Extraits de « DIVINS APPELS »
Appel aux malades et à celles qui les soignent
Que doit faire la Garde ?
Avec intelligence, celle de l’âme surtout, elle doit chercher doucement, mais avec persistance, à savoir ce qu’était en santé, Je le répète, le caractère de ce malade, ses habitudes, son niveau d’éducation, sa culture intellectuelle, afin d’être vraiment apte à le comprendre.
La famille ne peut pas toujours recevoir ses confidences : il craint de faire de la peine.
Va-t-il s’ouvrir à sa Garde s’il ne se sent pas compris ? Et il en a si grand besoin…
Il faut là un Ange de délicatesse et de haute sainteté, car les âmes qui sont près des malades, il les faut, non seulement dévouées, mais profondément intérieures.
La nécessité de voir, au chevet des souffrants, autre chose qu’une infirmière donnant des soins physiques, n’est pas assez connue.
J’ai besoin (1) d’âmes de grande délicatesse et de vie intérieure profonde. Mon Cœur en a conçu le type, mais il n’est pas encore pleinement réalisé. Cette réalisation, Je l’ai réservée pour ces siècles.
Pour bien comprendre Mes désirs, il faut avoir la volonté de n’être qu’un simple instrument. Il faut être en pleine, totale communication avec Moi. Qu’il n’y ait pas d’obstacles, pas d’entraves : tels deux vases dont le contenu de l’un est versé dans l’autre. Pas de cloison entre l’âme et Moi !
Les âmes qui doivent être près des malades, il les faut donc, non seulement dévouées, mais profondément intérieures.
Intérieures et actives en même temps.
Dans les temps actuels, la cloison ne doit pas être étanche entre la vie intérieure et la vie du monde.
(1) Le comprendre au sens où c’est dit
Extrait de « Divins Appels » aux éditions du Parvis