Mgr Vigano et Trump

L’ex-nonce à Washington est l’un des rares à avoir compris que, malgré tous ses défauts (mais… qui sommes-nous pour les juger??), Trump s’est manifesté comme un instrument de la Providence, une sorte de katechon, choisi « pour guider le peuple imparfait mais sain d’esprit contre les fous sulfureux » qui veulent transformer le monde dit libre en une annexe de la Chine communiste. Réflexion en marge de la perquisition dans la résidence de l’ex-président.

L’archevêque Vigano avait raison au sujet de Donald Trump

Eh bien, comme on dit, les choses deviennent sérieuses. L’État connu pour ses oranges tropicales [la Floride, où se trouve le manoir de Trump à Mar-a-Lago, ndlr] restera désormais dans les mémoires comme le moment où l’Amérique s’est déclarée République bananière. La perquisition de la résidence de Trump par la police fédérale a constitué le franchissement du proverbial Rubicon.

Il est désormais clair, si ce n’était pas déjà le cas, que le pays de la liberté est aussi un pays où les maisons des anciens présidents sont pillées pour des raisons purement politiques par des régimes corrompus. Oubliez les sandinistes : le régime Biden est déterminé à prouver qu’il ne sera pas en reste.

Quoi que l’on pense de Donald Trump, il est clair qu’il est comme une mouche dans la mélasse mondialiste. Oui, mes amis et collègues qui ont décidé de se bourrer de pilules rouges [red pill; ? allusion à un mouvement qui est l’équivalent conservateur du mouvement woke – explications ici www.contrepoints.org] diront qu’il a toujours été une opération de guerre psychologique (/psyop) ou que l’homme n’était qu’un opportuniste qui simulait des idéaux politiques pour gagner le plus grand reality show du monde, la présidence.

Il se peut bien que Donald ne soit pas Saint Donald le Grand ou un saint monarque catholique, mais à ce stade, je pense qu’il est insensé de penser qu’il est seulement un outil mondialiste ou un politicien opportuniste. Quoi qu’il soit, la gauche et les marxistes le détestent, et il est clair qu’ils ne reculeront devant rien pour le faire tomber, de même que tous ceux qui lui sont associés. Malgré tous ses défauts, Trump est l’homme qui a fait entrer les juges qui ont supprimé l’emprise insatiable du Moloch sur le droit américain, motif pour lequel le fameux Trump Derangement Syndrome [terme péjoratif pour désigner la pathologie qui frappe ceux qui suivent aveuglément le « cher leader » Trump, altérant leur jugement et les rendant incapables de penser correctement] ressemble clairement plus à une manifestation du démoniaque.

Même si Trump est votre ennemi, il est l’ennemi de votre ennemi et donc un ami improbable dans cette guerre pour la civilisation.

Un prélat catholique l’a compris mieux que quiconque : il s’agit de l’archevêque Viganò. En 2020, l’archevêque a publié une série de lettres puissantes et surprenantes sur le président Trump d’alors et sur l’élection à venir. Dans sa lettre du 7 juin, l’ancien nonce aux États-Unis commençait en déclarant que « nous assistons à la formation de deux camps opposés que je qualifierais de bibliques : les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres ».

Viganò affirmait que les « enfants de la lumière » représentent la majorité de la société, tandis que ceux qui se sont abandonnés au côté obscur sont en minorité.

Je suis d’accord, cela correspond aux références scripturaires : les anges déchus sont une fraction des bons anges, mais ils font preuve d’un pouvoir disproportionné sur la race humaine déchue.

Viganò ajoutait :

[Les enfants de la lumière] sont soumis à une sorte de discrimination qui les place dans une situation d’infériorité morale par rapport à leurs adversaires, qui occupent souvent des positions stratégiques dans le gouvernement, la politique, les affaires et les médias

Et cela est également vrai.

Avec ce qui ressemblait à une référence au livre de l’Apocalypse, l’archevêque poursuivait, parlant d’une « séparation claire entre la progéniture de la femme et la progéniture du serpent ». D’un côté, il y a ceux qui, malgré leurs mille défauts et faiblesses, sont motivés par le désir de faire le bien, d’être honnêtes, d’élever une famille, de s’engager dans le travail, de donner de la prospérité à leur patrie, d’aider les nécessiteux et, en obéissant à la Loi de Dieu, de mériter le Royaume des Cieux. De l’autre, il y a ceux qui profitent des autres, ceux qui n’ont aucun principe moral, ceux qui veulent démolir la famille et la nation, exploiter les travailleurs pour s’enrichir indûment, fomenter des divisions internes et des guerres, accumuler du pouvoir et de l’argent : pour eux, l’illusion fallacieuse du bien-être temporel ; un jour, s’ils ne se repentent pas, ils connaîtront le terrible sort qui les attend, loin de Dieu, dans la damnation éternelle.

Les réflexions de Viganò, à mon avis, sont parfaitement correctes. Dans le monde d’aujourd’hui, il y a beaucoup de gens qui ont encore assez de bon sens pour écouter leur instinct, pour essayer de suivre la loi naturelle, même s’ils n’ont pas les mots pour la décrire. Il n’est pas nécessaire d’être catholique pour comprendre que molester des enfants est mal, ou que les tuer dans le sein maternel est mal. Les personnes normales, non démoniaques, comprennent ces choses sans avoir à les leur expliquer.

Mais il est vrai qu’il existe un segment d’individus possédés ou de sociopathes borderline qui ne reculeront devant rien et ne seront arrêtés par aucun principe moral métaphysique dans leur quête pour damner la race humaine.

Pour une raison quelconque, Trump – malgré ses verrues, sa mauvaise coupe de cheveux, ses mariages ratés et tout le reste – s’est manifesté comme un instrument de la Providence pour guider le peuple imparfait mais sain d’esprit du monde libre contre les fous sulfureux qui veulent transformer la nation la plus influente du monde en une copie du Parti communiste chinois.

La récente irruption au domicile de Trump en Floride ne fait que confirmer ce que Viganò a dit dans cette lettre de juin 2020 au sujet des « enfants des ténèbres » qui ne reculeront devant rien pour abattre tout semblant de bonté et de vérité.

Dans sa lettre d’octobre 2020 [Vigano: lettre ouverte au Président des Etats-Unis] à l’ancien président, Viganò a écrit que c’était Trump (ou ce que Trump représente) qui se tenait entre une prise de pouvoir par l’État profond et une Amérique libre et saine.

L’archevêque écrivait : « C’est vous, cher président, qui vous opposez à l’État profond, à l’assaut final des enfants des ténèbres ». Encore une fois, quoi que l’on pense de Trump, il est clair que l’État profond le considère presque comme une menace existentielle et ne reculera devant rien pour le faire tomber. Cela doit nous faire réfléchir.

Comme dans l’Écriture, lorsque ce sont les démons qui attestent de la divinité du Christ, c’est presque comme si les mondialistes démoniaques ne pouvaient s’empêcher d’attester par leur haine de Trump qu’il est la figure de proue d’une Amérique que Viganò a si bien peinte : le mur défensif contre lequel s’est déchaînée la guerre déclarée par les tenants du mondialisme.

Il reste à voir quelles seront les retombées de la descente à Mar-a-Lago, mais une chose dont nous pouvons être sûrs, c’est que Viganò avait raison au sujet de Trump.

Source : Vigano et Trump | Benoit et Moi (benoit-et-moi.fr)

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