Padre Pio : “Le vieux rôde en permanence autour de moi” – Vidéo de Jean Goyard

« Il ne croit ni à Dieu ni à diable » : voilà qui nous introduit aux fioretti d’aujourd’hui du Padre Pio ; de tout temps, croire en Dieu entraînait effectivement croire au diable.

« Et il y eut un grand combat dans le Ciel : Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses anges combattaient ; mais ils ne purent vaincre, et leur place même ne se trouva plus dans le Ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, l’antique serpent, celui qui est appelé le diable et Satan, le séducteur de toute la Terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » (Apoc. 12, 7-9).

« Il (le dragon) entraînait le tiers des étoiles du ciel et il les jeta sur la terre » (Apoc. 12, 4)

Il existe des gens fascinés par le diable, mais « Nul ne peut servir deux maîtres, car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre (Mt 6, 24).

Il y a aussi ceux qui prétendent croire au diable et pas en Dieu. Comment croire à la créature « diable » sans croire au Créateur ? Si le diable existe, qui l’a créé ? « Comment es-tu tombé du Ciel, astre brillant, fils de l’aurore ? Comment es-tu renversé à terre, toi, le destructeur des nations ? Toi qui disais en ton cœur : ‘‘Je monterai dans les cieux ; au-dessus des étoiles de Dieu, j’élèverai mon trône ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, dans les profondeurs du septentrion ; je monterai sur les sommets des nues, je serai semblable au Très-Haut !’’ Et te voilà descendu au schéol, dans les profondeurs de l’abîme ! » (Is. 14, 12-15)

D’autres pensent au diable comme à un dieu malfaisant, ce qu’il n’est pas car le diable n’est pas un dieu. Sur la Terre, il y a du mal, inspiré par le diable, mais il y a surtout le Bien. Or rien ne se trouve dans l’effet s’il n’est aussi et d’abord dans la cause : un dieu mauvais aurait-il pu créer le Bien ? Impossible ! La théorie selon laquelle deux principes s’opposeraient (un dieu du bien et un dieu du mal) a été condamnée par l’Église et c’est saint Thomas d’Aquin qui, dans sa Somme contre les Gentils, a conclu justement contre le manichéisme.

Livre de Job (1, 1-22)

L’attitude la plus dangereuse consiste à ne pas être en garde contre diable. La plus grande ruse de celui-ci est de se faire oublier.

« Alors Jésus fut conduit par l’Esprit dans le désert pour y être tenté par le diable. Après avoir jeûné pendant quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et le tentateur, s’approchant lui dit : Si vous êtes le Fils de Dieu, commandez que ces pierres deviennent des pains. Jésus lui répondit : Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Jusqu’à ce que Jésus lui dise : Arrière Satan ; car il est écrit Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu ne serviras que Lui seul. Alors le diable le laissa » (Mt 4, 1-11).

Le Jeudi Saint, juste avant d’instituer la Sainte Messe, le Seigneur dit à Pierre : « Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment ; mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. » (Lc 22, 31-32)

Quand les veilleurs ne veillent plus, l’ennemi se glisse dans le camp et c’est la défaite.

Quel témoignage le Padre Pio donne-t-il, lui qui connaissait si bien ces passages des Écritures ?

Un jour, peut-être pour se moquer de la religion, un homme dit au Padre Pio : « Padre, je ne crois pas à l’enfer, je crois que c’est une invention des prêtres ! » « Ne vous inquiétez pas, mon frère, répond le saint Capucin, quand vous y serez, vous saurez s’il existe ou pas ».

« Si tous les diables qui sont ici pouvaient prendre une forme corporelle, ils nous cacheraient la lumière du soleil ! ».

« Le diable est un chien furieux attaché à la chaîne, il ne mord que ceux qui s’approchent. »

« Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais, avec la tentation, il ménagera aussi une heureuse issue en vous donnant le pouvoir de la supporter » (1 Cor. 10, 13).

« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps » (Mt 10, 28).

Source, El Padre Pío : mensajes del santo de los estigmas, de Laureano et José Antonio BÉNITEZ GRANDE-CABALLERO

Prière

O mon Jésus, donnez-moi Votre force lorsque ma pauvre nature se révolte devant les maux qui la menacent, afin que j’accepte avec amour les souffrances et les afflictions de cette vie d’exil. Je m’unis de toutes mes forces à Vos mérites, à Vos douleurs, à Votre expiation, à Vos larmes, afin de travailler avec Vous à l’œuvre du salut. Que j’aie la force de fuir le péché, unique cause de Votre Agonie, de Votre Sang versé et de Votre mort. Éloignez de moi ce qui Vous déplaît, et imprimez sur mon cœur toutes Vos souffrances avec le feu de Votre saint amour. Embrassez-moi si intimement, dans une étreinte si forte et si douce, que je ne puisse jamais Vous laisser seul au milieu de Vos cruelles souffrances. Je ne désire qu’un seul soulagement : me reposer sur Votre cœur. Je ne désire qu’une chose : partager Votre Sainte Agonie. Que mon âme soit enivrée de Votre Sang et nourrie du pain de Votre douleur ! Ainsi soit-il.

Un avis sur « Padre Pio : “Le vieux rôde en permanence autour de moi” – Vidéo de Jean Goyard »

  1. Le mal est insidieux, il prend tant de forme diverses que l’on ne sait pas comment faire et que parfois évidemment c’est toujours pas l’intermédiaire d’une personne ou de quelque chose d’une envie ou d’une jalousie peu importe cela vient toujours du côté de l’ombre

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