Pour certains, la fin de Poutine est proche et l’Ukraine vaincra la Russie avec l’aide de l’OTAN.
“Il est fort probable que nous assistions à la fin de Poutine et, bien que ce ne soit pas mon hypothèse de base, je pense qu’il est possible que nous assistions à un effondrement de la Fédération en de nombreux nouveaux États, comme ce fut le cas pour l’URSS en 1991”, a écrit Timothy Gordon Ash.
Timothy Ash se range dans le camp des experts qui estiment que la Russie n’a plus aucune chance de remporter une victoire décisive en Ukraine, ce qui signifie que son effondrement est bien plus probable qu’au début de la guerre.

Une situation sans issue : “La Russie n’a pas de moyen de remporter la victoire”, écrit Ash, “et plus la guerre se prolonge, plus la situation se dégrade pour la Russie et pour Poutine.”
“Ce n’est qu’une question de temps avant que les forces russes en Ukraine ne s’effondrent ou que Moscou ne tente de négocier une sorte de paix”, a ajouté Ash.
“Nous disposons d’une fenêtre d’opportunité, vous savez, entre maintenant et le printemps, lorsque [les Ukrainiens] commenceront leur opération, leur contre-offensive”, a déclaré Lloyd Austin le 20 janvier, alors qu’il discutait du nouveau programme d’aide de 2,5 milliards de dollars de son pays pour l’Ukraine.
Biden et l’OTAN refusent les concessions demandées par la Russie : Le 25 janvier, l’administration Biden et les responsables de l’OTAN ont fait savoir aux autorités russes qu’ils n’étaient plus disposés à faire la moindre concession sur les principales demandes du Kremlin pour résoudre le conflit en Ukraine, selon l’Associated Press.
La défaite de la Russie est plus probable depuis l’arrivée des chars occidentaux : Tout cela n’augure rien de bon pour l’avenir de la Russie si les prédictions de Timothy Ash s’avèrent exactes. Une défaite russe en Ukraine est encore plus probable maintenant que Berlin et Washington ont approuvé l’envoi de leurs chars de combat principaux aux Ukrainiens assiégés.
Les propos ci-dessus proviennent de « ©Fournis par The Daily Digest » et sont écrits par Timothy Gordon Ash, un historien, journaliste et essayiste britannique. Il est actuellement professeur en études européennes à l’université d’Oxford. Une grande partie de son travail porte sur l’histoire contemporaine de l’Europe centrale et de l’Europe de l’Est.

Ces propos traduisent et reflètent bien ce que les médias occidentaux ne cessent de nous rabattre les oreilles depuis des mois à longueur d’émissions. Des généraux plus compétents les uns que les autres affirment que l’armée russe est occupée à prendre une raclée en Ukraine, se trouve dépourvue de matériel avec une logistique défaillante et subissent des pertes colossales dans leur rang. Depuis des mois, ils vont se trouver à court de munitions et leur défaite est inéluctable face à l’Ukraine, soutenue vaillamment par tous les pays occidentaux. L’avancée des forces ukrainiennes partout sur le front est indéniable.
Mais qui peut encore croire cette vision surréaliste des évènements. Ah, j’oubliais de dire que si une information est donnée à travers le petit écran c’est qu’il s’agit d’une vérité et qu’elle ne peut être remise en question. Les masses lobotomisées font en effet une confiance aveugle envers les médias traditionnels, dignes de confiance en toutes circonstances. C’est si simple et confortable de se rassurer en écoutant les discours des opérateurs militaires d’opérettes qui ne peuvent se tromper, et qui doivent recevoir comme consignes de s’en tenir à cette ligne de conduite.

