4. PRIER COMME JÉSUS, avec le père Dominique Duten

 

Ma fille, prie mais prie comme Je prie Moi, c’est-à-dire déverse-toi entièrement dans ma Volonté. En Elle tu trouveras Dieu et toutes les créatures. Et, faisant tiennes toutes les choses des créatures, tu les donneras à Dieu comme s’Il s’agissait d’une seule créature puisque le Vouloir Divin est le maître de tous : tu déposeras aux pieds de la Divinité les actes bons pour Lui rendre honneur et les mauvais pour les réparer avec la sainteté, la puissance et l’immensité de la Divine Volonté à laquelle rien n’échappe.

Ce fut la Vie de mon Humanité sur terre. Aussi sainte qu’Elle fût, Elle avait besoin de ce Divin Vouloir pour donner entière satisfaction au Père et pour racheter les générations humaines. En effet, c’est seulement dans ce Divin Vouloir que Moi, Je trouvais toutes les générations, passées, présentes et futures, et tous leurs actes, pensées, paroles, etc., comme en acte. C’est dans ce Saint Vouloir que, sans qu’aucune ne m’échappe, Je prenais toutes les pensées dans mon esprit, Je me présentais pour chacune en particulier devant la Majesté Suprême et la réparais. C’est dans cette même Volonté que je descendais dans l’esprit de chaque créature, lui donnant le bien que j’avais imploré pour son intelligence . [Ainsi,] dans mes regards, Je prenais tous les yeux des créatures ; dans ma voix, leurs paroles ; dans mes mouvements, les leurs ; dans mes mains, leurs œuvres ; dans mon cœur les affections et les désirs ; dans mes pieds, les pas. En les faisant miens dans ce Divin Vouloir, mon Humanité satisfaisait le Père et Je sauvais les pauvres créatures. Le Père Divin était satisfait et ne pouvait pas me rejeter étant Lui-même le Saint Vouloir : se serait-il rejeté Lui-même ?

Non, certainement pas. D’autant plus que, dans ces actes, Il trouvait une sainteté parfaite, une beauté inégalable et ravissante, un amour suprême, des actes immenses et éternels, une puissance invincible. Ce fut toute la Vie de mon Humanité sur terre, depuis le premier instant de ma conception jusqu’à mon dernier souffle, pour la poursuivre ensuite au Ciel et dans le très Saint Sacrement. Maintenant, pourquoi ne peux-tu pas le faire toi aussi ? Pour celui qui m’aime, tout est possible. Unie à Moi dans ma Volonté, prends et porte devant la Majesté Divine dans tes pensées, les pensées de tous ; dans tes yeux, les regards de tous ; dans tes paroles, dans tes mouvements, dans tes affections, dans tes désirs, tous ceux de tes frères pour les réparer, pour implorer pour eux Lumière, grâce et amour. Dans mon Vouloir, tu te trouveras en Moi et en tous, tu feras ma Vie, tu prieras comme Moi, et, par-là, le Père Divin sera content, et tout le Ciel te dira : « Qui nous appelle sur terre ? Qui est celle qui veut enserrer ce Saint Vouloir en elle, en nous enfermant tous ensemble ? Et quel grand bien la terre ne peut-elle obtenir en faisant descendre le Ciel sur la terre ? »
Vol 11-123, 3 mai 1916

« Tout ce que le Christ a vécu, il fait que nous puissions le vivre en Lui et qu’il le vive en nous. « Par son Incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme » (GS 22, § 2). Nous sommes appelés à ne faire plus qu’un avec lui ; ce qu’il a vécu dans sa chair pour nous et comme notre modèle, il nous y fait communier comme les membres de son Corps : Nous devons continuer et accomplir en nous les états et mystères de Jésus, et le prier souvent qu’il les consomme et accomplisse en nous et en toute son Église (…). Car le Fils de Dieu a dessein de mettre une participation, et de faire comme une extension et continuation de ses mystères en nous et en toute son Église, par les grâces qu’il veut nous communiquer, et par les effets qu’il veut opérer en nous par ces mystères. Et par ce moyen il veut les accomplir en nous » CEC 521

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