Dans son autobiographie de 1954 intitulée “Une idée conquiert le monde”, Kalergi traduit la raison pour laquelle les financiers de la Synagogue de Satan ont explicitement choisi A. Hitler. Il écrit : “il ne fait aucun doute que la popularité d’Hitler reposait principalement sur la lutte fanatique qu’il menait contre le traité de Versailles.”
8 février 2023

En poussant Hitler au pouvoir, grâce à la crise économique majeure que subissait l’Allemagne et qui s’inscrit comme la conséquence directe de la crise de 1929, et notamment de l’effondrement boursier du krach de Wall Street, la haute finance de maman savait pertinemment qu’elle obtiendrait sa seconde guerre mondiale. Et pour connaître les véritables protagonistes de cette seconde guerre mondiale, il suffit de s’intéresser aux financiers du national-socialisme. On retrouve exactement les mêmes filières qui ont soutenu la révolution bolchevique en 1917… sans vraiment de surprise.
Voici l’écosystème politique dans lequel Kalergi naviguait. Il y avait des personnalités telles que Max Warburg, le baron Louis Rothschild, Herbert Hoover, le secrétaire d’État Frank Kellogg, Owen D. Young, Bernard Baruch, Walter Lippmann, le colonel House, le général Tasker Bliss, Hamilton Fish Armstrong, Thomas Lamont, Justice Hughes. Tous ces hommes sont désignés directement par Kalergi comme sa base de soutien aux États-Unis dans son autobiographie. Ils soutenaient avec force le paneuropéanisme de Kalergi, c’est-à-dire les “États-Unis d’Europe”, étaient de fervents partisans d’une vision de la Société des Nations et étaient les architectes de la Conférence de paix de Paris (1919-1920), responsable du Traité de Versailles qui a lancé l’Allemagne dans sa première vague de crise économique extrême.
Il n’y a rien de nouveau avec ce que nous voyons en Ukraine, c’est toujours le même scénario et les mêmes comploteurs derrière : la haute finance et l’État profond. Les sociétés secrètes travaillant pour ce groupe savent comment créer des crises économiques afin de faire passer des réformes structurelles extrêmes.
L’analyste financier et historien Alex Krainer écrit : “La commission [Trilatérale] a été cofondée en juillet 1973 par David Rockefeller, Zbigniew Brzezinski et un groupe de banquiers, de fonctionnaires et d’universitaires américains, européens et japonais, dont Alan Greenspan et Paul Volcker. Elle a été créée pour favoriser une coopération étroite entre les nations qui constituaient l’architecture en trois blocs de l’empire occidental actuel. Cette coopération étroite devait être le fondement même du programme en trois blocs de l’empire, tel que formulé par les intendants de l’Empire britannique mort-vivant.”
Sa formation serait organisée par la main de la Grande-Bretagne en Amérique, le Council on Foreign Relations (CFR), (alias : le rejeton du Royal Institute for International Affairs, le principal groupe de réflexion de la Couronne britannique).
Le 9 novembre 1978, Paul Volcker, membre de la Commission trilatérale (président de la Réserve fédérale de 1979 à 1987), affirmait lors d’une conférence donnée à l’Université de Warwick en Angleterre : “Une désintégration contrôlée de l’économie mondiale est un objet légitime pour les années 1980.” C’est également cette idéologie qui a façonné la “thérapie de choc” de Milton Friedman.
En 1975, le CFR a lancé une étude publique sur la politique mondiale intitulée “1980’s Project”. Le thème général était la “désintégration contrôlée” de l’économie mondiale, et le rapport ne cherchait pas à cacher la famine, le chaos social et la mort que sa politique entraînerait pour la majeure partie de la population mondiale.
C’est précisément ce que subit le Japon, et que l’économiste Richard Werner a démontré dans son livre Princes of Yen, auquel un documentaire du même nom a été consacré. Que l’économie japonaise a été soumise à une bulle fabriquée afin de créer une crise économique qui justifierait ensuite la nécessité d’une réforme structurelle extrême.