Ce que nous devons à Jésus-Christ en qualité de notre maître

R.P. Hamon –

30 janvier 2023

1°) Nous lui devons de le prendre pour le régulateur suprême de nos déterminations, de nos sentiments et de toute notre conduite. À quel autre irons-nous, ô bon maître ? Vous seul avec les paroles de la vie éternelle. D’un côté, le monde nous trompe ; de l’autre, notre raison a la vue courte et ne change pas le cœur, témoin ces sages de l’Antiquité qui moralisèrent si bien et vécurent si mal. Elle est impuissante à soutenir l’âme dans la tentation, à la consoler dans ses peines. Un coup d’œil, un soupir vers vous, ô mon Dieu, m’en dit plus et me console mieux que toutes les paroles des hommes. Jésus-Christ l’a dit, ce seul mot vaut mieux pour croire et est plus décisif pour le faire agir que toutes les raisons de l’entendement humain. Jésus-Christ l’a dit : Celui qui néglige les petites fautes tombera dans de plus grandes. Je le crois. Il a dit : Malheur à vous qui vivez ici-bas dans le plaisir, les honneurs, les richesses ; bienheureux les pauvres, bienheureux ceux qui pleurent, qui souffrent. Je le crois. Il a dit : Celui qui ne renonce pas à tout et à soi-même ne peut être mon disciple. Je le crois. Je ne comprends pas comment les délices peuvent se trouver dans la croix, la gloire dans le mépris, la paix dans la guerre. Mais le maître l’a dit ; il ne l’aurait pas dit si ce n’était véritable. Je le crois. Je m’en rapporte à lui, et je règle d’après cela ma conduite.

Nous lui devons 2°) d’étudier l’Évangile, les écrits des apôtres, les livres de piété où sont développées ses divines leçons, d’aimer les lectures pieuses, de les écouter avec la docilité d’un élève aux pieds de son maître ; et, à l’aide de ses livres, de nous pénétrer de l’esprit chrétien, en vue d’y conformer en tout notre conduite.

Nous lui devons 3°) de mépriser l’esprit des maximes du monde, comme étant en opposition directe avec son esprit et ses maximes. Le monde nous censure ; laissons le dire ; il est mauvais juge ; c’est un maître ignorant et trompeur, que Jésus-Christ a frappé de ses anathèmes.

Partant de là, examinons si Jésus-Christ a en nous des disciples dociles, et si nos sentiments et notre conduite sont toujours conformes à ses enseignements

Source : Ce que nous devons à Jésus-Christ en qualité de notre maître | L.I.E.S.I. (liesidotorg.com)

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :