Le soleil, l’astre que chacun recherche pour ses bienfaits (Jésus le soleil de notre vie)

Le soleil, l’astre que chacun recherche d’une manière ou d’une autre pour les bienfaits qu’il procure, apporte, en combinaison avec la terre, l’eau et l’air, la vie sur notre terre. Les civilisations anciennes, comme celles des Egyptiens et des Aztèques parmi d’autres, en ont fait leur dieu. Le soleil apporte la chaleur, la lumière, mais parfois aussi la mort. Et pourtant, impossible de s’en passer car l’énergie qu’il contient est absolument phénoménale, dépasse notre entendement et contribue à développer la vie.

Sans lui, impossible de faire pousser quoi que ce soit, la terre a besoin de sa chaleur, mais sans eau non plus, la vie ne se développe pas. En maîtrisant tous les jours davantage la technologie, l’homme cherche à exploiter cette source d’énergie inépuisable pour la transformer en une énergie exploitable par les techniques qu’il a mises au point. Mais dès qu’un écran s’interpose entre lui et la surface de la terre, tout ce qui a été mis au point risque de ne plus fonctionner. Pensons aux éruptions volcaniques qui ont parfois été catastrophiques.

Il apporte aussi la lumière et la rotation de la terre nous le cache durant la nuit, nuit noire peut-être mais aussi bienfaisante pour retrouver une atmosphère plus douce et bienfaisante tant son ardeur peut être difficile à supporter. Lumière et ténèbres s’opposent dans une alternance perpétuelle.

Mais il est aussi une autre lumière que les hommes semblent avoir bien oubliée. Jésus, notre bien-aimé Sauveur, n’est-il pas la Lumière du monde, que le Père du Ciel nous a envoyé pour se révéler aux hommes ? Après la chute du paradis d’Adam et Eve, les ténèbres n’ont-ils pas recouvert la terre nous privant de la véritable lumière dont nous avons besoin ? L’homme, en partie laissé à lui-même, en se privant de la relation qui l’unissait parfaitement avec son Créateur, dut assumer sa subsistance par un labeur journalier alors que tout lui était donné à profusion par la bonté du Père. Mais il était surtout comme abandonné spirituellement…

Dieu, qui ne pouvait se résoudre à l’abandon de sa création, rétablit la relation avec l’homme en touchant le cœur d’Abraham. Celui-ci donna toute sa confiance à son Dieu qui lui promit en retour d’être le père d’une multitude aussi importante que les grains de sable du rivage. La descendance de ce patriarche donna naissance au peuple élu qui alterna tout au long de son histoire soumission et révolte à son Dieu, provoquant tant la joie que la colère de Celui-ci. Toute l’histoire du peuple juif est la préparation de la venue du Fils de Dieu sur terre. Pour laver le péché du premier homme, un péché dont nous sommes incapables de mesurer la grandeur tant il a provoqué la colère de Dieu – il suffit de voir ce qu’est devenue la création – le Père a envoyé son Fils, seul capable d’effacer ce péché, lui demandant de donner sa vie pour racheter cette humanité inconsciente. Le Christ s’est déclaré le Chemin, la Vérité et la Vie, invitant chaque homme à marcher sur ses pas pour conduire chacun des enfants du Père vers le Royaume qui leur était destiné, un Royaume que l’homme n’aurait jamais dû perdre.

Satan, dans sa révolte contre Celui qui l’avait lui aussi créé, comme l’homme, par pur Amour, a entraîné à sa suite des myriades d’anges. Le nombre des sauvés, c’est-à-dire les hommes qui auront accepté de répondre positivement à l’appel à l’Amour de Dieu, compensera la « perte » de ses anges. Notre présence sur terre est donc un voyage qui nous est offert à chacun pour atteindre cette vie que nous n’aurions jamais dû quitter. Le temps que nous vivons sur terre est à la fois un temps de grâce et un temps pour recevoir les grâces dont nous avons besoin.

Par sa venue sur terre, le Christ qui s’est présenté comme le Fils de Dieu, s’est révélé comme la lumière à suivre pour connaître son Père à travers Lui. « Celui qui m’a vu, a vu le Père ». Il a effacé les ténèbres qui nous masquaient la véritable Lumière. Il a ouvert les yeux de notre âme, nous guérissant de la cécité spirituelle, tout comme il a guéri les aveugles. N’oubliez pas que quand Il accomplissait un miracle de guérison, il invitait l’homme guéri à ne plus pécher car il voulait à travers la guérison du corps amener l’homme à être guéri de sa lèpre intérieure. Heureuse l’âme qui mettra sa confiance dans le Seigneur ! Elle ne sera jamais déçue car notre Dieu donne toujours en retour à l’homme qui Lui présente ou Lui demande quelque chose avec amour.   Au travers de ses enseignements, donnés aussi bien à la foule qu’à ses apôtres et disciples, le Seigneur est venu mettre de l’ordre où cela était nécessaire. Il a apporté Lumière et Vie à nos pauvres âmes. Il a touché les cœurs et les âmes par un discours empreint d’une grande fermeté, exigeant même puisqu’il demandait à chacun de renaître à une vie nouvelle, mais avec un cœur débordant d’amour. Combien son charisme devait être grand pour attirer autant les foules à Lui !

