Aujourd’hui, les Etats-Unis souhaitent utiliser le Japon comme un pion sacrificiel contre la Chine, comme il l’ont fait avec l’Ukraine pour essayer d’aboutir enfin à une prise en main définitive du pouvoir politique russe, après leur échec suite à la chute de l’Union soviétique. La grande question étant: le Japon est-il prêt à s’égorger pour le pivot américain vers l’Asie? Ce, alors que ce pays est très endetté et est devenu, selon certains économistes, la bombe à retardement de l’économie mondiale.
7 février 2023

Le Japon est un pays qui fait partie des projets mondialistes de la Commission trilatérale, fondée par David Rockefeller et le club d’eugénistes dont nous parlons dans la dernière série LISO.
Ce qui est demandé au Japon n’est rien qu’une autre étape dans le processus de l’établissement d’un nouvel ordre mondial fondé sur le principe de régionalisations au service d’un empire. Cela ne date pas d’aujourd’hui puisque ce plan est à l’origine de l’orchestration de la Grande dépression des années 30 en vue de tenter de mettre en œuvre la vision de la société des Nations à travers la montée d’un fascisme de type national-socialiste, tel qu’il fut observé en Italie et en Allemagne et qui eut été absolument impossible sans une crise économique majeure à l’ensemble du monde occidental.
Ceux qui ont suscité la vision de la Société des Nations en faveur du Gouvernement Mondial se trouvent derrière les causes de la Première Guerre mondiale, laquelle était une étape pour le rendre acceptable. Et pour obtenir cette Première Guerre mondiale, il fallait orchestrer la Grande Dépression, ce qui a favorisé la montée d’un fascisme de type “national-socialiste” observé en Italie et en Allemagne (ce qui n’aurait pas été possible sans une crise économique).
Derrière les vociférations des uns et des autres, il n’empêche que les architectes de la société des Nations ont toujours été très complaisants, loin des micros et des caméras, dans les pièces ou était discutée une telle vision. Cela n’est peut-être pas su, mais le grand visionnaire du mouvement paneuropéen, à savoir le comte Richard Coudenhove-Kalergi, était également favorable au fascisme, comme il l’a d’ailleurs écrit dans son autobiographie de 1943 “A Crusade for Pan-Europe” : “Les antifascistes détestaient Hitler… et pourtant ils ont… ouvert la voie à ses succès. Car ces antifascistes ont réussi à transformer Mussolini, le plus grand ennemi d’Hitler pendant les années 1933 et 1934, en son plus grand allié. Je ne blâme pas les antifascistes italiens et espagnols pour leur combat courageux et très naturel contre leurs impitoyables ennemis politiques. Mais je blâme les politiciens démocratiques, surtout en France… ils ont traité Mussolini comme un allié d’Hitler jusqu’à ce qu’il le devienne.”
Pour rappel, le comte Richard von Coundenhove-Kalergi (1894-1972) est un homme politique et un philosophe austro-japonais qui fut le président fondateur de l’Union paneuropéenne (de 1923 à aujourd’hui) et qui est aussi le père spirituel de l’Union européenne, fondée en novembre 1993. Pour Kalergi, la mission de sa vie était l’unification de l’Europe.
Pour terminer, on citera encore le même personnage qui a écrit dans son autobiographie “An Idea Conquers the World” : “L’utilisation de l’hypnotisme de masse à des fins de propagande est plus efficace en période de crise. Lorsque le national-socialisme s’est lancé dans la course au pouvoir, des millions d’Allemands ont été complètement déséquilibrés : les familles de la classe moyenne étaient tombées au niveau du prolétariat, tandis que les familles de la classe ouvrière étaient sans travail. Le Troisième Reich devient le dernier espoir des laissés-pour-compte, de ceux qui ont perdu leur statut social et de ces êtres sans racines qui cherchent une nouvelle base pour une existence qui n’a plus de sens… Le contexte économique du mouvement hitlérien devient évident lorsqu’on se rappelle que les deux révolutions d’Hitler ont coïncidé avec les deux grandes crises économiques de l’Allemagne : l’inflation de 1923 et la récession du début des années 1930, avec sa vague de chômage. Pendant les six années intermédiaires, qui furent relativement prospères pour l’Allemagne, le mouvement hitlérien fut pratiquement inexistant.”
Le père du paneuropéanisme et père spirituel de l’Union européenne, le comte Richard Coudenhove-Kalergi, a souvent fait l’éloge des fascismes autrichien et italien, et la citation ci-dessus prend donc une autre dimension. Kalergi reconnaît que l’ascension d’Hitler n’aurait pas été possible si l’Allemagne n’avait pas connu deux périodes de crise économique extrême. La question qui se pose est la suivante : ces crises étaient-elles organiques ou plutôt artificielles ?
Destruction de la classe moyenne, paupérisation massive, destruction de l’emploi, inflation importante virant à l’hyperinflation… décidément il n’y a rien de nouveau sous le soleil si vous comparez la situation d’hier à celle qu’ILS s’installent aujourd’hui au sein de toute l’Europe. Ils veulent la révolution et ils l’obtiendront, mais cette fois-ci à partir d’un autre scénario qui ne sera pas celui du fascisme.