Extraits de « DIVINS APPELS »
Appel aux malades et à celles qui les soignent
Les malades sont des « Théâtres des opérations de la Grâce »
Or, peut-on savoir ce qu’est la Grâce, ce qu’est mon désir brûlant de la communiquer aux âmes ?
Moi, Jésus-Christ, avec mon Sang, avec mes tortures sans nom… tout le long de ma Passion, J’ai forgé, fait ces Grâces.
Je les ai faites pour qui ?
Pour des êtres précis que, de toute éternité, Je voyais…
Ces êtres précis M’échappent ! et mon Cœur ne peut supporter la pensée que tant de projets d’Amour, forgés au creuset de tant de douleurs, tant de Grâces, puissent tomber dans le vide, soient inutilisées, manquent leur but.
Car, dans ma préscience de Dieu, Je fais telle Grâce pour l’adapter à telle âme précise.
Il y a dans mes œuvres une harmonie telle que, si chaque chose ne va pas à sa place, chaque âme à son but, chaque être à sa fin, Je ne suis pas satisfait !
Qu’il eût été beau le Monde, même après la chute, s’il avait su s’emparer de mes Grâces divines, fidèlement !
C’eût été un renouveau purifié par mon Sang, autre chose que ce qui était dans le plan de création, mais quelque chose de sublime quand même.
Mais le Monde n’a pas compris.
Oh ! Ne pas être compris de ceux que J’aime et auxquels était réservée (ou mieux, était offerte) une destinée si belle ! Quelle torture (1) pour Moi qui aime avec une intensité qui dépasse vos pauvres vues humaines !
Le monde n’a pas compris…
Le Monde n’a pas voulu…
Alors… qu’a fait mon Amour, si fort, si fort qu’il trouve moyen, au travers de l’insensibilité et de la froideur de ses créatures, de se frayer un passage, mon Amour, qu’a-t-il fait ?
Je me suis retourné vers les âmes qui M’aiment, celles des Garde-malades en particulier, et Je leur ai crié ma détresse et mes appels pressants.
De grâce ! Qu’elles ne soient pas sourdes à mon appel ! Qu’elles sachent comprendre !
LA GRÂCE… (qui en saura dire et même balbutier le prix ? ).
LES MALADES… « Théâtres des opérations de la Grâce ».
Voilà les deux éléments en présence.
Qui les réunira ?
Pour que mes Grâces précises rencontrent les âmes précises auxquelles elles sont destinées, il faut des intermédiaires. Que les Garde-malades sachent donc bien tout le prix de la Grâce (oh ! pas en entier, nulle créature ne le saurait pouvoir), mais, qu’elles aient la plus haute idée possible de la Grâce :
1) Qu’elles sachent la volonté, le désir ardent que J’ai d’atteindre, avec ces Grâces précises, les êtres précis pour lesquels elles sont faites.
2) Qu’elles sachent que parfois, pour atteindre ces êtres, Je leur envoie la douleur, la maladie, ce qui explique que les âmes des malades sont plus spécialement le champ des opérations divines…
3) Enfin, il sera bon qu’elles étudient la manière d’être vers laquelle elles devront tendre :
- dans la disposition de leur âme
- dans leur attitude extérieure.
Il sera bon qu’elles s’appliquent à tous les petits détails. Car, dans les tout petits détails, accomplis avec l’ampleur et l’abondance de mon Amour, qu’elles doivent avoir dans leur cœur à plein, se cache parfois un des plus précieux moyens que Je prends pour atteindre ces « tout-petits » en apparence, par leurs misères, leurs impuissances, mais qui peuvent êtres des tout-grands, à mes yeux, s’ils sont bien sous mon action.
Oui, les malades sont des Vases d’élection, et souvent, c’est par le chemin de la maladie que J’amène à Moi des âmes qui ne m’ont jamais servi ; que J’en ramène qui, M’ayant servi, M’ont abandonné.
Extrait de « Divins Appels » aux éditions du Parvis