et guérisseur, l’âme en ressort toujours plus fortifiée et régénérée, le plateau de la balance descend toujours du bon côté.
Les petites âmes qui m’aiment font le délice de mon Cœur, elles ne se posent pas de questions sur le lendemain, elles accueillent la vie à chaque instant sans rechercher ni l’avant ni l’après, elles savourent l’instant présent, le comblent, l’ennoblissent en ma compagnie, avec elles, je ne suis jamais seul, leur vie est mienne et ma vie est la leur. Je les console lorsqu’elles ont du chagrin, je ressens ce qu’elles ressentent, mes larmes sont pour elles, larmes de réconfort et lorsqu’elles sont dans la joie, je transporte leur âme dans la béatitude qui est mienne.

Petite, prends ton mal en patience, la souffrance est ta compagne fidèle mais c’est aussi grâce à elle qu’un jour le Bonheur s’avancera vers toi et ne pourra jamais se séparer de toi.
Ecrits disponibles aux éditions du Parvis