Avec l’approbation et l’encouragement des Papes, la communion fréquente était une pratique courante dans l’Église des premiers siècles. Les premiers chrétiens étaient pleins de zèle, leur amour pour le Christ était communicatif, il sortaient pour faire de l’apostolat. Ils ont même été jusqu’à souffrir la persécution et préférer une mort cruelle plutôt que de célébrer les faux dieux. Par l’édit de Milan en 313, Constantin octroie la liberté de culte à la religion chrétienne. Les chrétiens ne sont plus persécutés mais un curieux phénomène se fait jour : saint Ambroise (339 – 397), évêque de Milan de 374 à 397 se plaint de la baisse de ferveur des fidèles… Que s’est-il passé ?
Au fil du temps, la pratique en matière de communion a été adaptée par Rome en fonction des hauts et des bas de la ferveur des fidèles. Aux XVIIIème et XIXème, c’est le jansénisme qui a surtout jeté la confusion dans l’esprit des prêtres et des fidèles… Saint Pie X (1835, Pape en 1903, + 1914) a rétabli le bon ordre en explicitant l’esprit dans lequel il fallait réhabiliter la communion fréquente.
S’il y a une mentalité opposée au jansénisme, c’est bien celle du Padre Pio, qui a guidé ses fils et filles spirituels dans la conviction qu’il n’était pas possible d’avancer sur le chemin de la perfection chrétienne sans la communion fréquente. Voici ses conseils de confesseur avisé.