Guérisseur des corps, Jésus guérissait autant et plus les âmes, la guérison du corps n’étant que le prétexte à la guérison de l’âme, mais seulement si l’homme le voulait. C’était toujours une invitation car Dieu ne force jamais l’homme, il le laisse libre dans son choix. S’il le voulait, Il Lui serait en effet bien facile d’imposer le bien à chacun mais où serait alors la liberté qu’Il lui a donnée, quel serait le « mérite » s’il n’y a avait pas un effort pour obtenir ce qu’Il veut donner.

Le Christ ne promet rien à ceux qui veulent le suivre, rien selon ce que les hommes entendent aujourd’hui, autrement dit ni richesse, ni honneur, ni gloire mais le partage de sa croix, par le renoncement à soi-même.

Pour nous y aider, Il est tout prêt – et Il ne demande que cela – à nous inonder de grâces multiples, plus grandes les unes que les autres, pour développer cette vie de foi, d’espérance et de charité, qui seule nous permettra de Le rejoindre.

S’Il nous invite à être le Simon de Cyrène, pour l’aider à porter la Croix et participer à son sacrifice Rédempteur, c’est pour nous aider, plus que jamais, à porter nos croix avec succès. Il nous demande simplement d’accepter celles qu’Il nous invite à porter, en réparation des fautes que nous avons commises, sans nous révolter, nous faisant partager ainsi son chemin du Golgotha. Car toutes les souffrances que nous vivons avec amour sont des actes qu’il nous est donné de présenter au Père comme une offrande agréable, celle de notre cœur aimant qui veut se donner à Lui. Jésus est bien le véritable exemple à suivre.

Alors, n’ayons crainte de nous associer à notre Jésus Sauveur dans tout ce que nous faisons, dans toutes les actions de notre vie, aussi simples soient-elles et même aussi petites soient-elles, le cœur débordant de joie, de cette joie des enfants de Dieu.  Offrons-Lui tout, béatitudes, chagrins, peines, réussites, échecs, … Il fera tout grandir pour sa plus grande gloire, tout deviendra actions de grâces pour notre bien, celui de tous ceux qui nous entourent, de toute l’humanité. Dans le plan du salut, rien ne se perd. Dans la communion des saints, unissant les âmes de l’au-delà et de la terre, tout profite à une âme aussi bien sur la terre qu’au purgatoire. Quand vous priez, quand vous offrez un sacrifice, aussi petit soit-il, avec le cœur rempli d’amour, vous ne soupçonnez pas le bien que vous faites. Vous sauvez une âme en train de se perdre, vous aidez une âme du purgatoire à quitter plus vite ce lieu de purification, …

Et si nous retombons dans nos travers, puisque nous sommes faibles, relevons-nous aussitôt. Transformons notre âme dans le sacrement du pardon pour qu’elle soit de nouveau remplie de la Lumière du Christ Ressuscité. Le divin Sauveur sera là pour vous accueillir, autant de fois qu’il le faudra. Allez puiser dans son Cœur Miséricordieux tout ce dont vous avez besoin. Il ne refuse absolument rien au pécheur repentant. Nourrissez votre âme de son propre Corps, de sa propre Chair. C’est un véritable élixir qui vous donne la Vie : « Celui qui mange ma chair et bois mon Sang a la vie éternelle ».

Hélas, alors que Jésus est Lumière, combien est grand le nombre de ceux qui préfèrent rester dans les ténèbres. Monde insensé, où vas-tu ? Quand donc comprendras-tu ? Quand prendras-tu la mesure de La Miséricorde mais aussi de La Justice de notre Dieu Tout-Puissant, Maître de tout et de nos vies ? Convertissez-vous ! Ecoutez la voix de la Mère du Ciel, qui ne demande elle aussi qu’à venir en aide à ses enfants. Courage le Christ a vaincu le monde et la mort. Il ne tient qu’à chacun de se laisser emporter par sa rivière d’Amour !

Christian Dachy

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