Or tu dois savoir que Je ne considère pas l’action externe de la créature, mais l’intention qui forme la vie de l’action et qui est comme l’âme de l’action et devient comme le voile de l’intention. Il en est comme de l’âme avec le corps. Ce n’est pas le corps qui pense, parle, bat, travaille et marche, mais l’âme qui donne vie à la pensée, la parole, le mouvement, de sorte que le corps est le voile de l’âme. En la couvrant, il s’en fait le porteur, mais la partie vitale, l’action, le pas vient de l’âme. Telle est l’intention, vie véritable des actions. Or si tu appelles ma Divine Volonté comme Vie de ton esprit, battement de ton cœur, action de tes mains, etc., tu formeras la Vie de l’Intelligence de ma Volonté dans ton esprit, la Vie de Ses actions dans tes mains, Son pas Divin dans tes pieds, de telle sorte que tout ce que tu feras servira de voile à la Vie Divine qu’avec ton intention tu as formée dans l’intérieur de tes actes. Vol 32-14, 14 juin 1933.
« Tout ce que le Christ a vécu, il fait que nous puissions le vivre en Lui et qu’il le vive en nous. « Par son Incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme » (GS 22, § 2). Nous sommes appelés à ne faire plus qu’un avec lui ; ce qu’il a vécu dans sa chair pour nous et comme notre modèle, il nous y fait communier comme les membres de son Corps : Nous devons continuer et accomplir en nous les états et mystères de Jésus, et le prier souvent qu’il les consomme et accomplisse en nous et en toute son Église (…). Car le Fils de Dieu a dessein de mettre une participation, et de faire comme une extension et continuation de ses mystères en nous et en toute son Église, par les grâces qu’il veut nous communiquer, et par les effets qu’il veut opérer en nous par ces mystères. Et par ce moyen il veut les accomplir en nous » CEC 521