Jésus vient !, de Mark Mallett

Première publication le 6 décembre 2019.

Je veux l’exprimer d’une manière claire, forte et audacieuse autant que possible : Jésus vient ! Pensiez-vous que le pape Jean-Paul II était simplement poétique quand il a dit :

Chers jeunes, c’est à vous d’être les gardiens du matin qui annoncent la venue du soleil qui est le Christ ressuscité ! —SAINT JEAN-PAUL II, Message du Saint-Père aux jeunes du monde, XVIIe Journée mondiale de la jeunesse, n. 3 ; (cf. Is 21, 11-12)

Diriez-vous que, si cela est vrai, cela constitue une tâche stupéfiante pour ces gardiens ?

Je n’ai pas hésité à leur demander de faire un choix radical de foi et de vie et de leur présenter une tâche stupéfiante : devenir des « veilleurs du matin » à l’aube du nouveau millénaire. —PAPE JEAN-PAUL II, Novo Millennio Inuente, n.9

J’ai, du mieux que je pouvais, fait des choix radicaux de foi et de vie afin de répondre à cet appel, qui m’ont été lancés aussi, alors que je me tenais sous la pluie battante aux Journées Mondiales de la Jeunesse en 2002 en présence de ce grand Saint. La pluie et les nuages orageux ce jour-là n’étaient-ils pas symboliques du cri du grand saint marial, Louis de Montfort (qui influencera le cours de la vie et du pontificat de Jean-Paul II, dont la devise était Totus Tuus « totalement à toi », comme dans totalement celui de Marie pour être totalement celui du Christ) ?

Vos commandements divins sont brisés, votre Évangile est mis de côté, des torrents d’iniquité inondent toute la terre emportant même vos serviteurs… Tout arrivera-t-il à la même fin que Sodome et Gomorrhe ? Ne briserez-vous jamais votre silence ? Allez-vous tolérer tout cela pour toujours? N’est-il pas vrai que votre volonté doit être faite sur la terre comme elle est au ciel ? N’est-il pas vrai que votre royaume doit venir ? N’avez-vous pas donné à certaines âmes, chères à vous, une vision du renouveau futur de l’Église ? —Saint Louis de Montfort, Prière pour les missionnaires, n. 5 ; www.ewtn.com

Le père George Kosicki

Pendant près de quinze ans, je me suis consacré à ces écrits ici, en m’appuyant sur le fondement des Écritures, des Pères de l’Église primitive, des Papes, des mystiques et des voyants, puis sur les œuvres de théologiens comme le père Joseph Iannuzzi, le regretté père George Kosicki, Benoît XVI, Jean-Paul II et d’autres. Les bases sont solides; le message est presque indiscutable, d’autant plus qu’il est confirmé par les « signes des temps » qui agissent eux-mêmes, quotidiennement, comme des annonciateurs de la venue de Jésus-Christ.

Pendant des années, j’ai tremblé dans mes bottes, me demandant si j’induisais en erreur mes lecteurs, effrayé par la présomption, terrifié à l’idée de tomber sur les falaises perfides de la prophétie. Mais au fil du temps, soutenu par mon directeur spirituel (qui a nommé l’un des esprits les plus brillants et prophétiques de l’Église pour superviser mes écrits pendant un certain temps, Michael D. O’Brien), j’ai commencé à réaliser qu’il n’y avait pas besoin de spéculer, de tirer des conclusions irréfléchies. Dieu a parlé à travers les siècles régulièrement et clairement à travers le Magistère et Notre-Dame, préparant l’Église à la grande heure de sa propre « passion, mort et résurrection » qui verrait le retour de Jésus. Mais pas en chair et en os ! Non! Jésus est déjà venu dans la chair. Il revient, plutôt, pour établir Son Royaume sur la terre comme il est dans les Cieux. Comme le dit si bien mon cher ami Daniel O’Connor : « Deux mille ans plus tard, la plus grande prière ne restera pas sans réponse ! »

Que ton Royaume vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. —du Pater Noster (Matthieu 6:10)

C’est drôle comme nous prions cela tous les jours et pourtant ne considérons pas vraiment ce que nous prions! La venue du Royaume de Christ équivaut à ce que Sa volonté soit faite « sur la terre comme elle est dans les cieux ». Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que Jésus est venu, non seulement pour nous sauver, mais pour nous sanctifier en rétablissant dans l’homme ce qui a été perdu dans le jardin d’Éden : l’union de la volonté d’Adam avec la Divine Volonté. Je n’entends pas par là une simple conformation parfaite de sa volonté à celle de Dieu. C’est plutôt la fusion de la volonté de Dieu dans la nôtre de sorte qu’il ne reste qu’une seule volonté.[1] De cette façon, l’Épouse du Christ sera pleinement divinisée à la ressemblance du Christ de telle sorte qu’elle deviendra vraiment Immaculée…

… afin qu’il puisse se présenter l’église dans la splendeur, sans tache ni ride ou quoi que ce soit de ce genre, afin qu’elle soit sainte et sans tache. (Éphésiens 5:27)

