Lui et moi – Juin 1943

 

LUI et moi

 

Mois de Juin 1943

 

1318. [II, 207] — 10 juin.  Anniversaire de ma Première Communion.

« Combien d’autres, depuis !

« Peux-tu compter combien de fois Je Me suis donné tout entier ?

« Peux-tu savoir l’amour que J’y ai apporté ?

« il faudrait connaître la nature divine.

« Remercie en Me regardant souvent :

« ce qui veut dire : « Pense à Moi. »

« Et comment penserais-tu à Moi sans Me parler ?

« Et en Me parlant tu te fais du Bien, car J’ai une réponse sur mesure.

« Une réponse de ton Dieu vaut bien que tu Lui parles à ta plus grande manière d’aimer.

« Cherche-la. Emploie-la.

« N’aie pas honte de M’aimer, de Me le dire.

« C’est Moi qui t’en donne le mouvement.

« Je suis le Chef d’orchestre,

« je cueille les harmonies de ton âme avec leurs douceurs et leurs violences,

« je les fais monter vers Mon Père en y mêlant Ma voix.

« Et au moment de ta mort,

« Je serai ton chant du cygne, car la force te manquera :

« tu n’auras plus de lien sur la terre et aucune vue sur l’au-delà.

« Ce sera l’abandon du Golgotha :

« tu t’uniras plus que jamais à Mon Coeur délaissé,

« et nous serons ensemble pour le Passage. »

 

1319. [III, 220] — 10 juin. 

« Rends-Moi des comptes sur ton amabilité, que chaque jour tu n’aies à présenter que des paroles exquises de charité. Des mots à faire plaisir. Qu’il en soit fini de l’esprit moqueur. Est-ce le Mien ? As-tu rencontré dans l’Évangile que je fusse acerbe ? Quel bien ne peuxtufaire par le charme d’une conversation ? par une bonté patiente. Ma petite Fille, ressemble-Moi. Soyons Un. Tu veux bien ? Demande à Mon Coeur que le tien n’échappe jamais au Mien qui voudrait t’emprisonner. Et si tu t’enfermes bien dans Mon Coeur, comment pourrais-tu ne pas être aimable ? Plus aimable que toute autre ? Oh ! demeure en Moi qui t’appelle sans cesse. Adresse-toi à Moi. Demande si tu as quelque chose à demander. Personne autre que Moi ne pourrait mieux te servir. »

 

1329. [III, 221] — 12 juin. 

« Surveille ton attelage à deux chevaux. Ton corps et ton âme. Freine et refreine. »

 

1321. [III, 222] — 15 juin. 

« Quand même ce n’est pas très bien fait, quand même de travers, tu avais l’intention de Me plaire, de racheter le passé, de convertir un pécheur, de délivrer une âme du Purgatoire. Moi, Je le prends ainsi, non pas à la perfection de ta journée, mais à l’amour du fond de ton coeur en Mon Coeur. »

 

1322. [II, 208] — 16.  A la campagne, un jeudi. 

« Merci, mon Seigneur, d’avoir inventé pour nous le sacrement de l’Eucharistie un jeudi d’autrefois. »

« Petite Fille de la sainte Trinité,

« Ma délicatesse infinie préparait depuis longtemps dans Mon Coeur ce cadeau aux hommes.

« N’est-ce pas que c’est bien le cadeau d’un Dieu ?

« Que pouvais-Je donner de plus intime ? de plus riche ? de plus cher ?

« sinon Moi-même ?

« Quand tu te donnes aux autres, aie la pensée d’imitation de ton Grand Ami.

« Mets dans tes rapports la plus fine délicatesse.

« Invente une manière nouvelle de faire plaisir, sans retour sur toi.

« Compte-toi pour rien.

« N’est-ce pas facile quand on voit d’abord Moi dans le prochain ?

« Même s’il ne Me ressemble pas,

« c’est quand même Moi,

« car tous sont Mes créatures

« et tous sont Mes sauvés, s’ils le veulent.

« Considère dans l’Évangile toutes Mes délicatesses : de paroles et d’actions,

« avec Mes amis,

« avec Mes pécheurs :

« Moi non plus, Je ne vous condamnerai pas. »

« Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? »

« Si tu savais le don de Dieu ! »

« Pierre, J’ai prié pour toi. »

« Si je ne M’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas en vous. »

« Mes petits Enfants. »

« Mon ami, qu’es-tu venu faire ?… »

« Père, pardonnez-leur ! »

« Tu seras avec Moi dans le Paradis. »

« Vois-tu, il n’y avait pas que de la Bonté dans Mes paroles.

« Il y avait de l’amour.

« L’Amour ! « -quelle magnificence…

« Demande-le Moi pour ton prochain.

« Quand tu le posséderas, tu verras quelle différence,

« quelle simplicité, quelle richesse.

« et quel rayonnement par toi.

« Demande-Moi l’amour.

« C’est Moi qui le possède.

« Je donne à qui Je veux.

« Mais il faut demander,

« il faut le prendre dans mon Coeur.

« Tu veux bien ? »

 

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