– Que faisons-nous sur cette terre ? Qu’est vraiment la terre ?
– La douleur des hommes qui souffrent si souvent est-elle compréhensive et acceptable ; est-elle voulue ou permise par Dieu ?

– Comment le Dieu si bon qui nous a créés peut-il accepter qu’un monde si cruel nous trucide jour après jour ? Se peut-il qu’Il ne puisse rien faire pour stopper net toutes ces manœuvres maléfiques, toutes ces horreurs qui s’abattent sur la terre ?
– Pourrions-nous comprendre et expliquer pourquoi meurent les innocents, pourquoi des parents pleurent-ils leurs enfants décédés, torturés, violés ? Comment comprendre la perte d’un enfant avec son lot de douleur immense pour ses proches ? Dieu peut-Il nous répondre ?
– Pourrait-on prétendre qu’il soit juste et nécessaire d’accepter avec patience et même avec gratitude tous les malheurs qui nous accablent ?
– Comment vivre tant d’événements dramatiques journaliers nous touchant de si près, nous fendant l’âme, faisant bouillir le cœur des hommes qui sont pourtant parfois de bonne volonté ?
Voilà, bien chers amis des questions qu’il nous semble normal de nous poser, qu’il nous paraît important d’aborder et utile de tenter y apporter les réponses les plus satisfaisantes.

Il y a urgence, me semble-t-il, d’y découvrir avec courage et vérité incontournable les desseins de notre Créateur et Sauveur lové au cœur d’un univers dans lequel la terre nous paraît de plus en plus vouée à une imminente destruction. J’ai donc le plaisir, cher lecteur assidu, de vous faire part d’une découverte amenant sérieusement les réponses adéquates à toutes ces interrogations que nous sommes en droit d’élaborer.
Cette heureuse initiative, nous la devons à notre Seigneur. Qui donc mieux que Lui aurait pu apporter les éclaircissements et les pacifications en nos esprits troublés ? Ma proposition se veut donc rassurante, claire et concise ; pour l’avoir expérimenté, je puis vous assurer qu’elle sera pour vous aussi source de certitude de détention de la Vérité (qui est à Dieu, qui est Dieu).
De plus, une immense joie, un intense bonheur venant d’en-haut ne vous laissera aucun doute quant à son heureuse impression. Il vous tracera la route droite et engageante, attirante pour nos âmes assoiffées de science divine et de discernement. Ce texte vous le recevrez comme des mains du Maître à l’ami que vous êtes … faites-en bon usage, bonne méditation ; il sera pour vous, comme pour moi, source de vie nouvelle de réconfort certain dans la force divine qui vous envahira.
Avertissement :

Une dernière mise en garde à vous signaler : humainement parlant, les réponses que vous allez découvrir maintenant pourraient, dans un premier temps vous sembler inacceptables, et cela est normal. N’oublions pas cependant que nous ne sommes pas faits que de chair et d’os : nous avons une âme immortelle (à sauver) unique et adaptée à chacun de nous par l’adorable Architecte.
C’est pourquoi, au-delà des sensations humaines que nous pouvons encore ressentir, plaçons-nous au-dessus de nous-mêmes, en l’Esprit de Dieu, dans une jouissance anticipée qui nous ravira déjà jusqu’au plus haut du Ciel.
Bonne lecture et fructueuse méditation !
Surprenons Jésus en pleine discussion avec notre premier Pape (St Pierre) (*)
« La Terre est un autel, Simon, un autel immense. Elle devait être un autel de louange perpétuelle à son Créateur. Mais la Terre est remplie de péchés. Elle doit donc être un autel de perpétuelle expiation, de sacrifice, sur lequel brûlent les hosties. La Terre devrait comme les autres mondes répandus dans la Création, chanter les psaumes à Dieu qui l’a faite. Regarde ! »
Jésus ouvre les volets de bois, et par la fenêtre grande ouverte entre la fraîcheur de la nuit, la rumeur du torrent, les rayons de la lune et on voit le ciel criblé d’étoiles.

