Yvette Levasseur a eu une jeunesse difficile. Orpheline en bas âge, elle est adoptée par son oncle et sa tante, qu’elle aide dans leur boutique de fabrication de chaussures pour handicapés. Sa tante meurt d’un cancer quand elle a 16 ans, son oncle deux ans plus tard. Elle lutte alors seule dans ce centre de Paris des années 1950 pour faire survivre sa boutique. Le pain et le lait sont parfois sa seule nourriture.
Mais elle fréquente la fameuse basilique Notre-Dame des Victoires, dans le 2ème arrondissement de Paris, grand lieu de pèlerinage, couverte d’ex-voto pour les grâces reçues. Sur la place de l’église, une librairie vend des objets de piété. Yvette Levasseur y remarque un livre sur le Padre Pio et l’achète. Elle ira un jour à la rencontre du bon Capucin. Comment fera-t-elle, sans moyen financier ? Elle rencontre un ménage de personnes charitables qui l’invitent à les accompagner à San Giovanni Rotondo. Yvette assiste à la Messe du Capucin et racontera qu’elle a compris ce qu’elle appelle désormais la « vraie grandeur » du saint Padre Pio.
Dès son retour à Paris, elle se place sous sa protection. Mais ses affaires vont mal : trois fois elle pourrait s’en dégager mais cela l’emmènerait loin de Paris…