Lui et moi – Mai 1942

LUI et moi

 

Mois de Mai 1942

 

1233. [III, 156] — 6 mai 1942. Après la Communion. 

« Tu ne M’as pas embrassé ce matin, ni hier soir. Pourtant tu es Mon petit Enfant. Est-ce que tu n’as pas été très contente, l’autre jour, quand ce petit garçon que tu ne connaissais pas t’a regardée et t’a tendu les bras ? Vos gestes les plus simples sont ceux qui Me prennent le coeur. Ne crains pas ».

 

1234. [III, 157] — 7 mai, à l’Église.  Je disais : « Quel bonheur que Tu sois un Fou d’Amour, puisque cela nous procure la joie d’être tant aimés ! »

« Et sais-tu combien il est facile de servir Dieu dans le domaine de l’Amour ? Entre en Lui comme une réponse et tout te sera léger.

« Tu te souviendras de ce qu’il a fait pour toi, indigne, et devant la marge que laissera la comparaison, tu donneras du surplus chaque jour sans compter, sans regarder ton intérêt propre, mais le Sien. Et tu sais comme Il récompense le moindre effort pour Lui. Fais donc tout pour ton Dieu. Il n’a pas d’exceptions : Il prend tout et toi-même en toute occasion. Ne crains pas de t’offrir dans la journée comme une suite à l’offrande du matin, et à Deux, Nous chanterons au Père la cantate d’Amour qu’il écoutera en connaisseur, quand même toi tu n’en percevrais pas les sons.

« Ne vise plus qu’à faire de l’Amour et tu auras atteint le but. Fais de l’amour de tout pour ton Amour : Moi. »

 

  

1235. [III, 158] — 21 mai, Fresne.  Dans ma chambre : « Seigneur, dans le domaine de la folie d’amour, n’en est-ce pas une de ma part de Τ’aimer sans Te voir ? »

« Est-ce que la folie d’amour de la créature égalera jamais celle d’un Dieu ? Ne crains pas d’en trop faire. Cherche-Moi. Appelle-Moi. Tu Me trouveras. Je te répondrai. Si tu es Mon Épouse, Moi Je Me montre ton Époux. L’Épouse doit savoir qu’elle donne des joies, afin de s’encourager dans son travail d’amour. Oh ! Mon amie, que Je ne te lasse jamais. Mais que nouvellement éprise, ta manière à M’aimer soit nouvelle. Ne t’inquiète pas, si tu n’entends pas Ma Voix. Ne Me crois jamais loin de toi, Je suis en ton centre, avec le Père et le Saint-Esprit. Offre-toi à Nous. Donne-toi. Rends-toi sans bien comprendre, en te dévêtant de ton amour-propre, du souvenir de toi. Tout ce que tu as te vient de Moi. Toi, tu n’es absolument rien. Que ce rien soit Mien ! Tu sais que je respecte la volonté humaine. J’attends. Ah ! plus tard, quand tu comprendras Mon Amour, comme tu reviendrais bien sur la terre, rien que pour Me vouloir, rien qu’un court instant ! et souffrir jusqu’à la fin du monde. Oh ! ne Me refuse jamais aucune chose… Dis : « Mon Cher Époux, comme Tu voudras. »  Je serai heureux. Cette pensée t’aidera. Sois une tant que tu le pourras avec Moi.

« Rapproche-toi sans cesse ; rejette tout ce qui nous séparerait : manque de confiance et d’espérance. C’est si bon d’espérer. Espère en la sainteté. Elle est possible, .puisque Je la demande à chaque âme. Alors ? Crois en Mon secours. Appelle-Moi souvent. Plus souvent encore. Ne crains pas de répéter. Vois le chapelet qui contient tant de fois la même prière. Il est nécessaire de prolonger vos demandes : pauvre fini qui se présente à l’Infini. Et en disant tes mots, unis-toi aux mots que Je disais à Mon Père, dans ces nuits entières passées à genoux devant Lui. Qu’on puisse dire de toi : C’est une amie du Christ. L’honneur en rejaillira sur Moi et tu augmenteras Ma Gloire.

« Ce que tu fais, ce que tu Me dis, tu l’oublies, mais tout Me reste présent ; tu le retrouveras un jour, tel que tu Me l’as donné. Sois toujours tout près de Moi. Ce sera ton geste d’amour ».

 

 

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