« Regarde ces astres ! Ils chantent de leurs voix, qui est lumière et mouvement dans les espaces infinis du firmament, les louanges de Dieu. Depuis des millénaires dure leur chant qui s’élève des champs bleus du ciel jusqu’au Ciel de Dieu. Nous pouvons considérer les astres et les planètes, les étoiles et les comètes comme des créatures sidérales, qui comme des prêtres sidéraux, des lévites, des vierges et des fidèles, doivent chanter dans un temple sans limites les louanges du Créateur.
Ecoute, Simon. Tu entends le bruissement de la brise dans les feuillages, et la rumeur des eaux dans la nuit. La Terre aussi chante, comme le ciel, avec les vents, avec les eaux, avec la voix des oiseaux et des animaux. Mais si pour le firmament c’est assez de la lumineuse louange des astres qui la peuplent, ce n’est pas assez du chant des vents, des eaux, des animaux, pour le Temple qu’est la Terre.
Car sur elle, il n’y a pas seulement les vents, les eaux et les animaux qui chantent inconsciemment les louanges de Dieu, mais elle a aussi l’homme : la créature parfaite, au-dessus de tout ce qui est vivant, dans le temps et dans le monde, douée de matière comme les animaux, les minéraux et les plantes, et d’esprit comme les anges du Ciel, et destinée comme eux, si elle est fidèle dans l’épreuve, à connaître et à posséder Dieu, avec la grâce d’abord, avec le Paradis ensuite.
L’homme, synthèse qui embrasse tous les états, a une mission que les autres créatures n’ont pas et qui pour lui devrait être, en plus d’un devoir, une joie : aimer Dieu. Donner intelligemment et volontairement un culte d’amour à Dieu. Payer Dieu de l’amour qu’Il a donné à l’homme en lui donnant la vie et en lui donnant le Ciel après la vie.

Donner un culte intelligent. Considère, Simon. Quel bien Dieu retire-t-Il de la création ? Quel profit ? Aucun. La création n’accroît pas Dieu, elle ne Le sanctifie pas, elle ne l’enrichit pas. Lui est infini. Il aurait été tel même si la Création n’avait pas existé. Mais Dieu-Amour voulait avoir de l’amour, et Il a créé pour avoir de l’amour. C’est uniquement de l’amour que Dieu peut tirer de la Création, et cet amour, qui est intelligent et libre uniquement chez les anges et les hommes, est la gloire de Dieu, la joie des anges, la religion pour les hommes. Le jour où le grand autel de la Terre ne ferait plus entendre des louanges et des supplications d’amour, la Terre cesserait d’exister. Car une fois l’amour éteint, serait éteinte la réparation, et la colère de Dieu anéantirait l’enfer terrestre que serait devenu la Terre. Donc la Terre pour exister doit aimer. Et de plus : la Terre doit être le Temple qui aime et prie avec l’intelligence des hommes. Mais dans ce Temple, dans tout temple, quelles victimes offre-t-on ? Les victimes pures, sans tache ni tare. Elles seules sont agréables au Seigneur. Elles et les prémices, car au Père de la famille il faut donner les choses les meilleures et à Dieu, Père de famille humaine, il faut donner les prémices de toutes choses et les choses choisies.
Mais j’ai dit que la Terre a un double devoir de sacrifice : celui de la louange et celui de l’expiation. En effet l’Humanité qui la couvre a péché chez les premiers hommes et ne cesse de pécher, en ajoutant au péché de manque d’amour pour Dieu, les mille autres de ses attachements aux voix du monde, de la chair et de Satan. Coupable humanité qui ayant la ressemblance avec Dieu, ayant en propre l’intelligence et des secours divins, est pécheresse toujours, et toujours plus.
Les astres obéissent, les plantes obéissent, les éléments obéissent, les animaux obéissent et, comme ils savent, louent le Seigneur. Les hommes n’obéissent pas et ne louent pas suffisamment le Seigneur. Voici alors la nécessité d’âmes hosties qui aiment et expient pour tous. Ce sont les enfants qui, innocents et ignorants, paient l’amer châtiment de la douleur pour ceux qui ne savent que pécher ; ce sont les saints qui volontairement se sacrifient pour tous.