Dans la réalité les pertes humaines dans les rangs ukrainiens sont considérables et commencent à poser problème à l’organisation militaire, sans parler des matériels détruits. Il semble d’ailleurs que la plupart des chars ukrainiens aient été mis hors de combat. Alors que dans les premiers mois du conflit, les effectifs russes aient été limités, +/- 150.000 hommes, les ukrainiens en étaient de leur côté à une mobilisation générale. Aujourd’hui, après la mobilisation de 300.000 hommes qui ne sont pas envoyés que partiellement sur le front, certains théoriciens de plateau nous parlent d’une disproportion des forces en faveur des russes, ayant plus de 1.000.000 de combattants. Oui, mais pas envoyés au combat sur le front. Ces chiffres sont donnés par le site Gladio Veritatis, mais ils correspondent à ceux que d’autres sources me donnent.

Il faut être conscient que le commandement russe n’avait affecté que 15 % de ses effectifs à l’opération en Ukraine, opération préparée à la va-vite en ayant pris connaissance des intentions du staff ukrainien d’envahir en force les républiques sécessionnistes de Donetsk et Lugansk, après un pilonnage de plus en plus conséquent de ces régions, une semaine avant le 22 février 2022.

On se rend compte que le discours tenu jusqu’à présent est en train de changer de ton, mais seulement auprès de certains médias, comme s’ils préparaient l’opinion à un retournement de situation. Certains militaires tiennent de fait à se rapprocher de la réalité. Le colonel Douglas Macgregor, ancien conseiller du secrétaire américain à la Défense, en fait partie. Voici ce qu’il nous dit dans une vidéo qu’il a téléchargée sur sa chaîne YouTube. Il a affirmé que les médias américains avaient « systématiquement désinformé » le public américain sur les événements en Europe de l’Est et avaient décrit l’opération spéciale de la Russie comme une « attaque non provoquée » contre l’Ukraine. Macgregor a révélé que « les Russes se sont finalement sentis obligés d’intervenir et ils l’ont fait ». Il a ajouté : « Nous travaillons depuis des années à la construction de cette énorme armée permanente de 600 000 hommes dans le but d’attaquer la Russie et de transformer l’est de l’Ukraine en une plate-forme pour attaquer tout en Russie, y compris l’utilisation de missiles balistiques de théâtre. »
Les récents commentaires du colonel Macgregor illustrent que la communauté du renseignement américain sait que l’Ukraine ne peut pas gagner cette guerre même après avoir versé des milliards de dollars de l’argent des contribuables américains et armé l’Ukraine. Pour lui, les russes se préparent à lancer un offensive majeure sur l’Ukraine avec une force de 500.000 hommes pour mettre fin à cette guerre en Ukraine. Ce pays va connaître une guerre d’une ampleur qui n’a plus été vue depuis 1945.

Le site Gladio Veritatis parle encore de 150.000 morts ukrainiens disant que les pertes matérielles sont tout aussi considérables : « des milliers de chars, de véhicules blindés de combat, de système d’artilleries et de plateforme de défenses aériennes. L’équivalent de sept années de système de missiles Javelin a été tirée. Quand les russes tirent 60.000 cartouches de tout type, les ukrainiens doivent se contenter de 6.000, dix fois moindres.» Comment dans ce cas se fier aux chiffres des victimes russes annoncées par le commandement du président Zelensky, de 180.000 russes. Ne serait-ce pas plutôt une inversion des chiffres puisque le commandement ukrainien est bien au fait de leurs pertes.

S’il est un camp qui fait attention à la perte de ses hommes, c’est bien le bloc de commandement russe qui n’hésite pas à se retirer sur de meilleures positions quand cela est nécessaire. On ne peut pas en dire autant des ukrainiens. Il suffit de voit ce qui s’est passé à Soledar et ce qui se passe à la bataille de Bakhmut, que même les ukrainiens comparent à celle du champ de bataille à Verdun, durant la 1ère guerre mondiale.
Pour bien comprendre la situation, vous pourrez vous reporter demain à cet article qui nous exposera les propos du général américain Mark Milley, chef de l’état-major interarmées US, qui vient d’admettre que Kiev ne peut pas vaincre la Russie, tout le contraire de ce que nous présente les plateaux TV.
Christian Dachy