Il y a eu une génération qui a été témoin de la première venue du Christ et il y en aura, à coup sûr, une autre qui sera témoin
de sa seconde venue.
Serions-nous cette génération-là ?!
« Toutes les œuvres du Seigneur sont très bonnes, et tout ce qu’Il a ordonné s’accomplira en son temps. On ne dira pas : « Qu’est-ce cela ? A quoi sert-il ? Car toute chose sera recherchée en son temps ….Par son commandement, ce qui Lui plait arrive, et nul ne peut arrêter le Salut qu’Il envoie » (Ben Sirac le Sage, chapitre 39 versets 16 à 18)
« Va, Daniel, car ces paroles sont tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin. Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront.» (Daniel 12, 9-10)
« Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » (Actes 1, 11)« … Il reviendra dans la gloire … et son règne n’aura pas de fin… » (Credo)
Chers amis lecteurs de la revue au souffle de l’esprit, comme vous l’avez très certainement remarqué par les versets cités ci-dessus, il sera question dans cet éditorial du Second Avènement de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Toutefois, avant d’aborder le sujet, je me permets tout d’abord de féliciter notre dévoué serviteur, Christian Dachy, qui par sa revue fait un travail énorme et remarquable afin de nous édifier spirituellement. Prions donc le Seigneur les uns et les autres pour qu’il puisse continuer à mener à bien l’œuvre à laquelle Dieu l’a appelé.
« … Vous savez en quel temps nous sommes : c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le Salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. » (Romains 13, 11)
Est-il malsain, voir hasardeux de s’occuper des signes de la fin des temps ? Ne faut-il pas uniquement s’occuper de son salut personnel et de notre propre édification spirituelle ? Ne faut-il pas laisser ces questions d’ordre eschatologique aux sectes ? Est-il spirituel de s’occuper des signes de la fin des temps ?
Nous constatons en effet que la plupart de nos Pasteurs n’abordent pratiquement jamais le sujet de la fin des temps qui, soulignons-le, n’a rien à voir avec la fin du monde, alors que cette question de la fin des temps et du retour de Jésus-Christ était un des sujets fondamentaux de la prédication apostolique !
« …car maintenant le Salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. » La question se pose donc pour nous : Est-il important de prendre conscience que la Parousie est toute proche et que l’on vivrait la fin des temps annoncée par le Christ et les Apôtres ? Puis-je vivre une vie spirituelle authentique en ne prenant en considération qu’une partie de l’enseignement du Maître et en faisant fi de son enseignement concernant les prophéties sur la fin des temps et son second avènement ? La réponse du Christ et des Apôtres est catégorique : c’est NON !
C’est d’ailleurs le Christ lui-même qui nous invite à scruter les signes de la fin des temps : « … Ainsi, vous-mêmes, lorsque vous VERREZ toutes ces choses, sachez que le Christ est proche, à la porte » (Mt 24, 33). Notre Seigneur veut donc que les fidèles s’occupent des signes de la fin des temps. Notre-Seigneur, qui est la Sagesse en Personne, nous donne ainsi le conseil formel de discerner si les signes eschatologiques sont actualisés ou non à notre époque.
Que nous sommes dans les derniers temps et que ceux-ci sont les temps apocalyptiques annoncés par le Christ et les Apôtres, cela est non seulement confirmé par les signes eschatologiques actualisés en notre époque, mais cela est aussi confirmé par Sœur Lucie, la voyante de Fatima, lorsqu’elle fait allusion à notre temps :
« La Très Sainte Vierge ne m’a pas dit que nous sommes dans les derniers temps, mais Elle me l’a fait voir pour trois motifs :
Le premier parce qu’Elle m’a dit que le démon est en train de livrer une bataille décisive avec la Vierge et une bataille décisive est une bataille finale où l’on saura de quel côté est la victoire, de quel côté la défaite. Aussi, dès à présent, ou nous sommes à Dieu ou nous sommes au démon ; il n’y a pas de moyen terme.
Le second parce qu’Elle a dit, aussi bien à mes cousins qu’à moi-même, que Dieu donnait les deux derniers remèdes au monde : le Saint Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, et ceux-ci étant les deux derniers remèdes cela signifie que ce sont les derniers, qu’il n’y en aura pas d’autres.
Et le troisième parce que toujours dans les plans de la Divine Providence, lorsque Dieu va châtier le monde, Il épuise auparavant tous les autres recours. Or, quand Il a vu que le monde n’en a fait cas d’aucun, alors comme nous dirons dans notre façon imparfaite de penser, Il nous offre avec une certaine crainte le dernier moyen de salut, Sa Très Sainte Mère. Car si nous méprisons et repoussons cet ultime moyen, nous n’aurons plus le pardon du Ciel, parce que nous aurons commis un péché que l’Évangile appelle le péché contre l’Esprit Saint, qui consiste à repousser ouvertement, en toute connaissance et volonté, le salut qu’on nous offre.»
