Saint Philippe Néri
(1515-1595) Italie, Rome.
Tiré de “Ils ont vu le purgatoire”
Un ouvrage de Jean Mathiot
Philippe naquit à Florence. Il n’avait qu’un désir : secourir toutes les misères et faire aimer le Christ autour de lui. Devenu prêtre à 36 ans, il travailla au renouvellement de la vie chrétienne des Romains. Il fonda la congrégation de l’Oratoire pour continuer son œuvre. Son influence et sa popularité furent très grandes. Il mourut à 80 ans.
Philippe était rempli d’une tendre dévotion pour les pauvres âmes, et l’un de ses pratiques les plus chères était de prier et de mériter pour elles, surtout lorsqu’il avait été leur directeur spirituel ; il se croyait plus obligé envers celles-là qu’envers toutes les autres, ayant travaillé à son ministère à leur purification. Aussi bon nombre de ces défunts, animés de confiance dans son intercession et dans les sacrifices qu’il offrait, lui apparurent-ils en maintes circonstances, soit pour le solliciter, soit pour le remercier. Jamais il ne manqua d’avoir un souvenir particulier et immédiat pour eux. Il le faisait aussi d’autant plus volontiers, qu’il recevait lui-même par ce moyen des grâces plus singulières.

Après sa mort, un père franciscain priait dans la chapelle où l’on avait déposé ses restes précieux, lorsque le saint se fit voir à lui dans une grande gloire céleste et au milieu d’une troupe de bienheureux. Frappé par l’air de bonté qu’il voyait sur son visage, le religieux osa lui demander quelle était cette armée brillante qui l’accompagnait. Philippe répondit que toutes ces âmes étaient celles des membres de son ordre ou de ceux qui lui avaient fait du bien, et qu’il avait délivrées lui-même par ses prières ; elles venaient au-devant de lui pour l’introduire dans la Jérusalem éternelle.Bibliographie : Marcien. Congr. Oratorii. Tit. I, Livre 2, ch. 20.
Bibliographie : Marcien. Congr. Oratorii. Tit. I, Livre 2, ch. 20.