LUI et moi
Mois de Décembre 1942
1277. [III, 192] — 3 décembre 1942. Fresne. — Comme je saluais Jésus dans l’Hostie.
« Crois que J’étais déjà Hostie au Jardin des Oliviers. Unis-toi. Dis : « Mon pauvre Amour, je suis près de Toi. Et Je te prendrai dans Mon Coeur. Nous Nous offrirons au Père. J’ai tant besoin de vous aux Oliviers ! J’étais si seul dans l’extrême détresse ! Oh ! Ma Fille, là, dans Mon Coeur, prie pour les pécheurs et crois que tu en sauves car Mes Mérites sont infinis.
« Et ne seras-tu pas heureuse de M’aider ? Deux Époux trouvent bonheur à travailler ensemble. C’est une occasion nouvelle de redire leur amour. Souvent l’épouse contemple seulement l’époux au travail. Mais Lui, trouve tant de charme à l’attention amoureuse de l’épouse, qu’il lui octroie volontiers la moitié de son labeur. Et un époux de la terre sait-il aimer comme Moi ? Qui sait aimer, qui n’a pas souffert ? Et qui a souffert comme Moi ? Oh ! Ma petite Fille, qu’aucune de tes souffrances n’échappe à notre emprise. »
1278. [III, 193] — 16 décembre.— Église du Fresne. —
« Ne t’inquiète pas. Ces choses auxquelles tu ne peux rien, ne te regardent pas, toi, mais Me regardent, Moi, Tu Me les recommandes et c’est tout. Ne te faut-il pas des occasions de confiance ? Tu sais combien J’aime votre confiance de petit enfant. C’est votre moment de vous montrer tout petits, et c’est Mon occasion de prendre soin de vous, comme un époux prend soin de la femme qu’il aime ; la femme, un être faible, qui a besoin d’amour et de support…
« Non ce n’est pas vain. Non tu n’es pas dans le faux, seulement dans la nuit de pénombre.
Seulement dans le tâtonnement de la foi. J’ai voulu cela. Jette-toi dans Mes bras. Affirme que tu crois, que tu espères, que tu aimes et remets-Moi tout en toi.
« Mais oui, la petite Hostie du Tabernacle peut tout contenir. Le Petit Jésus de Noël peut tout comprendre. Il approche. Garde-Lui un ravissement de joie. Cela Le remerciera. De ton coeur au Mien, il y a comme un trait, non pour séparer mais pour réunir, pour fondre. Oh ! la fusion de deux coeurs ! Tu veux ? Cela dépend de toi. Pour Moi, il y a longtemps que Je suis prêt… le crois-tu, au moins ? Oh ! Mes petits enfants bien à Moi. »
1279. [I, 328] — 16 décembre. —
« Vois-Moi dans les événements. Je suis le Directeur, tu aimeras tout dans la Direction.
« Tu Me tendras les bras dans les faits de tes jours. « D’ailleurs, nous approchons de la rencontre. Commençons à nous tendre les bras à travers les rives.
« Rives du temps,
« Rives d’éternité.
« Dis-Moi que volontiers tu passeras d’une rive à l’autre,
« le coeur bondissant de joie et de désirs comme l’agneau de la vallée.
« Dis-Moi que désormais tes jours vont se passer en préparatifs d’appels
« comme des répétitions d’amour
« à ton Maître,
« à ton Grand,
« à ton plus Cher. »
1280. [II, 200] — 31 décembre 1942. — A l’église.
« Regarde et déplore à Mes pieds tous les péchés de cette année terminante.
« Pauvre petite Fille si faible ! tu vois le peu que tu es ?
« Compte donc sur ton Grand Ami.
« Sois heureuse de Sa Force.
« Tu sais qu’il te la donne si tu la Lui demandes.
« Sois le tout petit Enfant bien confiant.
« Oh ! votre confiance, comme Nous l’aimons !
« Le Ciel et le purgatoire ne peuvent plus en avoir le mérite.
« C’est une Joie de la terre.
« Donne-la Nous.
« N’es-tu pas prête à Nous faire plaisir ?
« tu t’éveilles dans le Père,
« tu t’endors dans l’Esprit.
« Écoute bien ce qu’il te dit avant ton sommeil.
« Là, aucune distraction du dehors.
« Abandonne-toi toute à cette bienheureuse union.
« Mets là l’ultime confiance,
« comme si tu mourais chaque jour.
« Que de bonnes répétitions tu pourrais faire pour le moment de ta mort, notre Rencontre.
« Apprête ta joie puisque c’est Moi qui viens !
« aies-en le coeur battant.
« Je recueillerai ces battements dans Mon pur amour :
« C’est Ma petite Épouse qui s’approche de Moi.
« C’est Moi qui chanterai le Cantique que tes lèvres ne sauraient pas dire.
« Regarde aussi les Grâces que tu as reçues
cette année et remercie la Miséricorde qui va à la plus pauvre.
« Conçois-en une grande humilité « et tiens-toi toute serrée contre Moi. »