Extraits de « DIVINS APPELS »
Travail intérieur de Dieu dans l’âme
Dessein de Dieu
Je veux que ce soit ma Dictée qui soit ta première écriture, au début de l’année nouvelle…
Tu Me permets d’accomplir en toi ce que Je veux, comme Je le veux. Tu Me laisses libre en toi… libre de façonner en toi une sainteté telle que Je la veux pour toi.
Cette foi pleine t’établit dans un état d’âme très net, état d’âme que Je te veux, et qu’une foi partielle, ou boiteuse, ne réaliserait pas. Je te veux ainsi ; et être ainsi dans cette foi pleine, s’appelle tout simplement correspondre à ma Grâce.
Viens donc que Je t’entraîne en Moi ; ne t’étonne pas de mes libéralités : ne suis-Je pas l’Infiniment Puissant, l’infiniment Aimant ?… Je suis Celui qui a soif de variétés dans la Sainteté. Je ne Me répète pas, et jamais Je ne Me suis accordé ce que Je veux de toi. Vois si Je suis avide que tu viennes pleinement à mon appel, que tu te laisses bien pleinement faire par Moi.
Par toi, Je veux souffler sur le Monde un souffle de feu et d’esprit surnaturel.
Durant cette année qui commence, J’ai soif de Me communiquer à toi. Tiens-toi donc toujours en état de parfaite réceptivité. Parfaite ! que dis-Je ? N’es-tu pas une pauvre créature qui ne fait pas grand-chose qui puisse mériter de telles faveurs ? C’est bien là ce que tu penses, et c’est bien vrai.

Mais ce qui est non moins , c’est que tu demeures toujours en ma présence, que tu fais tout pour Moi, et que tu as pour toi, un passé que J’ai fait riche, par ma Grâce et par tes cruelles épreuves…
Et vois-tu, tout cela Me plaît. Ce qui est vrai aussi et sans quoi évidemment le reste serait insuffisant, puisque J’ai parlé de parfaite réceptivité, ce qui est vrai aussi, c’est que plongeant ta vie au futur et à mesure qu’elle s’écoule, et comme automatiquement, la plongeant dans mon Sang, dans mes Mérites infinis, avec une foi pleine, une assurance absolue de l’effet pleinement purificateur, pleinement sanctificateur, qui se produit, tu es établie ainsi en perpétuel état de réceptivité, en étant de parfaite et perpétuelle réceptivité.
La plénitude de la foi nécessaire pour être en état de parfaite réceptivité, pour que se réalise l’effet de mes promesses, tu l’as, et tu l’auras toujours !
Ce que Je te demande pour répondre à mon besoin infini de Me répandre de plus en plus en toi, et comme sans limite… ce que Je te demande, c’est (oh ! tu ne t’attendais pas à cela, et te voilà toute ravie parce que Je viens de te découvrir ma pensée, avant de l’avoir dictée) et que cette pensée est celle-ci : oui, ce que Je te demande, c’est de jouir chaque jour, chaque minute davantage, de la plénitude de cette foi, ce qui du même coup, l’accroîtra presque sans limite ; Je dirais sans limite, si ma créature humaine pouvait poser un acte infini.
Elle ne le peut par elle-même, mais c’est alors que mon Infini à Moi, se joignant à son fini à elle, ce qu’elle fait, ce qu’elle pense, ce qu’elle est, devient par Moi infini… Ainsi en est-il de toi, ô ma Bien-Aimée !

Extraits de « Divins Appels » aux Ed. du Parvis