Lettre d’un ami à un ami n° 22 (ASDE 30) –

Bien chers amis en Notre Seigneur,

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais je puis vous avouer que bien souvent je souffre, en communion avec le Christ, pour le salut des âmes.

« Que pourrai-je faire pour elles ? Comment résoudre un problème (de conversion) qu’il ne nous appartient pas à solutionner personnellement puisque nous avons, pour obtenir la réussite, besoin du consentement et de la bonne volonté des intéressés ? »

Désemparé devant de telles difficultés, nous ne pouvons, je pense, que nous en remettre aux bonnes grâces du bon Dieu en suppliant, en lieu et place du monde entier, qu’une entreprise de cette envergure soit remise en toute confiance dans les mains du divin Rédempteur.

Pour cela, nos prières et surtout nos pénitences à cette fin seront les bienvenues auprès du Seigneur.

A coup sûr, elles seront efficaces car si « rien n’est plus beau que de donner sa Vie pour ses amis », accorder du temps, des privations et des peines volontairement offertes pour les pécheurs (que nous sommes tous), et bien cela, mes chers amis, c’est tout aussi beau ! Et c’est à notre portée (avec la grâce de Dieu).

Bien sûr, beaucoup me diront : « Ce n’est quand même pas vous qui allez refaire le monde ! Et puis, qu’en avons-nous à désirer à la place des autres ce qu’eux-mêmes ne veulent pas de toute façon ? Tant de gens sont indifférents aux choses d’en –haut ! »

Il est vrai que les générations se sont succédé avec leurs lots d’hommes et de femmes d’Eglise, de mécréants et de convertis à de multiples fausses croyances.

Là, les dubitatifs me rétorqueront : « Parce que vous croyez peut-être détenir la vérité, vous les cathos ? »

Et le monde renchérira : « Pas de prosélytisme, svp ! Dans quel siècle vous situez-vous donc ? »

Et bien, cher lecteur, nous ne voulons pas imposer (et Dieu non plus d’ailleurs). Nous savons très bien à quel point l’homme du XXIème siècle est susceptible quand il s’agit d’élaborer un chemin de vie différent du sien.

Nous n’oublions pas non plus qu’en ces temps dramatiques (et le mot est faible) l’esprit du mal(in) est à l’œuvre sur la terre entière pour arracher à la vérité les enfants qui aiment encore le bon Dieu et pour arroser de son infâme kérosène la vie de l’esprit athée, agnostique ou même à la dérive dans le potage des religions erronées.

Non, disais-je, nous ne déciderons pas à la place de notre proche (membre de la famille), ni de notre prochain (toute personne rencontrée au cours d’une journée) ; cependant, je vous le dis tout net et tant pis si cela choque certains qui se croient bien-pensants :

–  J’ai le devoir (et vous aussi, cher chrétien mon ami) de dire l’Amour, de vivre la Charité, de diriger sur la bonne voie mon interlocuteur. Et cela par ma gentillesse, mon dévouement, ma prière à son intention ; mieux encore (mais c’est difficile, donc plus efficace) par ma pénitence à son endroit.

–  N’écoutons pas les tièdes (ou même les ecclésiastiques peureux qui nous sermonneront de laisser chacun à son sort en n’invitant personne à partager notre point de vue sous prétexte du (faux) respect humain de peur de choquer la tendance actuelle ! Ce ne seraient-là que des attitudes de piètres mièvreries, de coupables coups-bas, de lâcheté immonde ! Ecoutons notre Pape François qui nous invite à nous sublimer vers les périphéries. Qui sont-elles, si ce ne sont les cœurs abandonnés dans l’ignorance de la Vraie Vie, les pauvres riches insensés sans Vérité, les païens sur les routes du matérialisme à outrance ignorant volontairement la Voie tracée, il y a 2000 ans ?

–  Evidemment, nous ne pouvons nous imaginer avec quel brio le Seigneur peut nous emporter sur ses traces. Lui seul a le double des clés du Royaume ; mais Lui seul sait aussi combien son Amour et sa Miséricorde sont les mamelles fondamentales de la Vie Eternelle souhaitée à chacun.

Ayons donc à cœur, chers amis à l’écoute, de Lui accorder notre adhésion à sa parole, notre entière soumission à ses chemins de conversion ; nous Lui tendrons une main affective qu’Il viendra saisir avec une inouïe tendresse pour nous conduire comme des petits enfants vers la terre promise.

Comme le Ciel est si beau et si attirant lorsque nous nous laissons guider par Notre Dame ! Elle qui, en tant d’endroits de nos cinq continents, vient frapper à la porte de nos oreilles sourdes et malades !

 « Marie, Notre Bonne Mère du Ciel, à toi qui nous attend,  nous nous écrions Merci et t’assurons de notre Fiat pour vivre dans l’entière Volonté Divine. Permets-nous de bénéficier d’une sincère séduction du Créateur-rédempteur, fruit de tes douces attentions pour nous, tes enfants, ses frères »

Dans peu de temps, sans doute, nous connaitrons la réalisation complète et entière de la purification tant attendue en cette fin des Temps (mauvais) et si souvent prédite par les messagers choisis à notre époque en douleur.

Et comme, bien sûr nous le savons, le temps de Dieu ne se calcule pas comme nous avons l’habitude de le faire, nous les humains, si l’ère heureuse du retour de Christ n’est pas connue en nos vies actuelles, nous n’en seront pas moins bien préparés pour le jour béni où Notre Amour Eternel rappellera nos âmes.

Pour cela, soyons prêts, chers amis, car nous ne connaissons ni le jour, ni l’heure. Et …

Pour notre avancement spirituel, chers amis en Jésus Sauveur, j’implore le Ciel qu’il vous accorde à tous les vertus les plus hautes qui mènent à la Sainteté :

–        L’humilité au degré le plus élevé
–        La pauvreté en esprit (détachement du monde)
–        La générosité, fleur de la Charité
–        L’Amour de Dieu et du prochain
–        L’esprit de prière et de pénitence (à demander chaque jour !)

Bonne route et en avant les cœurs !

Jean-Michel Moulart

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