Le don du Baptême – dom Ottavio Michelini

Confidences de Jésus à ses prêtres

Don Ottavio Michelini

Le don du Baptême

Tous les chrétiens ont été régénérés par la grâce, tous sont devenus fils de Dieu. Ceci est un  fait si grand, si sublime, qu’il faut lui donner un relief adéquat.

Vois, mon fils : dans ce siècle matérialiste, votre génération infidèle accorde plus d’importance aux choses extérieures qu’au fait surnaturel du baptême, lequel a une incidence substantielle sur l’âme de l’enfant pour le temps et pour l’éternité. On n’a qu’une considération minime pour le don, non dû mais accordé avec une divine générosité au baptisé.

Mes prêtres se sont adaptés, avec une désinvolte superficialité, à ce cadre païen qui entoure le baptême. Je veux dire qu’il n’y a pas eu de réaction contre ce paganisme qui, comme une ombre dense, cache aux yeux des fidèles le précieux don de Dieu. Les mœurs païennes régnantes obscurcissent les plus belles réalités divines.

La grâce conférée au baptême transforme et transfigure l’âme de celui qui reçoit ce sacrement, rendu possible par le mystère de l’Incarnation. Il s’ensuit que tout baptisé participe au Mystère de l’Incarnation. Cette participation doit ou devrait s’intensifier avec le développement et l’accroissement de ma Vie divine, moyennant la collaboration requise et nécessaire d’une éducation chrétienne, de la part des parents et de leurs suppléants.

Cette éducation doit être commencée dès les premiers mois. Malheureusement, elle n’est presque pas pratiquée. On ne voit rien dans l’enfant de ce peuple païen, en dehors de la nature humaine.

Il a manqué et il manque de la part de mes prêtres la vigilance empressée sur un point central de la vie chrétienne.

Tous les chrétiens participent au Mystère de l’Incarnation (et donc davantage les prêtres) en étant conséquents avec la foi dans ce grand mystère.

Si Moi, Verbe de Dieu, Je me suis incarné pour pouvoir communiquer ma Vie divine aux hommes en vue de les soulager, de les aider et de les acheminer vers la vie éternelle, les hommes devraient raisonnablement accepter avec joie toutes les conséquences dérivant de ce grand mystère, en les vivant avec fidélité dans leur vie quotidienne.

Fils, toi-même peux constater comment le paganisme a éloigné mes fidèles et avec eux beaucoup de mes prêtres de la Réalité divine, réduisant tout à des rites paganisant, plus ou moins fastueux.

Conséquents avec le baptême

Vous, prêtres, vous n’êtes pas de simples chrétiens. Je vous ai choisis pour être mes ministres sur la terre. Je vous ai choisis pour être l’objet de ma prédilection et de mon amour.

Je vous ai retirés du monde, tout en vous laissant dans le monde pour que vous soyez des instruments, des collaborateurs et des corédempteurs, dans la réalisation du Mystère du Salut.

Je vous ai revêtus d’une dignité et d’une puissance, dont vous n’avez pas pleine conscience et que vous utilisez bien peu pour l’efficacité de votre ministère. Vous devriez, avec davantage de rigueur, être fermement conséquents de votre baptême, votre confirmation, votre et mon sacerdoce. Comme il en fut pour ma Mère, qui en prononçant son « fiat » fut cause d’un prodige si grand (dont les conséquences ont changé le sort de l’humanité dans le temps et dans l’éternité), que le ciel et la terre ne peuvent le contenir, ainsi en est-il pour vous, prêtres, qui prononcez les paroles de la Consécration.

Vous devez croire que Moi, Verbe de Dieu, Je me fais Chair et Sang, Ame et Divinité entre vos mains.

Comme ma Mère, dans le moment où elle donna son libre, conscient et responsable consentement, provoqua l’intervention simultanée de Moi, Un et Trine, ainsi vous, dans la Consécration, vous provoquez l’intervention simultanée de la Trinité divine, ma et votre Mère étant présente aussi.

Croire fermement

Fils, si un prêtre est imprégné et pénétré de cette foi, si un prêtre croit fermement à cette Réalité divine, témoignage infini de Dieu, ce prêtre se transforme et sa vie devient merveilleusement féconde.

Dans le Mystère de l’Incarnation (que par son opération Dieu renouvelle dans ses mains, qui n’ont pas été consacrées pour rien), ce prêtre trouve la source inépuisable des dons de mon Cœur miséricordieux.

Aucune puissance adverse ne pourra lui résister, car Je suis en lui, lui en Moi.

Aime-Moi, tends vers Moi jour et nuit, dédommage-Moi avec ton amour et avec ta foi de la froideur de tant de mes ministres que J’aime beaucoup et que je veux sauver.

Je te bénis ; avec toi Je bénis les personnes qui te sont chères. Rappelle-toi que ma bénédiction est un parapluie de protection et un bouclier de défense.

16 septembre 1975

 

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