Que les apparitions de Notre Dame de Fatima soient d’ordre apocalyptique cela ne fait aucun doute ! Écoutons de nouveau Sœur Lucie :
« La Très Sainte-Vierge, plusieurs fois, aussi bien à mes cousins François et Jacinthe qu’à moi-même nous a dit : que beaucoup de nations disparaîtront de la surface de la Terre ! Ma mission n’est pas d’indiquer au monde les châtiments matériels qui arriveront sans le moindre doute si le monde ne prie pas et ne fait pas pénitence. Non. Ma mission est d’indiquer à tous l’imminent danger où nous sommes de perdre notre âme à jamais si nous restons obstinés dans le péché. Dieu va châtier le monde et ce sera d’une manière terrible. Le châtiment céleste est imminent ! » (Source : Joaquin Maria Alonso : La vérité sur le secret de Fatima. Le Père Joaquin Alonso fut le spécialiste officiel de Fatima, délégué par l’évêque de Leiria-Fatima de 1966 à 1981, date de sa mort.)
Ce que Sœur Lucie nous dit ici à propos de ce terrible châtiment apocalyptique n’est pas sans rappeler le Message de Notre Dame d’Akita au Japon en 1973 (Apparition reconnue par l’Église) :
Face aux preuves accablantes, dans Jean 6, que l’Eucharistie est le véritable corps et le véritable sang de Jésus, certains non-catholiques cherchent n’importe quoi pour combattre ce simple fait. Ils commencent en général par citer Jean 6:63.
« Si les hommes ne se repentent et ne s’améliorent pas, le Père céleste va infliger un châtiment terrible à l’humanité tout entière. Ce sera un châtiment plus grave que le déluge, tel qu’on n’en a encore jamais vu. Un feu tombera du ciel [qui correspond au signe du Miracle de la Chute du Soleil à Fatima !] et anéantira une grande partie de l’humanité… [comme l’annonce le deuxième secret de Fatima : « …plusieurs nations seront anéanties ! »]… Les seules armes qui vous resteront alors seront le Rosaire et le Signe que le Fils a laissé. Priez tous les jours le Rosaire… Déjà la coupe déborde ; si les péchés croissent en nombre et en gravité, bientôt il n’y aura plus de pardon pour ceux-ci… »
Oui chers amis, il est essentiel et même vital pour notre vie spirituelle et notre salut éternel de s’occuper des signes eschatologiques de la fin des temps, autrement pourquoi donc la Vierge Marie elle-même se déplacerait-elle pour venir nous avertir de l’imminence d’un châtiment divin sur une humanité dévoyée et corrompue et des dangers de perdre son âme à jamais si nous ne sommes pas prêts ? Nous devons donc prendre conscience que le Seigneur Jésus peut revenir d’un instant à l’autre… à l’improviste au moment où nous nous y attendons le moins : « Pour cette même raison, vous aussi, tenez-vous toujours prêts, car c’est au moment où vous vous y attendrez le moins que le Fils de l’homme reviendra. » (Mt 24, 44)
Sœur Lucie disait encore : « Maintenant il faut que chacun de nous commence lui-même sa propre réforme ; il doit sauver non seulement son âme, mais aussi toutes les âmes que Dieu a placées sur son chemin… Aussi, dès à présent, ou nous sommes à Dieu ou nous sommes au démon ; il n’y a pas de moyen terme ! »
Le Ciel nous avertit : dès à présent ou nous sommes à Dieu ou nous sommes au démon, il n’y a aucune autre alternative, c’est l’un ou l’autre !
Chers amis, nous devons et nous avons le devoir de nous purifier si nous voulons faire partie éternellement de la famille de Dieu : « Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » (Luc 21, 36)
« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, et qu’ainsi le Seigneur fasse venir le temps du répit. Il enverra alors le Christ qui vous a été destiné, Jésus, celui que le ciel doit garder jusqu’aux temps de la restauration universelle dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes. » (Actes 3, 19-21)
Si nous avons succombé à la tentation et péché ne nous décourageons pas : « Le Sang de Jésus-Christ — Le Fils de Dieu — nous purifie de TOUT péché… Si nous reconnaissons que nous avons péché et si nous Lui avouons nos péchés, Il est Juste et Fidèle pour nous purifier de TOUTE iniquité… Nous avons Un Avocat auprès du Père, Jésus-Christ Le Juste. » (1 Jean 1, 7,9 & 2, 1).
Notre Dieu ne nous accusera jamais, Il nous pardonne toujours ! Seul l’Ennemi de nos âmes nous accable et nous accuse sans cesse; Dieu, JAMAIS ! L’Eglise notre Mère a reçu de Notre Seigneur tout un arsenal pour notre sanctification : les sacrements à travers lesquels nous recevons les bénédictions dont ils sont porteurs.
« Va, Daniel, car ces paroles sont tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin. Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront. » (Daniel 12, 9-10)
« Heureux celui qui lit, et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce qui s’y trouve écrit, car le temps est proche… Celui qui atteste cela dit : Oui, je viens bientôt. Amen, viens Seigneur Jésus ! » (Apocalypse 1, 3 & 22, 20)
Charly Buttafuoco
Source : Editorial de la revue “Au Souffle de l’Esprit” n° 29 d’avril 2015