Qu’on le veuille ou non, par les réponses aux différentes questions posées, le président Vladimir Poutine montre qu’il est un grand chef d’état, dont le but premier en tant que tel est d’assurer l’intégrité du territoire russe et la défense des citoyens de son pays. Il ne craint pas d’appeler un chat un chat. Et les réponses qu’il donne sont toutes empreintes du bon sens qui devrait habiter tout responsable politique.
Au risque de me répéter, je suis loin d’avancer que le président Vladimir Poutine est un saint ou un homme parfait. Il n’en demeure pas moins vrai que son souci est d’apporter à son peuple une autonomie et une indépendance par rapport aux exigences d’un monde matérialiste dominé par l’état profond américain. Ce dernier veut imposer ses vues au monde entier, en apportant sa notion de liberté très discutable à toutes les nations de la terre, cherchant à préserver ses seuls intérêts sous forme d’un véritable racket des ressources du monde. Ces dirigeants veulent un monde unipolaire alors que la Russie défend un géopolitique multipolaire, chaque état restant responsable de ses décisions à prendre.
Je n’oublie pas que tout est très complexe et que par certains aspects de sa politique, le chef du Kremlin répond probablement lui aussi à des impératifs mondiaux cachés!… Je reste cependant davantage attaché à sa personnalité qu’à celle de tous les responsables politiques, essentiellement occidentaux, qui ne se soucient guère de l’intérêts de ceux qu’ils veulent diriger, et pour qui le mensonge et la tromperie sont les armes principales. Ce clan occidental qui renie aujourd’hui les fondements chrétiens des nations européennes avec comme conséquence tous les dérèglements moraux que l’on ne peut que constater, alors que le dirigeant russe en prend le contre-pied. Son attitude n’est pas celle d’un politicien calculateur mais celle d’un homme qui le fait par conviction personnelle, en se référant à cette chrétienté. (CD)