D’ici peu- un an ou un siècle, c’est toujours « peu » par rapport à l’éternité-on ne célébrera plus d’autres holocaustes sur l’autel du grand Temple de la Terre que celui des hommes-victimes, consumées avec le sacrifice perpétuel : hosties avec l’Hostie parfaite.
Ne te bouleverse pas, Simon. Je ne dis pas que j’établirai un culte semblable à celui de Moloch, de Baal et d’Astarté. Ce sont les hommes eux-mêmes qui nous immoleront. Tu comprends ? Nous immoleront. Et nous irons joyeusement à la mort, afin d’expier et d’aimer pour tous. Et puis viendront les temps où les hommes n’immoleront plus les hommes. Mais toujours il y aura des victimes pures que l’amour consumera avec la Grande Victime dans le Sacrifice perpétuel. Je dis l’amour de Dieu et l’amour pour Dieu. En vérité, elles seront les hosties du temps et du Temple à venir. Non pas les agneaux et les boucs, les veaux et les colombes, mais le sacrifice du cœur est ce qui plaît à Dieu. David en a eu l’intuition. Et dans le temps nouveau, temps de l’esprit et de l’amour, seul ce sacrifice sera agréable.
Considère, Simon, que si Dieu a dû s’incarner pour apaiser la Justice divine pour le grand Péché, pour les nombreux péchés des hommes, dans le temps de la vérité seuls les sacrifices des esprits des hommes peuvent apaiser le Seigneur. Tu penses : « Mais pourquoi Lui, le Très-Haut, a-t-il donné ordre d’immoler les petits des animaux et les fruits des plantes » ? Moi, je te le dis : c’est parce qu’avant ma venue, l’homme était un holocauste souillé, et parce qu’on ne connaissait pas l’Amour. Maintenant il sera connu. Et l’homme qui connaîtra l’Amour parce que je rendrai la Grâce par laquelle l’homme connaît l’Amour, sortira de la léthargie, se souviendra, comprendra, vivra, remplacera les boucs et les agneaux, devenant hostie d’amour et d’expiation, pour imiter son Maître et Rédempteur. La douleur, jusqu’à présent châtiment, se changera en amour parfait, et bienheureux seront ceux qui l’embrasseront par amour parfait. »
« Mais les enfants… »

« Tu veux dire ceux qui ne savent pas encore s’offrir… Et sais-tu quand Dieu parle en eux ? Le langage de Dieu est un langage spirituel. L’âme le comprend et l’âme n’a pas d’âge. Et même je te dis que l’âme enfantine, parce que sans malice, est pour la capacité de comprendre Dieu, plus adulte que celle d’un vieillard pécheur. Je te dis, Simon, que tu vivras assez pour voir de nombreux petits enseigner aux adultes, et aussi à toi-même, la sagesse de l’amour héroïque.
Mais en ces petits qui meurent de mort naturelle, c’est Dieu qui opère directement, pour des raisons d’un amour si élevé que je ne puis te l’expliquer, en les faisant entrer dans les sagesses qui sont écrites dans les livres de la Vie et qui ne seront lus que dans le Ciel par les bienheureux. Lus, ai-je dit, mais en vérité, il suffira de regarder Dieu pour connaître non seulement Dieu, mais aussi son infinie sagesse… L’aube va arriver et tu n’as pas dormi… »
« N’importe, Maître. J’ai perdu quelques heures de sommeil, et j’ai acquis tant de sagesse, et je suis resté avec Toi. Mais si tu le permets maintenant, je m’en vais, non pour dormir, mais pour revenir sur Tes Paroles. »
« Encore une chose, Maître. Est-il juste que je dise à quelqu’un qui souffre que la douleur n’est pas un châtiment mais une … grâce, quelque chose comme… comme notre appel, beau même s’il est pénible, beau même s’il peut paraître, à celui qui ne sait pas, une chose rebutante et triste ? »

« Tu peux le dire, Simon. C’est la vérité. La douleur n’est pas un châtiment quand on sait l’accueillir et en user avec justice. La douleur est comme un sacerdoce, Simon. Un sacerdoce ouvert à tous. Un sacerdoce qui donne un grand pouvoir sur le cœur de Dieu. Et un grand mérite. Né avec le péché, il sait apaiser la Justice. En effet Dieu sait faire servir au Bien même ce que la Haine a créé pour donner la douleur. Moi, je n’ai pas voulu d’autre moyen pour annuler la Faute, car il n’y a pas de moyen plus grand que celui-là. »
(*) Maria Valtorta L’Evangile tel qu’il m’a été révélé T8 (Ed.Parvis)
Voyez-vous, chers amis, tout ce qui existe sur terre et au ciel possède une signification apaisante.
Cet édifice divin fut créé pour le bien de tous par notre Rédempteur et Sauveur, seul Créateur du monde.
En quelques clins d’œil la Touche créatrice a non seulement permis aux hommes d’acquérir un bonheur éternel sans faille, juste et sans ombre aucune …
Ce texte, d’une fraîcheur divine et d’une justesse incomparable (puisque de Dieu-même) vient allumer nos intelligences et purifier nos pensées erronées.
Laissons-nous dorénavant baigner dans cette lumière débordante de paix et d’amour afin de nous permettre, maintenant que les réponses à nos questions se sont bien éclaircies, de nager silencieusement dans les eaux profondes de la certitude vers les parois intimes du Sacré Cœur de Notre Seigneur qui enseigne, qui rassure, qui attire … et bien plus !
Jean-Michel Moulart