Extrait des cahiers de Maria Valtorta : 16 mai 1947 – L’immortalité se trouve dans la parenté avec la Sagesse (ASDE 30)

16 mai 1947 à 21h30

Je reçois la vision et la compréhension de ce qu’est le Cœur immaculé de Marie.

Je vois un magnifique cœur pareil à une lune rayonnante, pareil  à une perle lumineuse de la lumière de la lune. Nous avons l’habitude de voir des rayons d’or, des flammes d’or émaner du Cœur de Jésus, en forme d’auréole autour de son Cœur rouge. Mais celui de Marie est toute de lumière. Une lumière paradisiaque ! Plus blanche que l’hostie qui rayonne dans un ostensoir ! Plus lumineuse que la lune qui brille dans le plus clair des cieux. Plus belle qu’une énorme perle ! Tout de lumière ! Quelle beauté… Il brille là, au centre de sa poitrine très pure… Une blancheur qui brille dans la blancheur du corps glorifié de Notre-Dame de Fatima. Et puisque son éclat surpasse le pur éclat de la Vierge dans son ensemble, que chacun imagine ce qu’il doit être…

Puis l’Esprit Saint me donne la leçon suivante, et je comprends :

C’est de ce cœur que proviennent les gouttes qui ont formé le Cœur du Verbe incarné. De cette blancheur devait provenir le sang nécessaire à la formation de l’embryon humain du Fils de Dieu, un sang très pur d’une source très pure. Cette pureté jaillit d’une source immaculée pour entourer de pureté l’âme créée pour le Verbe conçu par l’Amour avec la Pureté. C’est aux battements d’étoile toute pure de ce cœur – qui fait mon délice – que se sont conformées les pulsations du Cœur divin. Imagine quelle absolue perfection de sentiments et de mouvements aura connu ce Cœur immaculé sur le rythme duquel – rythme de battements physiques du cœur mais aussi moraux et spirituels – le Cœur du Fils conçu de la Vierge fut formé pour devenir le Cœur de l’Homme-Dieu.

Regarde, regarde, fais-en tes délices. Il n’est pas de plus belle lumière dans le paradis que celle-ci, après la nôtre. Il n’en est pas de plus douce. Non. Nous, les Trois glorieux, y trouvons notre joie, et les bienheureux la leur, tout comme les anges. Le paradis resplendit de cette lumière du Cœur immaculée de notre Marie. Cette lumière que tu dis indestructible – elle est la voix et la joie du Paradis – émane de ce sein, de ce Cœur de la Vierge éternelle. Si seulement l’homme acceptait qu’elle se diffuse sur terre ! Ah, le pardon du monde ! Le pardon accordé au monde par Marie ! Mais le monde repousse la Mère qui l’enfanterait à la paix.

Le cœur douloureux et immaculé de Marie

Aime, aime pour le monde entier. Alors la lumière du Cœur de Marie te pénètrera de la joie qui nous rend nous-mêmes bienheureux.

Je suis dans l’allégresse à la vue du Cœur-Hostie rayonnant de Marie immaculée, dont la lumière intense et toute douce est celle d’une perle ardente…

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