Car le jour du mariage de l’Agneau est arrivé, sa fiancée s’est préparée. Elle a été autorisée à porter un vêtement en lin brillant et propre. (Apocalypse 19:7-8)

Et cette grâce, frères et sœurs, n’a jamais été donnée à l’Église jusqu’à présent. C’est un Don que Dieu a réservé pour les derniers temps :

Dieu lui-même avait pourvu à réaliser cette sainteté « nouvelle et divine » dont l’Esprit Saint veut enrichir les chrétiens à l’aube du troisième millénaire, afin de « faire du Christ le cœur du monde ». —PAPE JEAN-PAUL II, Discours aux Pères Rogationnistes, n. 6, www.vatican.va

Ce sera le règne du Christ avec ses saints dont il est question dans Apocalypse 20 – une résurrection spirituelle de ce qui a été perdu dans l’Éden.

Ils sont venus à la vie et ils ont régné avec Christ pendant mille ans. Le reste des morts n’est venu à la vie qu’à la fin des mille ans. C’est la première résurrection. (Apocalypse 20:4-5)

Ce règne n’est rien d’autre que la Nouvelle Pentecôte prophétisée par les papes, ce « nouveau printemps » et ce « Triomphe du Cœur Immaculé » parce que…

Sainte Marie… vous êtes devenu l’image de l’Église à venir… —PAPE BENOÎT XVI, Spe Salvi, n.50

Enfin, Notre-Dame verra en ses propres enfants un reflet parfait et immaculé d’elle-même alors qu’ils prennent sa propre Fiat afin de vivre dans la Divine Volonté comme elle l’a fait. C’est pourquoi on l’appelle le « Triomphe de son Cœur Immaculé » parce que le Royaume de la Divine Volonté qui régnait dans sa propre âme régnera maintenant dans l’Église comme point culminant de l’histoire du salut. Ainsi, dit Benoît, priant pour ce Triomphe…

… est équivalent en sens à notre prière pour la venue du Royaume de Dieu. —Lumière du monde, p. 166, Une conversation avec Peter Seewald

Et le Royaume du Christ se trouve sur la terre dans Son Église, qui est Son Corps mystique.

L’Église « est le Règne du Christ déjà présent dans le mystère… » À la fin des temps, le Royaume de Dieu viendra dans sa plénitude. — Catéchisme de l’Église catholique, n. 763

C’est dans ces « temps de la fin » dans lesquels nous vivons que Notre-Dame et les Papes ont annoncé la venue du Soleil ressuscité, Jésus-Christ, pour apporter une nouvelle aube dans le monde – le Jour du Seigneur, qui est la plénitude du Royaume de la Divine Volonté. C’est une venue pour restaurer dans l’Épouse du Christ ce que le nouvel Adam, Jésus, est en Lui-même :

Car les mystères de Jésus ne sont pas encore complètement parfaits et accomplis. Ils sont complets, en effet, en la personne de Jésus, mais pas en nous, qui sommes ses membres, ni dans l’Église, qui est son corps mystique. — Saint Jean Eudes, traité « Sur le Royaume de Jésus », Liturgie des Heures, Vol IV, p. 559

Le Christ nous permet de vivre en lui tout ce qu’il a lui-même vécu, et il le vit en nous. —Catéchisme de l’Église catholique, n. 521

Ainsi, la venue dont nous parlons ici n’est pas ce retour de Jésus dans la gloire à la toute fin du monde, mais le « dimanche de Pâques » de l’Église après le « Vendredi saint » qu’elle traverse maintenant.

Alors que les gens n’avaient auparavant parlé que d’une double venue du Christ – une fois à Bethléem et de nouveau à la fin des temps – saint Bernard de Clairvaux parlait d’un adventus medius, une venue intermédiaire, grâce à laquelle il renouvelle périodiquement son intervention dans l’histoire. Je crois que la distinction de Bernard frappe juste la bonne note… —PAPE BENOÎT XVI, Lumière du monde, p.182-183, Entretien avec Peter Seewald

C’est l’accomplissement du « Notre Père » non seulement au sein de l’Église, mais jusqu’aux extrémités de la terre, comme Notre Seigneur Lui-même l’a dit :

Cet évangile du royaume sera prêché dans le monde entier comme un témoignage à toutes les nations, et alors la fin viendra. (Matthieu 24:14)

L’Église catholique, qui est le royaume du Christ sur la terre, [est] destinée à se répandre parmi tous les hommes et toutes les nations… —PAPE PIE XI, Quas Primas, Encyclique, n. 12, 11 décembre 1925 ; cf. Mt 24,14

Dans ma série sur le Nouveau Paganisme et l’épilogue Les Papes et le Nouvel Ordre Mondialj’ai détaillé comment le Royaume de l’Anti-volonté est maintenant en train de culminer à notre époque. C’est un royaume qui, à la base, est une rébellion contre la volonté de Dieu. Mais maintenant, dans les derniers jours de l’Avent, je veux me tourner vers la venue du Royaume de la Divine Volonté qui renversera la longue nuit de Satan sur l’humanité. C’est la « nouvelle aube » prophétisée par Pie XII, Benoît XVI et Jean-Paul II.

