La présomption humaine engendre l’obscurité- dom Ottavio Michelini

Confidences de Jésus à ses prêtres

Don Ottavio Michelini

La présomption humaine engendre l’obscurité

L’ennemi de l’homme, Satan, est un réel connaisseur de la nature humaine. Il identifie bien vite l’élément le plus vulnérable de la personne et concentre son œuvre destructrice sur celui-ci.

Avec vos premiers parents, qu’a-t-il fait ? Il s’est adressé à la femme, à Eve, plus portée à la vanité : « Pourquoi ne mangez-vous pas du fruit de l’arbre de la science du Bien et du Mal. » « Parce que le Seigneur nous l’a défendu, nous avertissant que si nous en mangions, nous mourrions. » « Non, ajouta l’ennemi, si vous en mangez, vous deviendrez semblables à Lui… »

Fils, l’ennemi est toujours le même ; ayant constaté l’efficacité de l’arme employée contre vos premiers parents, il l’utilise à nouveau. Combien de fois n’est-il pas entré dans des âmes qui semblaient des forteresses inexpugnables, tandis qu’en réalité elles sont tombées dans ses mains avec une facilité incroyable !

Satan hait terriblement Jean-Baptiste qui lui arrache tant d’âmes ; il veut se débarrasser de lui… Et voici qu’il mise sur la jalousie d’Hérodiade, de la fille de laquelle s’éprend le tyran Hérode, et le tour est joué !

Autre arme sur laquelle mise Satan : la femme. Il n’y a pas d’endroit où elle ne soit présente : cinéma, théâtre, sur les murs des villes et des villages de montagne ou de campagne les plus reculés. Il n’y a pas d’endroit où elle ne soit à demi-vêtue : sur les journaux et la presse de tout genre, sur les objets les plus divers. En elle est partout présente la concupiscence de la chair, arme terrible dont les victimes son innombrables.

Beaucoup plus de victimes que de combattants

Satan assiège l’humanité par les deux concupiscences de l’esprit et de la chair. Par ces deux appâts, il a réussi et réussit encore à décharger toute sa rage écumante sur les hommes et sur les peuples. Ainsi, il réussit à étancher sa soif de mal, de sang, de violence et de toute autre méchanceté.

N’y a-t-il personne qui ne soit capable d’analyser les maux dont souffre le monde et qui ne puisse en voir clairement l’origine, la cause efficiente ?

Dans mon Eglise elle-même, il y a plus de victimes, beaucoup plus de victimes des maux actuels que de combattants. Pourquoi donc cela ?

Parce qu’on ne croit plus à la lutte, parce qu’on ne croit plus à mes paroles, qui ne sont pas paroles des hommes mais paroles de Dieu. Lequel ne change ni ne passe jamais.

Seuls quelques saints sont restés inébranlables à leur poste, parce que solide est demeurée leur foi, et avec la foi l’espérance et l’amour. Ainsi rassasiés de ces trois grandes vertus, ils sont de vrais « lutteurs » contre les puissances des ténèbres et de l’orgueil.

Armée mise en déroute… par des officiers traîtres

Que pensent et que font prêtres et évêques en face de la désorientation d’une armée en déroute ? A l’exception, en effet, de quelques clercs bons et saints, elle est actuellement semblable à une grande armée privée de ses meilleurs officiers. C’est un mal moindre pour une armée de manquer d’officiers que d’avoir des officiers traîtres ou incapables. C’est évident ! Un officier traître se transforme en une arme puissante et meurtrière dans les mains de l’ennemi… le dommage, vous le constaterez sans tarder.

Mon fils, pourquoi tant d’insistance à mettre à nu les maux qui sont dans mon Eglise ? L’Amour, et Moi Je suis l’Amour, couvre les plaies, il ne les expose à la risée des autres. Alors, comment expliquer mon attitude en te donnant ces messages ?

Fils, ce n’est pas le désir d’humilier, qui en Moi ne peut exister, mais le désir ardent de guérir, de rétablir, de sauver ceux qui sont sur la voie de la perdition. Le médecin, quand se révèlent inefficaces les moyens qui sont à sa disposition pour éliminer certains maux, met à nu la plaie et intervient. Maintenant, Moi, Je suis le Médecin contraint de mettre à nu les blessures de mon Eglise pour y porter remède. Mais si cette dernière tentative elle-même s’avérait inutile, comme il adviendra malheureusement, alors l’imprévisible deviendra une terrible réalité.

Fils, soit persévérant dans la prière et la réparation. Tu ne sais pas quelle joie peuvent donner à mon Cœur tes prières et tes réparations.

Je te bénis, fils, Je vous bénis maintenant et toujours.

20 juin 1978

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