LUI et moi
Mois de Septmbre 1943
1327. [III, 227] — 20 août. — Joué-sur-Erdre. —
« Où que tu sois, tu es en Moi. Tu es pour Moi. Rien ne saurait nous séparer, hormis une faute. Tu ne dépasses pas Mon Amour qui t’encercle. Sers-Le. Sers-Moi. Si souvent Je t’ai servie dans Mon effusion ! Qu’est-ce que Je n’ai pas fait pour toi, Ma chère petite Fille ! Et si tu souffres, souffre avec Moi. Toutes ces incommodités de température, Je les ai connues sur les grandes routes, comme toi. Toujours unis-toi. Combien J’aime cette disposition d’esprit : être prête à s’unir. N’est-ce pas comme un acte d’amour ? Comme un élan ? Et Moi, Je recueille votre foi, la récompensant par une grâce. Et si tu te donnes à la Grâce, Je réponds par une grâce plus grande. C’est ainsi que, d’échelon en échelon, vous pouvez en peu de temps atteindre à un degré que vous ne soupçonnez pas. Car Mes dons ne sauraient s’arrêter, et Ma Joie est de Me communiquer sans fin. »
1328. [I, 334] — 26 août. —
« Je t’ai donné tout ce que tu possèdes.
« Ne suis-Je pas capable de doubler encore Mes dons ?
« Suis-Je devenu moins riche ?
« Ou ai-Je perdu de l’amour ?
« Je puis te sanctifier en un instant. Mais J’aime ton lent et patient travail qui te tient dans l’humilité.
« Acquiers l’humilité amoureuse. Elle t’élèvera.
« Le découragement n’a jamais élevé une âme.
« Marche. Marche.
« Je marchais sur le chemin du Calvaire
« et malgré tant de peines,
« Je suis arrivé.
« Regarde-Moi. Tu auras un courage nouveau.
« Et fais-Moi l’honneur
« de M’appeler à ton secours. »
1329. [III, 228] — 26 août. — Église du Fresne. — Comme je considérais tous mes à peu près.
« Ne te décourage jamais, mais demande à Moi ce que tu n’attends plus de toi. Tu vois que tu n’es pas capable d’un peu de persévérance. Tu vois que tu manques à tout : ouvre large ta confiance. Crois que ce que tu ne fais pas, ton Grand Frère complétera, mais il faut le Lui demander. Rappelle-toi que Je serai pour vous ce que vous aurez cru que Je serai. Donne-toi sans limites et Je te donnerai sans limites. N’est-ce pas meilleur ? Mais il faut que dans ton coeur tu consentes à n’être rien, à te considérer comme incapable de tout. Mais, sur Mon Coeur, et croire à Mon immense Amour.
« Tu penses : « Il me dit toujours la même chose. » C’est que quand il s’agit de Mon Amour, Je ne cesse de répéter parce qu’il ne cesse d’aimer. Et vous le croyez si mal ! Et votre confiance est si mince ! Et quand vous aurez vu, vous regretterez tant de ne pas avoir davantage cru.
« Rapproche-toi. Rapproche-toi pendant qu’il en est encore temps. Ne vis que par Moi, que pour Moi. Aide à Mon Règne. Pour cela, offre-Moi chacun de tes jours, chaque moment présent. Ah ! que le Règne de Dieu, Votre Père arrive ! Ton unique souci… Tout le reste t’est donné par surcroît, Ma chère petite Fille. »