Après la purification par l’épreuve et la souffrance, l’aube d’une nouvelle ère est sur le point de se briser.  PAPE SAINT JEAN-PAUL II, Audience générale, 10 septembre 2003

C’est la « restauration de toutes choses dans le Christ » que saint Pie X a prophétisée :

Quand elle arrivera, ce sera une heure solennelle, une grande avec des conséquences non seulement pour la restauration du Royaume du Christ, mais pour la pacification de… le monde. —PAPE PIE XI, Ubi Arcani dei Consilioi « Sur la paix du Christ dans son Royaume », 23 décembre 1922

Pour

L’acte rédempteur du Christ n’a pas en soi restauré toutes choses, il a simplement rendu possible l’œuvre de la rédemption, il a commencé notre rédemption. Tout comme tous les hommes participent à la désobéissance d’Adam, de même tous les hommes doivent participer à l’obéissance du Christ à la volonté du Père. La rédemption ne sera complète que lorsque tous les hommes partageront son obéissance. —P. Walter Ciszek, Il me dirige, p. 116-117

C’est la « période de paix », l’ère de la paix, le « repos du sabbat » prédit par les Premiers Pères de l’Église et repris par Notre-Dame dans laquelle l’Épouse du Christ atteindra le sommet de sa sainteté, unie intérieurement dans le même genre d’union que les saints du ciel, mais sans la vision béatifique.

Nous confessons qu’un royaume nous est promis sur la terre, bien qu’avant le ciel, seulement dans un autre état d’existence… —Tertullien (155-240 après J.-C.), Père de l’Église de Nicée ; Adversus Marcion, Ante-Nicene Fathers, Henrickson Publishers, 1995, vol. 3, p. 342-343)

C’est le Royaume de la Divine Volonté, qui régnera « sur la terre comme au ciel » de manière à transformer le reste de l’Église en une belle Épouse et à libérer la création de ses gémissements angoissants alors qu’elle attend avec impatience la « révélation des enfants de Dieu ». [2]

C’est la Sainteté que je ne connais pas encore, et que je ferai connaître, qui mettra en place le dernier ornement, le plus beau et le plus brillant parmi toutes les autres saintetés, et sera la couronne et l’achèvement de toutes les autres saintetés. —Jésus au serviteur de Dieu, Luisa Piccarreta, Manuscrits, 8 février 1921 ; extrait de La splendeur de la création, Révérend Joseph Iannuzzi, p. 118

Jésus vient, il vient ! Ne pensez-vous pas que vous devriez vous préparer? J’essaierai, avec l’aide de Notre-Dame, de vous aider dans les jours à venir à comprendre et à vous préparer à ce grand Don…

Source : Jésus vient ! – Le Mot Maintenant (markmallett.com)

Traduction automatique

Notes
↑1Cela ne veut pas dire que la volonté humaine n’existe plus ou n’opère plus. Au contraire, il parle d’une unité de volontés où la volonté humaine n’opère que par la Divine Volonté de telle sorte qu’Elle devienne la vie de la volonté humaine. Jésus se réfère à ce nouvel état de sainteté comme une « volonté unique ». Le mot « fusion » est destiné à suggérer une réalité de deux volontés s’unissant et travaillant comme une seule, dissoutes pour ainsi dire dans les feux de la charité. Lorsque vous placez deux bûches en feu ensemble et que leurs flammes se combinent, de quel feu s’agit-il? On ne sait pas parce que la flamme « se dissout » pour ainsi dire en une seule flamme. Et pourtant, les deux bûches continuent de brûler de leurs propres propriétés. Cependant, l’analogie doit aller plus loin pour dire que la bûche de la volonté humaine reste non éclairée et prend plutôt la flamme de la bûche de la Volonté Divine, seule. Donc, quand ils brûlent avec une flamme, vraiment, c’est le Feu de la Divine Volonté qui brûle à travers, avec et dans la volonté humaine – le tout sans anéantir la volonté humaine ou la liberté. Dans l’union hypostatique de la nature divine et humaine du Christ, deux volontés demeurent. Mais Jésus ne donne aucune vie à sa volonté humaine. Comme Il l’a dit à la Servante de Dieu Luisa Piccarreta : « Fille bien-aimée de Ma Volonté, regarde à l’intérieur de Moi, comment Ma Volonté Suprême n’a pas concédé ne serait-ce qu’un seul souffle de vie à la volonté de mon Humanité ; et même si C’était saint, même cela ne M’a pas été concédé. Je devais rester sous la pression – plus qu’une pression – d’une Volonté Divine, infinie, sans fin, qui constituait la vie de chacun de mes battements de cœur, de mes paroles et de mes actes ; et ma petite volonté humaine est morte à chaque battement de cœur, respiration, acte, parole, etc. Mais Il est mort en réalité – Il a en fait ressenti la mort, parce qu’Il n’a jamais eu la vie. Je n’avais que ma volonté humaine de faire mourir continuellement, et même si c’était un grand honneur pour mon humanité, c’était le plus grand des présages : à chaque mort de ma volonté humaine, elle était remplacée par une Vie de Volonté Divine. [Volume 16, 26 décembre 1923]
↑2Rm 8:19

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