Extraits de Divins Appels, de Marie Sevray – 88 : L’Esprit-Saint

Extraits de « DIVINS APPELS »

Travail intérieur de Dieu dans l’âme

L’Esprit-Saint

Ce soir, Je veux t’entraîner dans les sources de la grâce : la Source, Moi Dieu, Moi Esprit-Saint. La grâce est l’aliment de l’âme, lait surnaturel, vin vivifiant, elle est nécessaire à l’âme.

Au Baptême, elle la reçoit ; les Sacrements la lui redonnent, si elle a eu le malheur de la perdre, ou l’augmentent, et dans l’âme en état de réceptivité, dans l’âme attentive, c’est à chaque instant que la grâce doit croître en elle.

Que toutes tes minutes appellent ma grâce : ouvre ton âme toute grande, toute béante des besoins célestes que Je lui ai donnés, et demeure à la Source. L’Esprit, qui est l’Amour du Père et du Fils, se penchera sur toi et te remplira de Grâce, dans la mesure même de ton avidité à la recevoir.

S’il y avait une âme, désirant sans cesse et éperdument les accroissements de la Grâce en elle, cette âme recevrait tant et tant, qu’elle en serait inondée, enivrée ; elle serait dans un état qui tiendrait du ciel plus que de la terre, à la différence que c’est la Gloire que mes élus boivent sans cesse et désirent, et boivent encore, encore et toujours, dans la mesure même de leur soif.

Sur terre, Je veux une âme qui soit possédée de cette sainte avidité. Si tu savais le désir ardent que J’ai de répandre ma Grâce, si tu savais combien de merveilles ne verront jamais le jour parce qu’on ne désire pas assez les accroissements de ma Grâce. Je ne dis pas : parce qu’on ne désire pas ces Merveilles, car ces Merveilles, l’âme les ignore, elle ne peut même pas les soupçonner, mais en désirant ardemment les accroissements de ma Grâce, elle attire en elles ces Merveilles.

L’infini… Dieu… a une soif infinie de se répandre dans les âmes. Il a fait l’homme à son image et à sa ressemblance, mais pourrait-on dire en un certain sens. Il n’a pas fini son Œuvre. Pour la finir, Il veut la coopération de l’homme : or, s’Il trouvait sur terre quelqu’un désirant, désirant avec véhémence, avec une soif intense, les accroissements de la Grâce, il est impossible de faire comprendre, tant c’est immense, de faire comprendre à un être vivant encore sur terre, jusqu’où pourraient aller ces accroissements…

Ce serait déjà le ciel, ou un état tenant de la terre puisque l’âme donnerait sa part en le désirant, et du ciel, tant les splendeurs, les richesses, les beautés, les suavités divines, envahiraient cette âme…

Marie ! Soi-moi cette âme… aspire, aspire aux accroissements sans fin de ma Grâce en toi…

 

Extraits de « Divins Appels » aux Ed. du Parvis

 

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